spooky annaelle

Cholena a vu le jour il y a des millénaire, enfin tout du moins lorsqu'elle n'était qu'un esprit de la nature comme les autres. Elle vivait dans la forêt, faisait pousser les plantes ( les voyaient grandir, puis se faner tout doucement avant de mourir, puis elle recommencer. Il en était de même avec les différents animaux. Toutes ses journées étaient faites ainsi, comme celles de ses frères et sœurs. Puis sont arrivés les humains. Ces créatures bipèdes. Au départ, ils agissaient comme les animaux qu'ils étaient, ils vivaient d'eau et du fruit de leur cueillette et chasse, sans chercher à en tuer (détruire) plus que nécessaire. Les siècles ont passé et les mœurs ont évolué. Les hommes sont devenus mesquins, jaloux, avides de pouvoirs et de richesses. Il fallait toujours avoir plus que son voisin et celà faisait du mal à la planète : Elle ressentait cette souffrance, comme tous les esprits de la nature. Alors il y a vingt huit ans, puisqu'ils n'avaient pas réussit à endiguer ce mal, le Grand Esprit à fait venir les esprits de la nature sur terre. Pas tous bien sur, pour pouvoir continuer à créer. Le Grand esprit était furieux, Cholena s'est promit de tout faire pour réparer ses erreurs, enfin leurs erreurs, après tout elle n'est pas seule responsable de ce bazar.

Cholena est donc venue à la vie en tant qu'humaine voilà vingt huit ans, parmi le peuple qui vénère la nature depuis toujours, les chactas. Elle était d'une famille plutôt pauvre, mais heureuse. Elle s'est mise très tôt à aider ses parents pour élever ses jeunes frères et sœurs : ils étaient six et Cholena a très vite trouvé sa place d'aînée ( choyée et protéger ses cadets). Elle était plutôt douée à l'école, mais sans en faire trop.
A quinze ans, elle a commencé à avoir des flashs de sa première vie. Ils ont été de plus en plus fréquent et finalement un matin elle se souvenait du but de sa venue sur terre en tant que simple humaine. Elle devait faire tout son possible pour protéger la nature. Elle fit des études en botanique, avant de se diriger vers la voie du professorat. Elle a toujours souhaité aux enfants. Mais elle devait se choisir une voie pour ça et la botanique pour les jeunes c'est comme parler chinois, alors elle a prit ce qui lui semblait le plus cool, prof de sport. Sauf que les séances de sport, elle les fait avec ses élèves, se qui n'est pas banales.

Elle n'est pas très douée pour les relations humaines, excepté les enfants, elle a un peu le même esprit qu'eux. Elle n'a eu que quelques rares et rapides histoires avec des hommes et ça n'a jamais été très concluants. A croire qu'elle n'ai pas faite pour ça, alors qu'elle n'attend que ça. Elle un cœur amoureux sur pattes, elle ne sait simplement pas s'y prendre.

Mes parents avaient des origines brésiliennes, mais vivaient aux états-unis depuis leur enfance, leur arrières-grands-parents ayant déménager pour le rêve américain, mais comme beaucoup ils se sont leurrés. Rapidement ces derniers ont montrés assez de charisme et d’intelligence pour devenir le couple bêta de l'une des meute de Chicago. Ils sont heureux, ils décident de fonder une famille. Je suis donc née voilà 29 ans. Ma mère en est morte et j'ai été élevé par mon père. Enfin élevée et un bien grand mot, disons qu'il s'est assurée que je ne manque de rien, mais n'était pas prêt de s'occuper de l'enfant qui lui avait enlevé sa femme chérie, il s'avait bien au fond de lui que je n'y étais pour rien, mais il lui était plus facile de m'ignorer, d'autant que plus le temps passait et plus je lui ressemblais à vrai dire. Aussi bien physiquement que psychologiquement. J'avais tout prit de son sale caractère et de son besoin de dire se qu'elle pensait n'en déplaise aux autres.

J'ai donc grandit entouré par les membres de la meute, avec une vie relativement normale. A mes quinze ans, je me suis mise à me droguer, comme pas mal de jeune délaissé par leur parents, dans la rue plus que chez moi. Mon niveau scolaire n'ayant jamais été très élevé, une perte de quelques points n'inquiéta personne. Je me suis mise à fréquenté une partie de la meute pas très fréquentable, mais j'étais bien avec eux, je vivais véritablement. Je suis restée avec eux durant près de dix ans, jusqu'à se que l'alpha soit tué et que son assassin prenne sa place. cet homme avait toujours été bon avec moi. En vérité si il avait tué l'alpha s'était pour me protéger d'un fait que je ne préfère pas évoquer, je fais tout pour ne plus y songer. Ce dernier avait donc profité de son influence au sein de la meute pour me séparer du groupe. Cet homme avait toujours été comme un père pour moi et le montrait une fois de plus. Il m'avait permis de me désintoxiquer et une fois prête il avait fait de moi sa bêta à la disparition de mon père; il y a maintenant deux ans. Je transmets les ordres de Luther ( l'alpha) aux autres membres de la meute. J'avais trouvé un travail pour pouvoir acheter ma coke, et le patron m'a gardé, bin oui c'est encore Luther. Je lui dois tout, je lui en serait éternellement reconnaissante.

Je suis née il y a quatorze ans à l’hôpital de Chicago. Ma mère aime à me dire que mon père n'a jamais été présent pour nous, qu'il n'était pas là à ma naissance, j'ignore si c'est vrai ou non, je n'ai jamais osé en parlé avec lui. Pendant longtemps je me suis imaginée qu'il était un espion au service de l'état et que sauvé le monde était plus important que d'être présent pour nous, car là où ma mère a raison, c'est qu'il n'a pas été vraiment là avant mes huit ans. Alors pour y palier je lui inventais des histoires extraordinaires à l'autre bout du monde, mais tout cela n'était que de la poudre aux yeux, je l'ai comprit il y a quelques années.

J'avais deux ans lorsque lui et ma mère se sont séparés. J'ignore pourquoi, ils ne me l'ont jamais dit, mais je suppose que le fait qu'il ne soit jamais là n'a pas du aider. J'ai vécu mes premières années sans père, mais je n'ai jamais su lui en vouloir. A la place d'un père, j'ai eu un beau-père, je ne me souviens pas vraiment à quel moment il est arrivé dans ma vie, cette période là est un peu flou, j'étais si petite. Je suis rentrée à l'école du quartier et je me suis fait quelques bonnes amies. J'ai commencé les cours d'équitation à mes quatre ans. J'ai toujours aimé les chevaux, ainsi que la natation, ( oui ça n'a rien à voir et alors). Mon père dit que je suis un véritable poisson dans l'eau, il mit a emmener il y a quelques temps.

A mes huit ans, ma mère et mon beau-père m'ont offert un vélo. Plutôt que d'attendre mon père qui devait venir, j'ai décidé d'aller à sa rencontre, mais j'ai pas vraiment demandé la permission. Je me suis retrouvée les quatre fers en l'air avant d'avoir eu le temps d'y songer; sauf que j'ai pas fait les choses à moitié, j'ai foncé dans un ravin, je me suis fait piqué par les ronces et par dessus le marché je me suis cassé le poignet. Sur le coup j'ai pas eu mal, mais une fois sortie de ce trou et que j'ai réussi à me dépatouiller avec les ronces, quelqu'un ma croisé dans la rue, il a prit mon vélo et ma accompagné jusqu'à la maison et c'est la que j'ai commencé à avoir mal. A la porte de la maison, j'avais les larmes aux yeux, quand ma mère m'a vu dans cet état là, elle a cru qu'il s’agissait du monsieur qui m'avait accompagné, mais je lui ai expliqué tant bien que mal que j'étais tombée toute seule, personne n'avait eu besoin de m'y aider, elle s'est un peu calmé et nous nous sommes donc diriger vers les urgences, qui n'en était pas vraiment, mais bon je douillais sévère, alors je n'allais pas la contredire. Je me suis rapidement retrouvée avec le bras dans le plâtre. j'ai entendu mon père et mon beau-père s’engueuler dans le couloir. Mon beau-père disait que je n'aurais jamais du partir ainsi toute seule, encore moins pour rejoindre mon père ce **** non je n'aime pas repenser à la façon dont il l'a traité. Bref ce jour là je m'en souviens encore et je suis pas prête de l'oublier.

Les mois ont passé, les années aussi et j'ai enfin retrouvé mon père après ce jour là. Allez savoir pourquoi, il a tout fait pour revenir dans ma vie. Bon avec ma mère et mon beau-père c'est peine perdue, je comprends pas pourquoi. Alors vu qu'il a l'autorisation de me voir genre une fois toutes les deux semaines, et bin moi je le prends ce droit. Dès que j'en ai l'occasion, je me barre à vélo ou en prenant le tram et direction l'autre bout de la ville pour le voir à son taffe ou chez lui.
A l'école, je suis l'une des meilleures, je vacille toujours entre la première et la deuxième, on se tire la bourre avec une copine pour être sur la première place du podium. Je veux que mon père soit fier de moi, je ferais tout pour ça. D'ailleurs en équitation c'est pareil, je dois exceller, c'est comme ça.
Sa dernière lubie ? Avoir un chien. Elle pourrait se balader dehors durant des heures avec lui, mais maman veut pas, alors je tanne le beau père, il est sympa malgré tout, alors peut-être que lui il craquera, allez savoir, à moins que je ne finisse par aller vivre chez mon père se serait cool aussi ça! D'ailleurs y a un moment que je l'ai pas vu, va falloir remédier à ça très vite!!

Marie voit le jour dans les années 20. Elle grandit dans une maison où vivait avec elle et ses parents, ses grands-parents, oncles et tantes. Elle grandit dans une famille relativement pauvre. Tous les enfants dormaient dans le salon, par manque de place, mais ils étaient heureux. Marie était plutôt douée à l'école, elle était promise à un bel avenir, probablement meilleur que celui de sa famille en tout cas. Mais lorsqu'elle eu 16 ans, son père fit faillite.
Il tenait une boîte de manufacture. Elle dut épouser un homme de trente ans de plus qu'elle, qui tenait une usine de transport. Son affaire florissait depuis la fin de la guerre. C'était un homme rustre, colérique, jaloux. Sa femme l'avait quitté quelques années plus tôt pour un homme noir. Il lui avait tellement voulu. Marie n'en a jamais eu la preuve, mais elle était convaincu qu'il faisait partit du Ku Klux Klan. Lorsqu'elle a eu 22 ans, des rumeurs commencèrent à circuler sur sa relation avec une jeune métisse. Elle aimait une autre femme et en plus de cela elle était noire, s'en fut trop pour son époux qui la frappa une fois de plus, jusqu'à la mort. Personne ne put l'arrêtait et elle succomba à ses blessures quelques heures plus tard.

Elle se retrouva à survoler son propre corps. Elle voyait ses mains et le reste de son corps comme toujours, mais lorsqu'elle passa devant un miroir, elle s'aperçut qu'elle ne se voyait pas. Elle n'était plus rien, même pas un reflet de se qu'elle avait été.
Avec le temps, elle a rencontré d'autres personnes comme elle. D'autres personnes mortes brutalement et qui ne trouvent pas le repos.


Inaya est la fille d'un propriétaire terrien et d'une cavalière. Ensemble ils ont un ranch. Inaya grandit entouré de chevaux. Elle a deux frères plus âgées qu'elle. Jeune elle veut ressembler à sa mère. Puis finalement à force de regarder la télé, elle veut devenir médecin. Elle suit une scolarité exemplaire, elle passe un baccalauréat scientifique et continue sur sa lancée. Elle continue néanmoins à monter à cheval lors de ses temps libres. Elle a quelques amis, mais pas beaucoup, elle n'est pas très douée pour les interactions sociales. Suite à ses douze ans d'études après le bac, elle obtient enfin son diplôme de médecin légiste. Il y a deux ans, maintenant, qu'elle travaille au centre de police de la ville. Aujourd'hui ses amis sont ses collègues, les autres elle les a perdu de vue il y a longtemps.
Alors qu'elle avait dix-sept ans, elle rencontre, Ethan. Il est beau, intelligent, charmeur, aventurier. Il fait des études de finances. Ils sortent ensemble durant deux ans, avant qu'ils ne décident de se marier. Il montre un nouveau visage; il se montre jaloux. Il l'éloigne de ses rares amis. Un soir qu'elle part travailler avec un groupe sur un futur exposé, il la suit et la voit avec un garçon avec qui le contact passe un peu trop bien à ses yeux, alors qu'elle n'a fait que rire à une de ses blagues. Lorsqu'elle rentre le soir, il est furieux. Il lui tombe dessus, sans même qu'elle comprenne pourquoi. Il la frappe. Il lui demande pourquoi elle le trompe, pourquoi avec cet homme là? Elle n'a pas de réponse, elle essaie de lui expliquer, mais d'après lui elle ment, lui l'a vu, il n'est pas fou ? Inaya fait tout pour lui échapper, mais sans succès. Ce n'était pas la première fois qu'il se montré violent avec elle, mais jamais à ce point là.


Elle se voit mourir. Il quitte l'appartement et la laisse seule au seuil de la mort. Une lumière l'éblouit. Marie apparaît au dessus d'elle. L'esprit se penche sur elle et lui parle au creux de l'oreille. Les deux femmes passent un pacte, Marie guérit son corps et en échange Inaya accepte qu'elle profite de son corps, assez régulièrement. Voilà maintenant huit ans que Marie profite de son corps pour revivre, Inaya est toujours quelques part et parfois, Marie la laisse vivre sa vie pour retrouver une vie d'esprit, mais ça ne dure jamais bien longtemps, Inaya ne le supporterait pas et finirait par succomber. Marie profite de sa capacité à voir les autres esprits pour résoudre certaines de ses enquêtes auprès de la police de Chicago.

J'ai grandit dans le Londres des années quinze cent quarante. J'étais une petite fille sage, avec une certaine éducation. J'avais fait la connaissance de celle qui serait plus tard, ma meilleure amie : Lucy. Elle était plus riche est donc d'un rang supérieur au mien, elle était extravagante là où j'étais introvertie; pourtant nous nous entendions à merveille allez savoir pourquoi... J'avais quinze ans, lorsque j'ai rencontré Jonathan Harker : Il était beau, intelligent et surtout apprenti auprès d'un clerc de notaire. L'année suivante j'étais enfin institutrice, j'avais toujours voulu faire ce métier, enseigner aux autres se que j'avais eu la chance d'apprendre; moi une fille, s'était assez peu courant à l'époque, mais étant fille unique mes parents voulaient le meilleur pour moi et donc une fille cultivée. A l'époque c'était plutôt mal accepté par les hommes, alors le directeur m'avait laissé enseigner uniquement aux jeunes filles : la couture, les bonnes manières et j'en passe, rien de se que mon précepteur m'avait apprit alors.


Jonathan a enfin eu son diplôme deux ans plus tard et nous avons pu nous fiancer. Il ne voulait pas s'engager avant d'avoir une situation. Avant que nous ayons pu nous marier, Jonathan a été envoyé par son employé en Transylvanie, pour assurer un contrat avec le Comte Dracula, il tenait à avoir des propriétés en Angleterre. Lors de son séjour, Jonathan m'écrit régulièrement, il m'explique son travail auprès du Comte. Plus le temps passe, plus se qu'il raconte devient étrange, comme si il devenait fou ( qu'il n'a pas d'ombre, qu'il ne dort pas, qu'il marche sur les murs). Occupé aux affaires du Comte, occupé par ses visions étranges, il est enfermé par ce dernier lorsque une photo de moi tombe de sa poche. Le Comte croit voir en moi sa bien aimée disparue, voilà des siècles de cela. Il se rend donc en Angleterre pour me rencontrer. Il m'observe de loin, puis me fait la Cour. Il n'est pas le plus bel homme qui soit, pas autant que Jonathan en tout cas à mes yeux, mais il avait ce charme, ce pouvoir sur moi. Sa voie me semblait si familière, son odeur si commune, pourquoi? Je ne l'ai jamais su. Peut-être étais-je vraiment sa femme défunte, je n'en sais rien, c'est si loin maintenant...

Nous avons finit par nous marier avec Jonathan. il avait fuit la Transylvanie grâce à des moines. Lucy quand à elle est tombé malade. Un chasseur du nom de Van Helsing a tout fait pour la sauver, mais il a dû la tuer. Je n'ai pas comprit tout de suite pourquoi. Le Comte est revenu parmi nous, avec cette force sur moi encore plus présente. Je ne pouvais pas m'échapper, je n'en avais même aucune envie. Lorsqu'il était là je n'étais plus qu'un pantin, une poupée de chiffon. Finalement il a fait de moi une créature à son image. J'ai souffert pendant plusieurs jours. Je brûlais de l'intérieur, j'avais l'impression d'exploser. Dracula ne me quittait plus, ne voulant pas risquer qu'il m'arrive quoi que se soit comme cinq cent ans auparavant. Van Helsing, Jonathan et les autres ont voulu le tuer, mais ils en ont été incapables, il était trop fort pour eux. Ils avaient aussi programmé de me tuer, mais Jonathan en a été incapable. Dracula et moi avons fuit au sein de son sanctuaire, alors que les hommes rentraient en Angleterre; Van Helsing n'était plus.


Nous sommes restés plusieurs décennies ensemble. Il avait toujours une grande emprise sur moi. Je le considérais d'avantage comme un père, se qu'il est devenue bien malgré lui, réalisant que toute cette histoire était vouée à l'échec autrement. Il n'y avait aucune relation amoureuse entre nous. Nous vivions dans son château comme des rois, entourés de quelques sujets, mais surtout des nombreuses victimes que nous faisions. Les humains se sont révoltés, même si ils ne comprenaient pas tout, ils s'avaient que nous étions un danger pour eux. J'ai prit la fuite. Ce fut pour moi l'occasion de vivre autrement qu'en présence de mon maître. J'ignorais si il était mort ou vif, mais à l'époque je voulais seulement vivre autre chose, loin de lui, le reste m'importait peu.


J'ai voyagé à travers tous les continents. Après avoir été enfermé aussi longtemps,les choses humaines m'étaient inconnue, le monde avait bien changé en près d'un siècle. Je me nourrissais des hommes qui croisaient mon chemin. Les femmes et les enfants je ne les touchaient pas, appelé ça des sentiments ou juste un moyen de s'assurer de la pérennité de la nourriture.
Je rencontrais Louis XIV lors de son mariage avec l'Infante, durant les quelques années passés à son service. Ainsi que des comtes, des ambassadeurs d'autres pays. C'est d'ailleurs au bras de l'un d'eux, un allemand que je quittais la Cour de France, avant d'en faire mon dîner.

L'errance dura jusqu'en 1722, où je suis tombé sur un homme à moitié mort dans une taverne. Je le transformais, pour lui sauver la vie, mais aussi parce qu'il me plaisait bien et serait peut-être le compagnon de voyage que je cherchais depuis si longtemps. Je lui appris tout se que je savais de notre condition. Dmitri devient bien plus qu'un compagnon de route, il devient mon amant, mon mari, l'amour de ma vie. Parfois, son comportement me faisait me comporter avec lui comme une mère. Nous déménagions souvent, pour ne pas attirer l'attention, lorsqu'il perdait son calme et tués nombres d'humains. Nous avons vécu ensemble deux siècles. Nous n'étions pas fait pour vivre en sédentaires, le principe même de notre espèce nous en empêcher, sans compter le caractère de mon aimé. Nous avions acheté un château sur les bords du Loch Ness en Ecosse. La légende voulait qu'un monstre vive en son fond.


Je suis partit du jour au lendemain, j'ai fuit l'Ecosse pour retrouver la Transylvanie, la Roumanie actuelle. Je voulais voir mon maître, mon sauveur, mon père, comprendre se qu'il m'arrivait trouver un peu de réconfort et me laisser guider comme dans le temps. J'aimais Dmitri sans aucun doute, mais il m'exaspérais parfois au plus au point. Je devais faire le point sur cette histoire et quoi de mieux que l'endroit où tout avait commencé.
On le disait mort : Vlad Tepes Dracula n'était plus. Avait-il succombé à ses détracteurs, il y a deux cents ans ou à la peine de la disparition de sa femme ? Je n'en saurais jamais rien.
Pourtant je suis resté, une vingtaine d'année environ. Je devais faire le point. J'avais abandonné Dmitri. J'ignorais se qu'il était advenu de lui. Il ignorait où j'étais, je n'avait pas eu le courage d'attendre son réveil à l'époque, j'étais partit en pleine nuit, comme une voleuse.

Dans les années 30 j'avais décidé de rentrer. J'avais comprit que je ne pouvais pas me passer de lui. Il était tout pour moi, l'amour de ma vie; le seul capable de faire battre mon cœur si froid depuis Jonathan. Je me rendais donc en Ecosse, en espérant qu'il y est gardé notre demeure. Après plusieurs heures, je le vis rentrer en compagnie d'une jeune femme rousse. Dmitri lui sourirait, il avait l'air heureux, la jeune femme également; elle n'était pas destiné à être son repas, je sentais en elle l'odeur d'un vampire. Il m'avait donc remplacé, j'en étais persuadé, après tout je l'avais quitté sans un mot, il avait toute les raisons de m'en vouloir et de décider de refaire sa vie. Je m'en irais donc, sans le voir, j'étais incapable de lui faire face dans ses conditions. J'étais partit, j'en payé aujourd'hui les conséquences. J'ai passé les soixante dix années suivantes à errer sur Terre. Je me suis trouvé des amants, fait de nombreuses autres victimes...


Je viens d'arriver sur Chicago et je compte bien retrouvé Dmitri. Je veux en avoir le cœur net. Je veux savoir si il est toujours avec la rouquine ou si il en a trouvé une nouvelle pour me remplacer. Je veux savoir si au fond de lui il m'aime encore, parce que moi je l'aime et que vivre loin de lui mets devenu impossible. Il y a bien trop longtemps que j'agis comme si il n'était plus rien à mes yeux.
En revenant ici, je vais même retrouver une ancienne connaissance :
le comte Vladimir Tapes. Je le crois mort depuis si longtemps, le revoir sera un choc. Devrais-je faire un choix entre mon père adoptif et mon époux?