Un oeil partout - ft Rampa

Vladimir & libre

Un oeil partout!

Depuis mon arrivé dans cette ville j'avais promis d'en faire le tour complet. J'étais donc allé rendre visite, la semaine dernière au protecteur d'Illusk, avant cela j'étais allé sur l'île mystérieuse grâce au Hollandais Volant et me voilà devant la statut de Lincoln pour me rendre sur le marché des fées. Ces petites créatures fragiles et insignifiantes ? Je ne m'y frotterais pas si ce n'est pas nécessaire. Je veux juste savoir comment ça se passe, si il y a du ménage à faire, si il y a un semblant d'ordre à réinstaller. Je suis capitaine de police après tout. Bon d'accord j'extrapole sur ma mission, mais je suis aussi au service de quelqu'un (noté que c'est une première pour moi) et je ne compte pas le décevoir. Non parce que j'ai peut-être mille ans, mais je ne suis pas grand chose face à un démon, alors un démon supérieur comme lui, je fais pas le mariole voyez! Je suis mort en un claquement de doigts si il le souhaite. Et j'ai beau me plaindre parfois de ma trop longue existence, de mon ennuis, mais ça me ferais encore plus suer de mourir; pas maintenant que je commence à retrouver des membres de ma "famille".

Tout ça pour dire que je me trouve devant le statut de Lincoln et que la porte s'ouvre assez aisément devant moi. Ça se voit tant que ça que je connais leur secret. A moins que ça ne soit le : "Ouvrez moi!" Qui est fait son p'tit effet. Me voilà miniaturisé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il y a de tout et quand je dis de tout c'est de tout. Des êtres que je n'avais jamais croisé auparavant. Il y en a même à la peau rouge ou bleu. Une espèce de démon probablement ou d'élémentaire comme j'ai pu en voir à Illusk. Je comprends qu'ils sortent pas d'ici.
Je ma ballade dans la rue principale. Je regarde les étales, je salue les marchands et surtout j'observe, rien n'échappe à mon nez fin, à mon regard perçant...

Je ne fais peut-être plus que quelques centimètres de haut pour les circonstances, mais je reste terrifiant, un mélange entre scarecrow et l’homme torche. Le regard blanc, vide, ce ne sont que des orifices qui laissent deviner que je les observe brûlant de la flamme blanche la plus pure. Il n’existe plus aucune lèvre pour dissimuler mes dents en un large sourire. Autant de crocs effrayants prêt à arracher la moindre gorge. Je me tempère sur la quantité de flammes qui lèchent mon corps pour ne pas mettre à sac tout le marché des fées.

  « Bordel, tu vas me le trouver cette dent de basilic, si j’étais toi, je n’essaierai pas de voir ce que cela fait lorsque je perds patience. »

Ma voix est rauque, comme un grognement sans que mon visage ne bouge le moins du monde, cela accentue le côté malaisant de ma forme véritable. Je toise de toute ma hauteur l’immonde sous démon qui s’occupe d’une partie du marché noir. Une vermine qui peut être remplacé à tout instant et ferait mieux de suivre les ordres s’il ne veut pas finir au fourneau. La ruelle sombre dans laquelle nous nous trouvons ne lui donne aucune échappatoire, je barre la seule sortie qui permettrait de rejoindre le reste du souk. Il glane un regard par-dessus mon épaule et je devine que quelqu’un est en train de nous observer. Je n’aime pas les oreilles qui trainent et me retourne brusquement pour faire face au trouble-fête. Un grognement m’échappe. Ce n’est qu’un vampire.

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Vladimir & Rampa

Un oeil partout!

Un être tout noir, avec des flammes. ok ça c'est flippant. J'ai jamais rien vu de tel. Enfaites après presque un millénaire j'ai surtout rencontré des vampires, des loups, des chasseurs et des sorcières, hors il existe des dizaines d'espèces différentes qui passe inaperçu à nos yeux. Même lui il a peut-être une autre apparence hors de ce marché. C'est comme mon employeur : un démon, assez connu apparemment dans son monde; bin c'est un démon, je me demande à quoi il ressemble vraiment. Et donc ce "truc" noir, je me demande ce que c'est. C'est peut-être ça un élémentaire!
Je reste un moment à l'observer de loin. Il n'est visiblement pas enchanté par le temps d'attente imposé par le marchand. Je reste à distance. Je suis seulement là pour observer aujourd'hui, je ne cherche pas la bagarre. Je veux juste en savoir plus sur ce monde. Comme si il était pas déjà assez compliqué avec des monstres comme moi...

La "chose" se retourne vers moi et grogne... ok pas rassurant. Pourtant je me rapproche néanmoins des dits individus. Il y a quelque chose en eux qui m'attire. Probablement ce côté du mal en moi que je repousse dpeuis tant d'années pour les beaux yeux de Mina. Je me suis montré bien plus sage avec elle, que les premiers siècles de ma vie. elle m'a changé, plus que je ne veux bien l'admettre, mais il y a toujours une partie de moi qui pousse vers le sombre.

- Il est tellement stressé votre gars, vous allez rien tirer de lui là.

Enfin bon je dis ça ... je dis rien comme dirait l'autre. J'ai toujours été un peu sanguin, alors je peux comprendre, mais j'ai aussi comprit une bonne partie de la psychologie humaine, sauf que ce gars là à rien d'humain et ça j'en sais rien. Il sens bizarre, mais ça s'arrête là, je décèle pas encore la magie avec mon odorat, ça serait sympa pourtant; ça m'éviterait certaines galères. Je ne compte pas m'éterniser. Je suis sur le point de reprendre ma route, ne songeant pas à me mêler à cette histoire qui ne me regarde en rien.

Le trouble-fête ne se rend t-il pas compte de qui il affronte ? Un autre insouciant qui se pense au-dessus de ses maîtres. Oui, je considère comme inférieur tous ses êtres terrestres, qui ne connaissent rien à l’enfer et qui errent juste sans but autre que le leur. Mon informateur profite d’un moment de distraction pour échapper à ma vigilance et passe par une porte dérobée au bout de la ruelle. J’ai envie de fracasser le petit crâne fragile du vampire …
 « Si tu es si fort, tu n’as qu’à me trouver ce que je demande maintenant que par ta faute l’autre s’en est aller »
Je n’aurais pas beaucoup d’effort à faire pour retrouver la vermine, mais cela me semble plus drôle de m’énerver sur le nouvel arrivant et lui faire payer son intrusion. Dans ma forme démoniaque, je peux me permettre de le toiser de haut, 2m40 en impose forcément et surtout taillé dans un morceau de lave en fusion. Je me dirige vers lui d’un pas lourd non sans maintenir un regard sévère sur lui.
 « Donne ton nom démon, tu parles à Rampa, sous les ordres de Lucifer lui-même. Je te conseille de te tenir. »
Je n’y vais pas avec des pincettes et j’aime mieux savoir qui s’adresse à moi, je ne connais pas le visage de ce dernier, mais quelque chose me dit qu’il n’est pas familier avec l’endroit. Le marché des fées peut petre source d’émerveillement, mais comme le chemin de traverse … autant savoir que l’allée des embrumes n’est jamais bien loin et qu’il vaut mieux ne pas trop s’éloigner sans connaître.

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Un oeil partout!

La chose devant moi se retourne et je découvre enfin son visage, enfin son visage c'est vite dit. Disons ce qui fait office de visage. Il a des yeux et une bouche c'est déjà pas si mal. Celui qu'il avait entre les mains déguerpit aussi vite qu'il a eu le dos tourné. J'avale assez difficilement ma salive. C'est déjà pas simple de ne pas tourner de l’œil en le voyant, alors parler c'est encore une autre paire de manche.
Je tache de reprendre contenance. Je le regarde droit dans les yeux, enfin dans les orbites.

- On doit pouvoir vous trouver ça.

Je compte bien y gagner autre chose, même si pour l'instant je ne dis mot. Il me demande ensuite qui je suis, avant de se présenter lui-même. Un démon ? Moi ? Il a fumé quoi celui-là ?

- Vladimir Tapes, dit l'Empaleur.

Lui c'est Rampa ? Oui si il veut. Bizarre comme non, mais bon pour une créature de son envergure ,c'est peut-être assez banal, je ne saurais pas dire.
Que je me tienne ? C'est à moi qu'il dit ça. J'ai été Comte de Transylvanie et intérieurement je le suis toujours. J'ai gardé la même jeunesse physique et surtout les mêmes de traits de caractère qu'à l'époque, alors qu'on ne me dise pas à moi de me tenir. J'ignore à qui il croit s'adresser, mais il a beau faire un mètre de plus que moi, je ne vais pas lui faire le plaisir de plier le genou face à lui.

- Vous cherchiez quoi ?

Je n'avais pas pour habitude de martyriser les gens pour obtenir ce que je souhaite, si torture il y avait elle était faite par d'autre. J'évitais de me salir les mains. Quand j'entrais en scène s'était plus fin que ça.

J’ai franchement envie de lui tapoter sur la tête … un bon petit chien de garde, il a intérêt à répondre à mes attentes. Les bêtes récalcitrantes … je les abats. Je n’ai pas le temps de jouer avec un ignorant qui compromette mes plans. Il se croit téméraire de me tenir tête, alors que tout ce que je vois c’est qu’il se plie à ma demande.  Je préfère de suite lui contextualiser ma demande, poser un cadre …

« je te conseille cette fois-ci de bien écouter, d’apprendre à rester à ta place et tout se passera pour le mieux … »

Je m’approche de lui et plante mon regard dans ses iris bleutés.

« Une dent de basilic. Je me fiche de comment, où et le prix. Tu te démerdes mais tu me trouves cette foutue dent. »

Pourquoi ? cela ne regarde que moi et moi seul. J’ai mes plans pour une petite fête explosive … littéralement. Une envie de mettre le feu au poudre dans les projets de Azazel, mais aussi une envie de m’amuser et pourquoi pas de faire plaisir à Lucifer par la même occasion. Après tout, il n’y a qu’à lui que je rends des comptes véritablement. Tous les autres ne sont pour moi que des personnages secondaires qui ne méritent qu’à peine mon attention et s’il faut exterminer la vermine, je le fais à grand coup de lance flamme.

« Je m’arrangerai pour te retrouver et récupérer ce qui m’est dû. »

Je lui adresse un sourire, sans doute le plus terrifiant qui lui sera donné de voir de sa longue vie de vampire. Un sourire fait de feu, léchant les berges vierges de toutes lèvres qui barre le bas de mon visage.

Délaissant le vampire à cette information, je lui tourne le dos et repars du marché caché, au loin, je reprends ma forme humaine avant de regagner le monde des hommes. Un dernier réajustement de cravatte et me voilà prêt.

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Vladimir & Rampa

Un oeil partout!

Si il m'effraie? Légèrement. Si je suis inconscient ? Fort probablement. Je ne dis rien, je me tais, je l'écoute simplement m'expliquer ce qu'il attend de moi. Il veut une dent de basilic ? Le basilic, le grand serpent des légendes ? Un peu comme celui du lock Ness ( oui je viens de comparer un serpent et un dragon des eaux).
Pourquoi il veut à ce point là une dent d'un tel monstre ? Qu'est-ce que ça lui apporte ? Un petit sortilège ? Il se rapproche de moi, me regarde de haut et là j'avoue que le stress monte. Un tel démon pourrait me tuer sur place, m'écraser d'un simple geste, je ressens sa chaleur, sa puissance c'est assez intense.

Je reste stupéfait devant son sourire. Je tente de ne pas montrer que la peur m'envahit totalement désormais. J'ai été le pire des imbéciles d'intervenir dans cet échange, grand mal m'en prit. Mon cœur, si tenté que j'en ai encore un s'emballe, je l'entend frappé mes tympans comme jamais. Il finit de me dire qu'il saura où me trouver avant de disparaître.
Je n'ai rien dit de plus, c'est inutile, j'ai bien peur de ne faire que m'enfoncer. Ne suis-je pas censé être le plus sage des nôtres de part mon âge et mon expérience. Je ne suis qu'un imbécile.

Il disparaît et je me retiens contre l'étal du marchand qui a prit la fuite précédemment. Tu m'étonnes, je comprends mieux maintenant. Dans quoi me suis-je embarqué ? Je prends quelques secondes pour me remettre de mes émotions avant de décider que j'en ai assez vu pour aujourd'hui et de prendre la route de la surface pour récupérer l'air qui me fait défaut (sans oublier que normalement je n'en ai pas besoin), mais là tout à coup cela me paraît vital.