Vous savez, ces cachets soi disant miracles contre le mal de l'air? Je crois que Les' ne doit qu'à sa composition de démon de ne pas avoir fait d'overdose. Bon d'accord, si vous voulez de l'honnêteté, je n'ai pas vraiment crané non plus au décollage, et à peu près à chaque fois que ce maudit oiseau de métal bougeait de façon pas naturelle. Parce que voler de ses propres ailes c'est une chose, mais devoir faire confiance à une boite de conserve volante, croyez bien que c'en est une autre. Bref, on a survécu, Hawai était un truc de dingue, et dans le coup, nous qui avions promis à Nathaniel de faire voir du paysage à son fils, je crois que le petit a été servi. Je crois même pouvoir dire que Les' a définitivement vaincu sa peur du vide, et pourtant je finissais un peu par désespérer de la chose. Bon, je suis pas convaincu que c'était le meilleur moyen de faire pousser subitement les plumes de Kelean, mais bon... j'aurai pas été le premier fou à plonger dans un volcan, pour une fois. J'ai vraiment une mauvaise influence sur mon homme quand j'y pense...

Sur le chemin du retour, Les' fait un détour imprévu, qui consiste même à changer de voiture (depuis quand il a un 4x4 lui?) pour finalement s'éloigner de la ville pour gagner une campagne moins bouchonnée où, après avoir évité la discussion au point que j'ai fini par compter les panneaux avec Kelean (non parce qu'on avait commencé avec les arbres, mais y en a un peu plus qu'en ville donc on a rapidement perdu le compte), il finit par s'engager sur un chemin privé qui débouche sur une propriété qui aura surement un peu de gueule quand elle sera retapée. Là tout de suite, faut avouer qu'on est pas vraiment dans notre appartement.

Je descends de la voiture avant d'ouvrir la porte à Kelean qui, si il s'adapte assez bien à la surface malgré le besoin quasi constant de lunettes de soleil (faut dire qu'après plusieurs années ici je ne crache toujours pas dessus non plus, ayant même du me résoudre aux lunettes "pas de soleil" pour soulager ma vue à l'occasion... forcément, 25ans passés dans le clair obscur plutôt obscur d'Illusk, ça n'aide pas à supporter la lumière d'ici haut), n'est toujours pas à l'aise avec la voiture, et il ne faut d'ailleurs pas longtemps pour qu'il file se vider l'estomac dans un coin.

Pour ma part, je récupère les clefs que Les' me pose dans la main le temps qu'il me donne les explications qu'il a à me donner. Ok, ça explique un truc ou deux en passant. Je me glisse dans son dos, entourant sa taille et posant mon menton sur son épaule tout en regardant le bâtiment en face de nous. Y a du boulot, c'est certain, mais à ce que je comprends, il a déjà passé un certain temps dedans, alors je me contente d'acquiescer en silence avant de l'embrasser sur la tempe.

"Ca a l'air tranquille dans le coin. Ca nous fera pas de mal. Tu nous offres le tour du propriétaire?"

Je dois avouer que s'il lisait entre les lignes, y a quand même un truc que je sens pas. Participer activement aux travaux. Non mais je pense être encore capable de tenir un marteau dans le bon sens, merci, mais jouer avec l'électricité, la plomberie, et tous ces organes vitaux d'une maison, je suis un peu moins sur. Et j'espère qu'il s'en rend bien compte.

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Je récupère mon équilibre alors qu'il se détache de moi, glissant sa main dans la mienne alors qu'il m'explique ce qu'il a déjà fait dans la maison et ce qu'il reste à faire. Kelean vient rapidement nous rejoindre, se collant à nous comme le gamin timide qu'il sait être en terrain inconnu. Je décide de briser la glace pour lui en écoutant Lesbus qui certifie qu'on est peinards et étendant mes ailes dans mon dos, rapidement suivi par le gamin et ses ailes duveteuses. Duveteuses mais je jurerai qu'il va pas mettre dix ans à nous pousser des plumes le gamin. Me concernant? J'en ai encore à récupérer, depuis l'arrachage imprévu dans l'entrepôt des loups-garous, mais le plus gros est revenu. C'est pas pire qu'après une mue, disons. Je les replie proprement dans mon dos tout en glissant mes doigts entre ceux de Les' alors qu'il en profite pour me donner une justification à toutes ces heures passées loin de l'appartement alors qu'il avait évoqué l'idée de réduire la voilure sur le boulot.

"Tu sais qu'avec des cachoteries pareilles j'aurai pu penser que t'avais trouvé mieux à faire qu'être avec moi?"

Bien sur que je le tease, parce que si je commençais réellement à me demander dans quel appart il a fini quand il est pas à l'heure pile dans le nôtre, on peut pas dire qu'on aurait démarré notre mariage sous les meilleurs hospices. Entre nous, et j'en suis pas fier, c'lui qui a eu plus de questions à se poser à nos débuts. Pas facile de tenir en place, même si le cœur y était, quand on est volage comme j'ai pu l'être avant de lui tomber dessus.

Kelean s'échappe, décidant de mener à bien la mission donnée par Lesbus, à savoir, décider quelle pièce sera sa chambre, et je ne perds pas une miette des détails de l'intérieur, tant ce qu'il reste à faire (à savoir, énormément de choses) et ce qu'il a déjà fait (plus que je n'en aurai fait moi-même).

"T'es totalement fou. Mais j'aime bien cette folie."

Pour tout dire, ça nous ramène un peu d'où on vient, et c'est pas désagréable. Parce que si on peut dire que notre appartement à Chicago est largement au dessus du panel moyen des appartements de la ville, ce n'est pas franchement un luxe qui existe à Illusk, où les habitations se doivent d'être fonctionnelles et de ne pas prendre la place de 15 autres au milieu d'une grotte dont on ne peut pas pousser les parois.

"J'aime. Et je t'aime."

Je glisse un bras autour de son cou pour l'attirer vers moi avant de déposer un baiser sur sa mâchoire, gardant finalement mon front posé contre sa tempe alors que l'oisillon revient déjà après avoir fait son propre tour du propriétaire. Y a pas à dire, le sortir d'Illusk a été à la fois la meilleure et la pire idée qui soit pour ce gamin. La meilleure parce que je découvre une facette bien moins introvertie de lui. La pire, parce que j'ai pas encore trouvé où débrancher les piles qui vont avec.

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Je sens sa main se glisser entre mes plumes, que j'écarte même légèrement par instinct pour lui faciliter le passage, alors qu'il renchérit à cette fausse supposition que je lui ai gentiment envoyé.

"Bah, y a toujours mieux que soi. Et toujours pire, heureusement."

Même si pour ma part, je crois surtout qu'il y a les personnes qui nous complètent. Les' a le sérieux que j'ai pas, j'ai la spontanéité qui lui manque parfois, même si pour le coup, spontané il l'a été! Sa main quitte mon aile trop vite pour se glisser dans mon dos, et mon regard n'a pas le temps de se faire interrogatif que l'explication m'est donnée par le retour de Kelean, totalement prêt à me faire faire une visite complète à sa sauce comme s'il n'avait pas découvert l'intérieur il y a à peu près trois minutes. Et la suggestion de Les' de nous montrer la chambre qu'il s'est choisi fait mouche, comme il repart aussi sec, apparemment bien décidé à ce qu'on le suive.

"Avoue quand même que t'as un truc avec les gosses. Et rappelle-moi d'y attacher une laisse dans le dos le jour où il aura des plumes."

Je ris en songeant qu'il doit se dire la même chose à mon sujet avant de me saisir de sa main pour l'entrainer à la suite de Kelean, déjà prêt à revenir nous chercher pour nous emmener dans la pièce qu'il s'est choisi. Ni la plus grande ni la plus lumineuse pour dire vrai, mais je comprends son choix. Le nid caché parfait pour se sentir chez lui, lui qui a grandi dans l'obscurité et l'exiguïté des pièces d'Illusk.

"Bon, bah si tu prends la plus petite, nous on prend la plus grande? Ca te dit Les'?"

Accessoirement, j'ai le plan rapide de la maison dans la tête à présent, et ça laisse une pièce vide entre lui et nous. Pas assez pour pas l'entendre en cas de besoin, et pas trop pour l'empêcher de nous entendre si on... allume la télé trop fort. Nan, ça m'a l'air pas mal, non?

"Nan pis la vue est pas vilaine depuis le balcon... enfin, quand y aura un balcon."

Si je l'embête? Je me fait pardonner aussitôt en lui volant un baiser, sous une grimace de dégoût du gamin dont je finis par couvrir les yeux d'une main hasardeuse, parce que soyons honnêtes, c'pas franchement lui que je regarde.

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Mes plumes frissonnent d'elles-même sans me demander mon avis quand il glisse les mains sur mes ailes, c'est un automatisme sur lequel je n'ai aucun contrôle. Et sur lequel je ne cherche pas spécialement à en avoir.

Je souris d'amusement quand il suppose que je parle du balcon de la passerelle. Non, celui là je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester, je parle plutôt de la porte vitrée de l'étage qui a plus qu'intérêt de mener à un super balcon quand tout sera fini.

"Pour l'instant. Quand ça sera possible, je compte bien te réserver quelques nuits à la belle étoile. Sans le bruit d'un millier de voitures à l'heure en contrebas, ça doit valoir le coup."

Après l'avoir embrassé, je me saisis de sa main pour le laisser m'entrainer à sa suite jusqu'à la pièce qui sera donc notre chambre. Ouep, je valide, y a de l'espace, et c'est lumineux, même si mes yeux apprécieraient sans doute que je me rapproche de mes origines souterraines. Et puis, comme lui et moi on est plus adeptes du minimalisme que des intérieurs encombrés, ça devrait rester à peu près dans le même ton, même une fois meublé.

"Si on doit parler chiffons, moi j'vois deux options... soit blanc et bois comme à l'appart, soit champêtre... j'aime toujours autant notre intérieur, mais en même temps, j'me dit que quitte à changer d'air, autant changer de déco non?"

Je tourne le regard vers lui pour vérifier qu'il n'est pas dans l'envergure de mes ailes avant de les écarter au maximum, juste pour vérifier ce que je sais déjà. Que j'ai la place nécessaire pour le faire. Les repliant, je finis même par les faire disparaitre, connaissant notre capacité à ne pas rester sages quand on se pense seuls, et la capacité de Kelean à débarquer à l'improviste. Je pense que Nathaniel nous tuerait si on traumatisait son gamin de cette manière.

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Je passe une main sur le visage de mon démon de mari, en profitant pour apprivoiser les mèches rebelles qui se sont glissées devant ses yeux. Oui, entre le voyage, qui a été tout sauf reposant quand on considère qu'on a voulu profiter de tout dans un temps réduit, le vol, puis la route pour venir jusqu'ici, il a les yeux pleins de sommeil.

"Va pour la caravane, on y verra plus clair demain matin. Kelean? Camping?"

D'accord, il ne sait sans doute même pas à quoi correspond le mot, après tout, on est passés par là, Les' et moi, de devoir apprendre tout un vocabulaire jamais utilisé à Illusk en arrivant ici, mais faut croire que mon enthousiasme couplé à la main que je tends vers lui pour qu'il la claque parlent pour moi.

"Le rideau opaque... pour penser qu'un jour, on fera la grasse mat après le lever du soleil? J'suis pas sur que ça nous arrive un jour mais j'dis pas non."

Parce qu'il a tenté de faire de la déco dans son bureau? Moi qui croyait qu'il s'était contenté de dire aux déménageurs de poser les trucs au premier endroit où on risquait pas de les percuter en passant... et même ça, c'est un échec. Pas besoin de mes ailes pour percuter un truc quand je viens lui rendre visite.

"Aussi. J'm'y connais pas trop dans ce style là, mais ça doit se trouver. Tu le sens que ça sens la visite dans les boutiques spécialisées ça? Prévoit une après-midi ou deux. Et ton pick-up."

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Je crois que Les' va s'endormir sur place si je le laisse faire. Là, debout, face à moi, oui, oui, il est tellement crevé qu'il en est bien capable. Je laisse ma main glisser de son visage à son cou, puis le long de son bras jusqu'à me saisir de sa main quand il donne le top départ à l'idée d'aller se coucher. Ouais, j'suis pas contre. Je laisse Kelean dévaler l'escalier comme un mini fêlé apparemment jamais fatigué, me montrant plus mesuré que lui pour entrainer Les' dans l'escalier à ma suite.

"C'est pas faux. Mais je suis pas sur de vouloir me coucher tous les jours à 5h du mat pour espérer me réveiller après le lever du soleil. C'était bon quand on avait 20ans ça!"

Je ris tout en me laissant entrainer par mon mari vers la caravane qu'il a posé au milieu du terrain, le laissant nous faire un tour du proprio plus rapide que celui de la maison mais pas moins intéressant, surtout pour l'oisillon qui s'empresse de grimper dans le lit du haut. D'un coté, mon dos est assez d'accord pour prendre celui du bas, après le vol et la voiture. Comme je viens de le dire, j'ai plus 20ans, et des trucs comme ça, ça me le rappelle assez bien.

"Parce qu'il est en sucre ton pick-up?"

Je me pose tout de même sur le lit, le regardant prêt à partir, de là où je suis, en lui montrant toute ma non-envie de ressortir, ou même de relever mon cul de là où il se trouve. Et accessoirement, que j'refuse pas qu'il refuse de sortir lui aussi. Enfin, le monde semble marcher dans mon sens pour une fois, et c'est finalement la pluie qui l'empêche de sortir.

"Bonne idée."

J'attends qu'il se rapproche de moi pour attraper sa main et l'attirer vers moi en tirant d'un coup sec, le réceptionnant pratiquement sur moi quand l'élan l'entraine sur le lit à ma suite. Avant de souffler un coup, glissant une main dans ses cheveux et l'embrassant sur la tempe. J'appuie finalement ma tête contre la sienne en fermant les yeux, décrétant l'heure de la sieste arrivée.

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Les bagages, c'est pas faux. Bop, trempés pour trempés, on les mettra sur le radiateur demain... ou près de la cheminée. Je réalise que je n'ai pas vraiment pris le temps de regarder quel système de chauffage il a décidé d'installer ici. Sans doute trop de choses à observer en même temps, le tout pas aidé par la fatigue inhérente au trajet et au voyage en lui-même.

Quant à la pluie qui l'a empêché de retourner dehors? Pour être honnête, J'en savais strictement rien, mais je suis assez doué en improvisation quand je le décide.
"Nope. Mais je connais les vents."
Même si, malgré les cinq années depuis lesquelles j'ai vraiment l'occasion de les étudier, ces vents, il m'arrive encore de manquer finir dans un mur à cause d'un vent contraire se prenant soudain dans mes plumes. Le vol était plus contraignant à Illusk, rapport au manque de place, aux efforts à fournir pour se déplacer dans une absence quasi totale de courants d'airs, mais au moins, quand je finissais dans une paroi rocheuse, c'était exclusivement de ma faute. Et oui, c'est arrivé plus d'une fois au gamin indiscipliné que j'étais alors. C'est un truc connu, quand vos parents vous disent de ne pas prendre de risques, vous en prenez, cqfd. C'est sur cette pensée que je finis par m'endormir, bercé par le souffle tranquille de Les', qui avait effectivement clairement besoin de cette pause.


Un mois loin de la ville, c'est presque trop reposant en vérité, même s'il a fallu composer avec les travaux de la maison et l'énergie débordante de Kelean. D'accord, associé au grand air, je suis crevé, même si c'est clairement pas la même fatigue qu'au boulot. Alors, quand Les' m'abandonne chez ma mère le temps de se remettre à jour de ses dossiers (officiellement en tout cas), j'avoue que je somnole sur le canapé plus qu'autre chose.
Quant à l'idée de laisser Kelean chez son père en passant? J'adore mon petit cousin, vraiment, mais je ne refuse clairement pas l'idée de passer un peu de temps en tête à tête avec mon mari. D'accord, j'adore l'idée. Et puis, si les rumeurs disent vrai, c'est plus calme à Illusk depuis peu. Les elfes noirs sont toujours sur les dents (mais en 35 ans de vie, je les ai toujours connus de la sorte), et on voit toujours le ciel du coté du lac, mais il parait que c'est plus calme. Moi j'veux bien, si la mort d'un démon peut calmer le monde... après, de mon point de vue, anges, démons, même topo, faudrait surement en tuer plus d'un pour anéantir la race, mais bon, il parait que je suis mal placé pour parler. A savoir si c'est dû à mes origines ou à l'homme que j'ai accepté d'épouser, ça, c'est vous que ça regarde. Un homme qui attend que je lui réponde, d'ailleurs, en passant.

"Franchement? Non. J'apprécie Nate, mais j'veux juste passer rien que cinq minutes seul avec toi. Kelean est super mais... sérieusement, si on en a un jour, j'accepte de dépenser l'intégralité de ma paye, et de la tienne, pour financer une baby-sitter à plein temps. Ou pour qu'on m'explique où se trouve l'interrupteur sur ces machins là, à la limite."

Bon, ça n'aura pas été totalement vain. Il a fini par maitriser à la perfection l'art et la manière de dissimuler ses ailes, et je suis à peu près sur qu'il a compris quelques méthodes de vol... faut juste que les plumes lui viennent maintenant.

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Pour être honnête, je parlais sincèrement de cinq minutes en tête à tête avec mon homme juste pour apprécier le calme, le silence, et tout simplement le fait d'être seul avec lui. Mais il faut croire qu'il a d'autres idées en tête. Je lève un sourcil, intrigué, attendant qu'il en dise plus, mais apparemment, c'est à moi de comprendre seul les idées démoniaques qui lui passent par l'esprit.

"Clairement pas, mais ça serait toujours plus que ce qu'on a eu jusque là."

Je le laisse m'attirer contre lui, glissant mes bras autour de sa taille alors qu'il nous ramène au chalet d'une manière plus rapide que je ne l'aurai fait moi-même. Je ferme les yeux devant la luminosité soudaine du jour levé au dessus de nos têtes, posant ma joue sur son épaule quand il alterne entre me proposer un plané, une sieste, ou d'autres activités qui apprécieraient fort l'absence de Kelean dans les lieux.

"T'es démoniaque. Et tu sais que je refuse jamais de me vautrer dans le péché avec toi. Mais là tu s'rais déçu, j'suis mort. J'suis sur que j'ai pris dix ans dans la tronche en un mois ... deux? Je sais même plus."

Glissant mes mains sur son épaule, je l'embrasse au coin des lèvres, croisant son regard, certainement aussi fatigué que le mien.

"J'me ferai pardonner plus tard. Allé viens. T'as au moins autant besoin d'une sieste que moi, surtout après avoir joué aux taxis jusqu'en bas."

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