Une journée ordinaire ou presque. |LIBRE]

Sujet: Une journée ordinaire ou presque. |LIBRE] Mer 02 Sep 2020, 18:48 (★)

Une journée ordinaire ou presque.

Un village elfique est à al fois une véritable fourmilière et un endroit si calme qu'il n'est aucune difficulté à méditer sans avoir à s'enfoncer dans le fin fond de la forêt pour trouver une paisible retraite. Enfin, ce que d'autres appellent "méditation" se résume pour moi à la rêverie que mon peuple utilise en lieu et place d'un véritable sommeil lorsqu'il est difficile de s'assoupir sans risquer de ne jamais se réveiller. Pour ma part, j'ai appris à user de ces moments où je suis seul face à moi-même pour mettre de l'ordre dans mes pensées, en profitant pour me replonger dans les souvenirs qui me sont le plus cher. Des souvenirs dont la plupart se situent lorsque mes fils étaient enfants. Comme cette complicité que j'avais jadis avec Alraen, avant que le mystère un peu trop épais que je fais de mes origines ne viennent nous séparer. Ou cette première fois où Jakob m'a laminé alors que nous nous battions à l'épée. Sans oublier la fierté que je pouvais voir dans les yeux de Saleen lorsqu'elle parvenait enfin à faire quelque chose de l'idiot de Drow qu'elle a un jour été chercher dans une obscure ruelle de Chicago. Des souvenirs bien plus reposants que les cauchemars qui occupent encore aujourd'hui certaines de mes nuits, et me font hésiter à fermer l’œil, préférant parfois me rassurer en allant faire une ronde à l'extérieur, alors même que je connais les capacités de cette ile pour protéger ses habitants.

Ce qui me sort de ma transe? Des voix, trop fortes pour être celles des enfants qui jouent, à l'extérieur de mon domicile. Des voix semblant davantage prêtes à en découdre qu'à faire la paix. Je dois avouer que l'espace d'un instant, je pense à mon irascible cadet, avant de me rappeler qu'il n'est pas sur l'ile actuellement. Je décroise donc mes jambes avant de me relever, me saisissant de ma dague et de mon manteau en passant. Les elfes ne sont pas d'un naturel chamailleur donc une telle agitation, c'est tout de suite suspect. Et ce que je trouve en sortant me fait immédiatement remiser ma dague à ma ceinture. J'avais oublié cette histoire de haine qui oppose Jakob au fils du forgeron depuis à peu près 50ans. L'elfe est bien le seul être vivant de ma connaissance capable de faire sortir mon fils de son calme habituel.
"C'est quoi l'histoire?"
"L'habituel. Elberon sait où piquer pour faire sortir Jax de ses gonds."
L'habituel? S'en prendre à mon épouse en des termes peu élogieux. Tout simplement parce que ce gosse ne peut pas me voir et considère que Saleen s'est vendue à l'ennemi en m'épousant. Qu'il s'en prenne à moi, je m'en fiche, mais qu'il s'en prenne à elle, un peu moins. Enfin pour l'heure, la priorité est de les séparer. Je me glisse entre deux elfes pour rejoindre mon fils, parvenant à le faire reculer plus loin malgré le fait qu'il soit et plus grand et plus costaud que moi.
"Rentre, t'as mieux à faire que perdre ton temps avec lui."
"Il a dit..."
"Je sais ce qu'il a dit. A toi d'être le plus fin des deux."
J'encourage Jakob à me précéder d'une calotte de plus derrière les oreilles, histoire de le décourager d'y retourner, quand l'autre derrière se permet un nouveau commentaire déplacé. Celle-là, il ne l'aura pas volée. Je me retourne, le rejoignant en deux pas pour lui mettre mon poing dans les dents, profitant du choc et de sa chute à terre pour pointer ma dague vers lui, sous les murmures des elfes regroupés autour de nous.
"Fais moi ce plaisir, vas-y."
Voyant qu'il semble avoir compris la leçon, cette fois, je lève les mains en l'air pour signifier que je compte bien en rester là avant de remettre ma dague à sa place, à ma ceinture, et tourner les talons dans un bruissement de mon manteau pour emmener mon fils à l'écart.
"Qu'est-ce qu..."
"50ans que j'attends ça. J'ai beau prôner la non-violence, ça fait un bien fou."
"Maman vas te tuer."
Je l'entraine jusque dans la forêt qui entoure le village en omettant de lui répondre. Ses dires sont justes, mais je connais pire que sa mère.
"Tant que ça ne remonte pas aux oreilles de ton grand-père."
Je ris à ma propre bêtise tout en m'enfonçant davantage sous le couvert des arbres. Je crois que lui comme moi avons besoin de voir autre chose que des elfes cet après-midi. Ça tombe bien, Saleen m'a parlé d'un troupeau de licornes hier, et je comptais justement aller voir ça de plus près.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Je ne me balade jamais sur l'île, ça m'agace en temps normal. Ça ne m'agace pas, c'est surtout que ça me rappelle des souvenirs que je préfère oublier. Je suis passée à autre chose, c'est tout du moins ce que je souhaite du plus profond de mon âme. Et pourtant, je suis là dans cette forêt. D'ici une heure j'aurais atteint la falaise où se trouvait la maison de mon enfance, mais il peut se passer tellement de chose d'ici là.
Pourquoi je suis sortie de ma cabine, alors que d'habitude je reste sur mon bateau jusqu'à ce que l'on reparte, contrairement aux membres de mon équipage : une simple petite chanson qui me trotte dans la tête depuis un long moment maintenant. C'est elle qui me guide jusqu'à ma destination : une clairière baignée de lumière blanche...

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Descendre à terre? Une idée de la Captain. Pourquoi j'ai suivi? Parce qu'on a beau stationner au large de cette ile 25fois par an minimum, , descendre à terre est moins courant. Ok, j'ai du descendre deux fois. Parait que c'est bourré d'elfes ici. Ces créatures sont vraiment bizarres. Je sais, ça vient d'une fée, mais nous au moins on a un but dans la vie. Eux, à part batifoler dans les herbes hautes... Bref, fallait un rameur. Même si je crois que j'aurai été plus efficace à me servir de mes ailes comme d'une hélice. Mais on y est arrivés quand même, c'le principal.
Une fois sur l'ile? Liane avait un tuyau, apparemment. Vrai qu'à force de transporter toujours les même péquins de la ville vers l'ile, on commence à les connaitre. D'où ma réflexion première. Les elfes sont bizarres. Nous nous enfonçons un temps dans la forêt bordant la plage, jusqu'à ce que j'en ai assez de me prendre des branches dans le visage et décide de me transformer pour voleter entre les arbres. J'aime pas, c'trop sombre. On est loin des fleurs multicolores qu'on peut trouver par chez moi. Ici, on s'attendrait presque à se faire bouffer par un chat sauvage à chaque instant. Bref, je ne prête pas vraiment attention à ma direction, ma petite taille et la vitesse de mon vol me faisant trouver que la banshee n'avance vraiment pas vite. Et de cercle en cercle autour des arbres les plus proches je ne me rend pas compte que je m'éloigne, jusqu'à ce qu'un bourdonnement qui ne provient pas de moi me fasse tourner la tête en direction d'une mouche trois fois plus grosse que moi. Minimum.
Ok, qu'est-ce qui attire les mouches? Enfin là on parle plutôt d'un taon hein... j'me poserait la question une fois que je l'aurai distancé. Je me guide entre les arbres pour rebrousser chemin jusqu'à apercevoir un chapeau que je connais trop bien, et voleter autour, tentant de donner le tournis à mon poursuivant.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

La curiosité es un vilain defaut?

Venir dans ce monde est chose rare, habituellement ce sont les clients qui viennent me voir. Mais plusieurs murmures m’ont fait douter. Certains auraient entendu des, Ouï dire sur une clairière remplis de licorne. Ne vivent -ils pas cachés habituellement? En ne se mêlant pas aux autres espèces? Quelque chose cloche et c'est ce qui me fait déplacer, en survolant les murmures je découvre plus ou moins la destination. Non loin de chez les elfes. Ceux qui me regardent de haut a chaque fois en ne me faisant pas sentir à ma place.

Je marche sans réellement savoir ou je m’en vais, jusqu'à ce que j'aperçois la capitaine du Hollandais Volant, ça aussi c'est inhabituelle, je m'approche tranquillement en silence dans le village elfe, malgré les nombreux regards, certain me salue d’autre fuit mon regard… J’assiste meme a l’altercation entre un elfe noir et un autre, joli!

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Laisse moi savoir ton moindre désir et je ferrais en sorte qu'il se réalise...unlovable.... .....

Une journée ordinaire ou presque.

Entrainant mon ainé à ma suite vers la forêt, je salue rapidement le nouvel arrivé, que j'ai davantage l'habitude de rencontrer à Chicago quand je cherche mon cadet qu'en ces terres où les elfes sont prompts à expliquer aux autres qu'ils n'ont rien à faire ici. D'ordinaire, je fait partie de l'avant-garde du village, et cet homme ne se serait jamais approché aussi près sans être aperçu. Aujourd'hui, je les laisse se débrouiller. Je connais danger plus important que Matthew Savage,même si il est loin de montrer son vrai visage à ceux qui le croisent. Ce que j'en sais? Les Drows ont le mauvais gout d'avoir un lien particulier avec les démons. A défaut de l'exploiter, je sais en reconnaitre un quand j'en vois un. Même si certains spécimens des environs sont étranges, pour des démons. Bref, aujourd'hui, j'ai besoin d'air.

Notre chemin nous emmène dans la forêt que nous connaissons comme notre poche, suivant les indications fournies par mon épouse quelques jours plus tôt. L'ile a beau ne pas être très vaste, les licornes sont des êtres difficiles à repérer dans ces bois. Et il est fort possible qu'elles soient déjà reparties depuis. Mais qui ne tente rien n'a rien, et puis, ça nous fait une occasion d'explorer ces bois, même si nous ne croisons pas ce que nous cherchions au départ.

La prise de mon fils sur mon avant-bras m'arrête dans ma foulée, alors qu'il utilise le langage gestuel de mon peuple pour m'indiquer que nous ne sommes pas seuls. L'instant suivant, je capte le craquement de branches qui ne sont clairement pas brisées par la cavalcade d'un troupeau, mais plutôt par le pas lourd d'un être humain qui ne semble pas - ou plus - avoir l'habitude d'être discret en ces lieux. De quelques signes rapides, je fait signe à Jakob qu'il a su attirer ma curiosité, me taisant sur le fait que son ouïe est plus précise que la mienne. Cela, il le tient de sa mère. Moi, je lui ai transmis ma vue perçante. Ma dague quitte de nouveau ma ceinture alors que je me glisse dans le couvert des branches, parvenant à m'y dissimuler aussi bien que je l'aurai fait jadis dans les roches des tunnels d'où je suis issu. Jusqu'à avoir un aperçu de la personne repérée. C'est bien la première fois que je la croise à terre, cette femme. Je remet une fois de plus ma dague à la ceinture avant de sortir de l'ombre.

"Tu es bien loin de ton navire, Capitaine."

Un carreau d'arbalète surgit un peu trop près de la pointe de l'une de mes oreilles, pour se planter dans un tronc proche, avec une force telle qu'il serait bien mal aisé d'essayer de l'en décrocher. Je me retourne, surpris par la réaction de mon fils et la trajectoire de son tir.

"La fée t'expliquera. Capitaine."

L'arbalète se lève de nouveau alors que de nouvelles branches craquent à l'orée de notre position. Et c'est à mon tour de poser une main sur l'avant-bras de mon fils, lui faisant abaisser son arme, alors que Matthew sort à son tour du sentier. Faut croire que les elfes n'ont pas su être d'agréable compagnie. Rarement après les heurts en famille, j'ai envie de dire.

"Matthew."
"Si tu es venu me ramener mon fils, sois le bienvenu à ma table ce soir."

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

J'avais bien vu deux "trucs" voleter autour de ma tête, mais j'étais à dix milles lieux de m'y intéresser. J'étais comme appeler par un chant intérieur. Les paroles des gens autour de moi me paraissait bien loin, vous savez comme lorsqu'une vidéo connait un ralenti x0.5.

- Oui, b'soin de sortir!

J'aurais une explication de Peter ? Ok si il veut. J'avais l'impression d'avoir prit de la drogue. Pourquoi je connais les effets ? Adolescente j'avais du mal avec mes capacités.
En vlà un autre qui sort de ma droite, juste derrière moi. Je m'éloigne de lui, il empeste le démon a plein nez. Cherchez pas c'est inné chez moi, qu'il est tué ou non des gens, une certaine odeur de mort rôde autour de lui et j'aime pas ça. A croire que c'est héréditaire chez eux cette odeur. Mais bon j'le connais pas, je sais rien de lui. Il se pourrait bien que ce ne soit qu'une effluve des vies qu'il a croisé dans ces différents espaces temps.
Ewleth l’accueille dès plus cordialement, donc ça doit pas être la pire ordure qui soit, loin de là. Il remonterait presque dans mon estime, mais je suis pas crédule non plus malgré mon état.
Je continue à avancer machinalement jusqu'à l'elfe.

- Nous ne sommes plus très loin, je le sens!

Je lui parle à lui, à celui qui s'appelle Matthew, à Peter et à qui veut bien l'entendre. Je dois juste arrivée à destination. Je dirais presque que ça devient vital maintenant. Si j'exagère ? Je vous ai dit que j'étais pas moi-même.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

L'insecte est plus à l'aise que moi au milieu de toutes ces branches, plantes, et tout ce que vous voulez. Plus rapide aussi? Peut-être. Plus endurant, ça c'est sur. Je reviens en terrain "dégagé" avec l'idée de reprendre une taille qui me permettrait de prendre l'avantage, quand un courant d'air soudain fait s'arrêter net le bourdonnement incessant de la bestiole.
Je reprend taille humaine, mes ailes disparaissant dans le même mouvement, pour tourner le regard vers le carreau d'arbalète encore tremblant fiché dans un tronc d'arbre proche, et, accessoirement, dans mon poursuivant.

"J'te l'avais dit que t'allais perdre."

Y a du monde? Ah oui, vrai. Bop, deux Drows et un... truc. J'imagine que s'il connait les Drows il est aussi humain que moi. Une explication on a dit?

"Un taon. J'l'aurai eu. Mais merci quand même."

Les trois hommes tentant de tenir une conversation avec la Captaine, je les arrête tout de suite après être allé ramasser une fleur qui a attiré mon regard. On est une fée ou on l'est pas.

"Cherchez pas. C'un truc de Banshee. Y a qu'à suivre et prier pour que le macchabée soit pas trop horrible à regarder. Z'avez pas perdu un elfe récemment?"

Ok, l'humour, pas leur came. J'devrais le savoir. Il est tellement toujours droit comme un piquet ce Drow. J'sais pas si quelqu'un a déjà su lui tirer un sourire. Le second? Un peu mieux. Mais j'préfère le plus jeune membre de la famille. J'crois qu'il a du sang d'elfe dans les veines. Ça aide. Cui à l'arbalète aussi? Ben ça se voit pas, foi de demi-fée.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

La curiosité es un vilain defaut?

Je marche silencieusement en essayant de ne pas trop me faire remarquer par les autres personnes présentes. Certains reculent en me voyant arriver ou en me reconnaissant. Faut croire que je n'ai pas toujours bonne réputation là où je vais rarement pourtant je m'efforce de faire bonne impression. Fallait juste pas me chercher, c'est tout. Je n'ai tué personne en ces lieux. Je devrais peut etre ouvrir une porte du Pandemonium par ici cela me serais plus simple, lorsque je ramène l'un des fils se l'elfe noir vivant parmi les elfe blanc. Je peux les comprendre d'un certain sens. Je degage tout de même une odeurs qui n'est pas des plus habituelle pour un etre humain en apparence parce que je n'en suis pas réellement un.

Je rejoins celui qui m'accueille par mon nom avec un sourire amical. Au moins un qui était ravi de me croiser par ici.

-Bien, l' bonjour Mr. Ewleth, malheureusement cette fois, je viens les mains vides. Quelque chose m'a attiré en ces lieux et je ne saurais dire pourquoi exactement …

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Laisse moi savoir ton moindre désir et je ferrais en sorte qu'il se réalise...unlovable.... .....

Une journée ordinaire ou presque.

Je crois que Jakob n'aura pas mieux comme remerciement de la part de la fée pirate. Venant de l'une de ces créatures, ça ne s'appelle même pas du mépris, mais plutôt de l'inconséquence totale. S'il a l'air de ne pas penser avoir eu besoin d'aide, c'est tout simplement qu'il ne pensait pas avoir besoin d'aide...

"Si tu le dis."

Quelqu'un qui débarquerait ici et maintenant trouverait notre groupe bien atypique. Une fée, une banshee, deux drows et un démon... d'accord, seule la fée détonne réellement, si on s'y connait un minimum en drows...
Bref, une autre chose à savoir des fées, c'est qu'elles ne savent pas retenir la sottise quand elle est au bord de leurs lèvres. Non, nous n'avons perdu personne récemment, et si c'était le cas, je le prierai d'avoir un peu plus de respect pour cet elfe. La pointe de ma dague s'élevant légèrement dans sa direction sera mon seul avertissement.

"Et c'est un "truc de fée" de tout prendre à la légère, j'imagine? Après toi. Je préfère les fées devant mes yeux que dans mon dos."

Je le chasse d'un nouveau mouvement de mon arme, le laissant rattraper son capitaine, nous laissant seuls, mon fils et moi, avec Matthew. Oui, le racisme est quelque chose de profondément ancré dans la culture drow, et malgré ma désertion de longue date, certains a-priori demeurent. Comme? Le fait que les fées ne soient pas dignes de confiance, qu'il ne vaut mieux pas déranger une banshee en transe comme celui-là sait si bien le faire, et qu'on peut toujours essayer de se croire plus malin qu'un démon, l'expression "faire un pacte avec le diable" ne sort pas des branches d'un jeune saule.

"Aucun souci. Alraen n'est pas mon fils pour rien. S'il ne veut pas être trouvé, il n'y a qu'un drow pour lui mettre la main dessus."

Je jette un regard vers Jakob. J'ai la vue plus perçante que mes fils dans l'obscurité, mais mes yeux n'ont jamais su s'habituer à la lumière des projecteurs qui allument Chicago toute la nuit. Quand à la journée? Si les immeubles ne reflétaient pas aussi bien la lumière du jour, je pourrais prétendre que leur ombre protège mes yeux. Jakob est bien plus adapté que moi à cette ville, et si je connais mes fils par cœur, c'est bien lui qui est le meilleur pour traquer son petit frère.

"Alors suivons la banshee. Cela résoudra peut-être ton mystère."

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Je ne les entends pas, je ne les vois pas. Je n'ai pas la moindre idée d'où je vais, mais j'y vais. Peter signifie aux personnes présentes qu'il faudrait me suivre pour comprendre, que c'est un truc de banshee, qu'il faut s'attendre à ce qu'il y est un mort dans l'histoire. Je me demande si c'est vraiment ça. Je n'ai pas hurlé cette nuit, je n'ai pas ressenti ce que je ressens à la mort d'une personne, à moins qu'il ne s'agisse pas d'une personne...
J'avance. Je me prends des branches dans le visage et dans les jambes, mais même si je sens que ça me pique, je n'y songe pas plus que cela. J'ai la tête et le cœur ailleurs. Au bout de quelques minutes, je tombe sur une flaque transparente. Je pense d'abord qu'il s'agit d'eau, mais non c'est beaucoup plus gluant que de l'eau. Ça ne sent pas très bon, mais je n'arrive pas à comprendre ce que c'est. Peut-être que certain comprendront. Plus j'avance et plus il y a des flaques transparente comme ça... Il y a comme un chant dans ma tête, de plus en plus fort. Les autres ne peuvent pas ne pas entendre, si ?

Finalement au bout de plusieurs minutes nous tombons sur un cheval à terre. Il est blanc, presque aussi transparent que le liquide observé plus tôt. J'ai peur d'être entrain de comprendre. Ce n'est pas un cheval, mais une licorne. Je fais le tour. Je vois déjà des licornes qui approchent autour de nous. Je comprends enfin, c'est leur chant pour la licorne décédée que j'entends dans ma tête et tout ce liquide gluant est-il utile de le préciser était son sang. Ce spectacle est horrible et beau à la fois. J'en ai l'estomac retourné. Je me détourne de la licorne au sol pour observer ses compères qui s'approche d'elle et de nous par conséquent. Je n'ai jamais rien vu et rien entendu de si beau à la fois. Pourtant j'ai vécu plusieurs années sur l'île. Je reste scotchée, comme en état de transe. Je suis perdue, perplexe.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Le truc chiant avec la forêt, c'est que y a plein d'arbres dedans. Bravo Sherlock, t'as élucidé le mystère de l'année! Non mais sérieusement, en plus c'est pas beau les arbres, y a pas une fl... Oh qu'elle est jolie celle là! Ok, focus Peter. Au bout de trois ou quatre trébuchades, je déploie mes ailes, m'en servant pour me stabiliser quand mes pieds peinent à le faire. J'suis pas bourré non, c'est juste plein de trous, de bosses, et re de trous là-dedans. Au risque de déchirer une de mes ailes sur une épine? J'ferai gaffe. C'est précieux les ailes, faut pas faire l'andouille avec.

Ce qui ne m'empêche pas de les faire battre volontairement dans mon dis pour souffler le Drow après qu'il ai cru pouvoir me chasser (on me chasse pas, je décide moi-même d'aller voir plus loin si j'y suis), avant de rejoindre la captaine, décidant d'être ses yeux et ses oreilles pendant sa transe. Une transe qui continue alors que je m'arrête devant la première flaque transparente qui se présente devant nous. Ça me parle ce truc. Et j'crois que mon coté "créature féérique" s'affole. Du genre? Que j'ai juste envie de rentrer chez ma mère, là, même si l'ile est bien trop éloignée de la côte pour que je puisse songer rejoindre Chicago par la voie des airs.

"Captaine?"

Fini mon exubérance, alors que je crois comprendre de quoi il retourne quelques instants avant qu'une forme au sol ne me donne confirmation de ce que je pressentais. Même mes ailes retombent mollement dans mon dos, paraissant soudain plus ternes que jamais. J'suis peut-être pas un fervent défenseur des contes et légendes des temps jadis, ayant même oublié la plupart de celles que ma mère me racontait quand j'étais haut comme trois pommes, mais tout le monde sait que les licornes sont des créatures sacrées. On touche pas aux licornes, merde!

"On peut pas la laisser là." Un souffle, plus pour moi-même que pour les autres, avant que je ne relève le regard vers tous, cherchant une réponse quelque part. "Quelqu'un sait comment on inhume une licorne avec tout le respect qu'on leur doit?"

Pragmatique? Pommé en vrai. Par la fée bleue, qui peut bien vouloir s'en prendre à une telle créature? Même les démons tomberaient pas aussi bas, pas vrai?

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

La curiosité es un vilain defaut?

J’écoute l’elfe noir en silence, si une personne ne veux pas être retrouvé elle ferras tout en son pouvoir pour ne pas être retracer, quoi qu’un sort de traçage, je lui aurais mis la main dessus si l’idée m’y serrais venue, mais non j’ignorait que son fils se retrouvais dans les rue de Chicago, s’il avait passé par les porte du Pandemonium je l’aurais sue tôt ou tard. Du moins c'est ce que je me dit après tout.

Lorsque la capitaine ouvre la marche, je les suis tranquillement. Ignorant ou elle nous mènera. Je ressens quelque chose que je ne suis pas habitué à ressentir mais je ne peux pas dire quoi à proprement parler. Au moins j’ai pris soin de m' habiller plus ou moins en situation. Lorsque le groupe s'arrête, j’hume l’air et contourne celui qui me «barrait» la vue, j’ai beau être grand mais cette fois je ne voyais pas trop ce qui se passait au sol.

Par le Seigneur Obscure, que s'est-il passé par ici!? Je mets mes sens en alerte et je rencontre le petit groupe qui nous entoure lentement. A la demande de la fée, je fouille dans ma mémoire, okay cela me demande plus que je le pensais. Ses écrits magique en sont bien loin dans ma tête.

-Soit elles nous demandent de l’aide, soit elles veulent qu’on s’en aille..

Mais je continue a repassé les vieux grimoires en tête juste au cas ou. Comment communiquent-elles?

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Laisse moi savoir ton moindre désir et je ferrais en sorte qu'il se réalise...unlovable.... .....

Une journée ordinaire ou presque.

Nous marchons depuis un moment déjà, aucun de nous ne prenant vraiment gare à ses pas , lorsque les deux pirates s'arrêtent soudainement sur leur chemin. Et je pourrai jurer que la fée a tout à coup égaré sa nature. J'ignorais que telle créature pouvait être sérieuse, mais apparemment, elles en sont capables.
L'odeur du sang attire mon attention avant que mon regard ne se pose sur la carcasse de l'animal au sol, et je dépasse la fée interloquée et la banshee dont l'esprit doit toujours se trouver entre deux plans d'existence pour me diriger vers la licorne, m'agenouillant à coté d'elle pour l'examiner de plus près. Y toucher, assurément pas. Je doute que les autres apprécieraient mon geste. Je me contente donc d'un examen visuel, utilisant la garde de ma dague pour écarter les crins dissimulant la plaie probablement mortelle sur son encolure.

Je tourne le regard vers mon fils, debout derrière moi, et me redresse avant d'utiliser le langage gestuel des drows, que j'ai su lui apprendre au fil des années, pour avoir son avis sur la question sans y mêler le reste du groupe. Utiliser la langue Drow? J'ignore précisément les connaissances linguistiques de démon qui nous accompagne. Finissant par renvoyer Jakob au village de quelques autres gestes aussi subtils que précis, autant pour prévenir les elfes de la macabre découverte que pour répondre à la question de la fée. Puis par reprendre la parole dans une langue connue de tous.

"Je connais cette licorne. Mon épouse lui a soigné un pied-bot il y a de nombreuses années. Ce n'était qu'un poulain à cette époque. Il a longtemps tourné autour du village. Sa mort sera une perte immense pour les elfes."

Saleen saurait me reprendre en m'interdisant de m'exclure de ces elfes dont je parle. Mais, même si je me sens membre de cette communauté à part entière - et croyez bien que ça a été compliqué -, j'imagine fort mal les regards extérieurs tournés dans ma direction comprendre que "mon peuple" désigne les elfes, et non les Drows. Chacun sa croix à porter.

"J'ignore quels sont les rites en vigueur, mais le village lui rendra hommage, soyez-en certains. Matthew? Alraen est un elfe, quoiqu'il en pense. Sa place est ici, aux cotés de sa mère."

Pour ma part? Je n'ai pas franchement envie de revenir en ces lieux pour découvrir que qui ou quoi que ce soit ai eu l'audace de se servir sur le corps de l'animal. Certainement que le troupeau ne va pas apprécier ma présence, mais je compte bien rester aux alentours en attendant que d'autres ne viennent. Même si j'ignore encore totalement la suite des opérations. Si les Drows sont friands de cérémonies à la gloire de leur déesse, ils sont plus avares d'hommages rendus aux leurs tombés sur une lame... car là est la mort la plus naturelle pour un Drow...

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Je sors enfin de cet état de transe. Il me faut quelques instants pour retrouver mes esprits. Je n'ai pas le cœur le plus pur au monde, il est étonnant qu'elle n'est pas préféré être entendu par des elfes qui ont plus tendance à écouter leur environnement et étant plus proche puisque habitant en grande majorité sur cette île. Peter m'interpelle, je ne sais pas quoi répondre. Non j'ignorais totalement ce qu'il fallait faire, je préférais donc garder le silence pour ne pas interrompre la pensée des autres personnes et ne pas non plus rompre ce moment magique au delà de tout.

Ils échangent un petit moment sur la situation et sur ce qu'il convient de faire. Je gratifie le drow d'un léger sourire pour le remercier de cette nouvelle. Je sais qu'ils s'en occuperont comme il se doit. Encore une fois je ne suis pas un ange, mais je sais apprécié et respecter je crois les belles choses de la vie. Il faut être un fou pour commettre un tel crime. Je crois que même les démons ne ferait pas une telle chose... preuve en est celui qui se promène avec nous. Je le sais pas, mais je vous ai dit c'est plus compliqué que ça, je le ressens au fond de moi. Je me tourne vers lui pour répondre à sa question :

- Je crois que si elles ne voulaient pas de nous elles n'auraient pas chantaient pour nous. C'est leur chant qui m'a amené jusque ici, je le sais maintenant. Je ne me souviens pas de tout le chemin parcourus, mais j'imagine qu'elle était dans un endroit trop en retrait pour les elfes en tant normal, je ne sais pas. Et puis les banshee ça court pas la campagne, pour faire le lien entre elles et nous, elles devaient avoir besoin de ça. Si elles avaient pu se débrouiller seules, nous ne serions pas là je crois...

Je dis ça sans aucune certitude, c'est juste ce que je pense avoir comprit. J'ignore ce que nous devons faire pour la suite du programme. Je ne tiens pas à mal faire les choses pour les contrarier.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Vous connaissez cette légende selon laquelle une fée meurt quand on dit qu'on ne croit pas en son existence? J'ignore si elle a un fond de vérité, et j'espère ne jamais le découvrir, mais là tout de suite, j'ai envie d'être ailleurs. Comme si une chape de plomb s'était soudainement abattue sur mes épaules à la découverte du sort de cette licorne. Plus encore que les fées, les licornes sont symbole de paix et de pureté. Demandez à un gamin de vous dessiner une légende, et il vous fera l'un de ces chevaux cornus... ou un pokemon, mais cette génération est perdue d'avance. Bref, je crois que je laisse mon esprit divaguer pour ne pas voir la réalité de ce qui est devant moi, mais je finis tout de même par attraper le bras de la captaine d'une main tremblante, ayant besoin de quelque chose à quoi me raccrocher.

"On peut s'en aller?"

Un murmure, une supplication, j'en sais rien, alors même que même la voix du drow, faisant pourtant des efforts pour rester factuel, semble teintée d'une émotion dont j'ignorais ces êtres dotés. Ok, celui-là traine avec les elfes, il doit pas être vraiment "normalement constitué" pour un drow... et me revoilà parti à divaguer.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

La curiosité es un vilain defaut?

Je passe et repasse mes vieux grimoire en tête, tout en restant attentif, je leve les yeux vers l’elfe noir. Je garde mes mains dans les poches combattant l’envie d’obtenir un crin de licorne comme sans doute plusieurs. Obtenir une donation d’une licorne est un honneur en soi et je saurais me faire patient.. Si vous voulez obtenir leur haine, voler leurs un biens, on s’en reparlera. Je préfère rester en bons termes avec eux.

-Il saurons quoi faire en effet… Si vous avez besoin d’aide, faites le moi savoir tout de même…

Parce que oui, cette découverte m'a touchée et mes connaissances peuvent sans doute être utiles. Je ne fais pas partie de ses démons sans cœur ni rancune. Je verse dans l’occulte depuis un bon nombre d’années ont peut en voir le résultat sur le Pandemonium par exemple. Ils peuvent sans doute ressentir mon aura magique à travers moi, je ne le cache pour personne. Je reviens vers le petit groupe.

-Partons, laissons les… Retournons au Hollandais…

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Laisse moi savoir ton moindre désir et je ferrais en sorte qu'il se réalise...unlovable.... .....

Une journée ordinaire ou presque.

J'acquiesce en silence au commentaire de la banshee. Sans doute y a t-il du vrai dans ses paroles, mais, malgré la formation que j'ai reçue par le passé concernant nombre de races de la surface, je ne peux pas dire que j'y connaisse grand chose en banshees. Enfin, le B-A-BA du moins, mais de là à savoir le lien que des licornes pourraient trouver à avoir avec l'une d'entre elles... je sèche totalement.

Le démon et la fée étant d'accord entre eux pour retourner au Hollandais Volant - notez qu'être témoin de ce genre d'accord doit être rare, et sans doute unique dans la vie d'un elfe noir, entre nous - alors que la pirate affirme de son coté être incapable de retrouver le chemin parcouru jusque là, je jette un regard en direction du troupeau, tentant de leur faire savoir par mon attitude que nous ne les abandonnons pas, que d'autres viendront bientôt les rejoindre pour prendre la relève. Connaissant la capacité de mon fils à se mouvoir dans les bois, et la vitesse à laquelle les elfes peuvent se mettre en branle quand la situation le nécessite, sans doute ne seront-elles seules que quelques minutes, à peine. J'accepte donc de revenir vers le petit groupe, prenant d'office la tête de l'équipée. Cette ile, j'en connais suffisamment chaque parcelle de terrain pour savoir retrouver mon chemin, d'où qu'on démarre.

"Je vous ramène, si vous le souhaitez. Je connais un sentier plus rapide que celui que nous avons utilisé pour venir jusque là."

La route jusqu'au navire? Je dirai simplement qu'elle se passe sans embûches, rien de plus à déclarer, si ce n'est un aperçu fugace de certains de mes compatriotes traversant les bois pour rejoindre les lieux du crime.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

Peter nous supplie presque de partir et les deux autres acquissent. Je n'ai pas envie de partir, pas comme ça. Pourtant je vois le fils de l'elfe noir passer à travers l'épais feuillage et je ne peux qu'abdiquer. Je comprends qu'il est allé prévenir les elfes et qu'ils ne tarderont pas à arriver. Je ne doute pas qu'ils prennent soin du corps de la licorne décédée, mais e trouve tout de m^me bizarre, voir mal poli de partir ainsi. Ne me demandais pas de vous expliquer pourquoi, mais je pense qu'elle mérite mieux que d'être laissée seule comme ça, aussi court fut ce temps.
Je traine des pieds et reste attentive à moindre bruissement de feuille pour y déceler l'arrivée des elfes pour prendre le relais, mais même s'ils arrivaient aussi vite je ne doute pas que mes simples horaires de banshee ne les entendraient pas tellement ils savent se montrer discret, de pas leur nature. Ewleth regarde de gauche et de droite et semble voir quelque chose qui m'échappe et échappent également à nos comparses. Nous arrivons sans embuches jusqu'au Hollandais et je me sens soudain plus légère. J'en conclu que nos amis elfes sont arrivés à destination et que les licornes ont pu ainsi apaiser leur crainte. Je retrouve partiellement le sourire me sentant moi-même plus calme de fait.

- Merci beaucoup Matt. Je pense qu'elles ont apprécié notre venue, d'autant plus celle d'un démon.

Loin de moi l'idée de lui être désagréable, mais il est de notoriété publique qu'un démon n'est pas des plus empathique.

- Je vous offre un verre ! Venez !

Nous remontons sur le navire et je les invite dans les cuisines ( plus d'espace) et leur offre une choppe de mon meilleur rhum. Ils ont aops le choix de la boisson ? Mes cales sont pleines de rhum c'est quand même pas ma faute.

Psychose.

Une journée ordinaire ou presque.

La curiosité es un vilain defaut?

Je rejoins le petit groupe en silence, en fourrant mes mains dans les poches pour ne pas être tenté de faire quelque chose que je pourrais regretter ou intenté à ma vie. Je sais reconnaître les signes qui font que je ne suis pas le bienvenue à cause de mes origines. Je les rejoins tranquillement au moins je sais qu’elle existe, la chance d’en revoir une est extrêmement mince si je me retrouve seul à cause de ma race qui n’est pas des plus bienveillante, même si je m'efforce à être le plus neutre possible. Pendant que je marche, je sens toujours quelques regards sur nous ou plutôt sur moi jusqu'à ce qu’on soit assez loin du troupeau. Elle ne m’acceuillerons pas bras ouvert. Lorsque la capitaine m’adresse la parole, j’hausse les épaules comme quoi j'ai l'habitude d'être regardé de travers.

-Elle incarne la pureté, je n'étais certainement pas le bienvenue sur leur territoire, je sentais le regard des autres dissimulé jusqu'à ce qu’on soit assez loin d’eux… Même si je dissimule mon aura démoniaque, elles sauront que je mens sur mon identité, chose que je ne leur ferais jamais….

Le navire en vue, je me sens libéré d’un poids en sortant les mains de mes poches, au moins d’ici je ne tenterais rien de travers. Je remercie l’elfe noir pour cette visite qui a du s’ecourté avant de monté a bord, en lui promettant de lui renvoyé son fils deserteur si je le croise a l’hotel. Je ne refuse rien à la mention d’alcool. Mais ce que j’ai pu voir un peu plus tôt m’a rendue un poil nostalgique

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Laisse moi savoir ton moindre désir et je ferrais en sorte qu'il se réalise...unlovable.... .....

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