Have a sit Darling - ft Mélinda & James

Have a sit darling - ft Mélinda & James

J’suis fourbu, brisé, cassé, mais le genre de fatigue qui fait plaisir au plus haut point. J’ai bossé sur un nouveau projet, une barrière avec des fleurs en fer forgé pour un parc pour enfant. Le truc qu’il faut efficace et pas trop dangereux, avec de la couleur et pas trop de contraintes de la part de mon employeur. La ville me demande souvent des contrats de ce genre pour parer ses rues. Ça m’éclate et les dead line sont plutôt cool. Moralité, j’ai finis les dessins la semaine dernière et commence aujourd’hui à mettre ma forge en route pour confectionner l’objet en question.

L’été arrive à grand pas, le feu brûle dans ma forge et j’ai incroyablement chaud, alors oui, j’suis suant, dégoulinant et torse nu pour éviter de m’évanouir sous la fournaise. Mon marteau frappe contre la pièce que je travaille et je n’entends pas la délicate créature qui franchit le seuil de la porte.

Les étincelles fusent toujours et je finis mon travail sous son regard, mon casque m’empêchant de me blesser au visage. Pour ce qui concerne des brûlures superficielles sur mon torse, j’ai un milliers d’onguent concoctés par mes soins à appliquer à posteriori. Satisfait, je relève mon masque et contemple la pièce que je fais tourner en tous sens entre les pinces qui la retiennent. Je la trempe dans l’eau pour la remettre à température décente et la repose sur l’établi, ce qui m’oblige à me retourner. Un sourire se dessine sur mon visage alors que ma belle se dévoile. Elle aussi à chaud et ses longues jambes sont apparentes grâce à son short et j’avoue qu’un frisson salvateur me parcours.

« Hey ! »

Je retire mes gants, mon masque et essuie la sueur qui me coule sur le visage, faudra qu’elle repasse pour la vision sexy, j’ai tout d’un élémentaire de sueur pour le coup. Mais ça m’empêche pas de me pencher vers elle et déposer un baiser sur ses lèvres sensuelles et d’une incroyable fraîcheur.

« Je te croyais partie pour la journée. »

Je jette un œil sur mon poignet pour me rendre compte que je n’ai pas ma montre, heureusement quand je forge sinon elle finirait en bouilli sans doute. Pas que je sois un bourrin, mais j’y vais de bon cœur et c’est la même pour les éraflures, écorchures et autres tentatives involontaires qui contribuent à ajouter des cicatrices à mon corps. Je profite de sa présence pour me dire qu’il est grand temps de faire une pause et laisse la braise se consumer alors que j’attrape une serviette afin d’éponger l’humidité qui m’englue drastiquement.

J’en profite pour m’avachir dans l’un des vieux canapés de cuir que j’ai dégoté pour décorer ma pièce à côté de celui de ma douce. Pour faire simple l’endroit pourrait passer dans le projet blairwitch, c’est une sorte de cabanon – véranda décrépit qui s’ouvre quasi complétement en été, décoré d’un côté avec ces vieux canap’, une table basse et un réfrigérateur accueillant bière et autres rafraichissement. Tout ça qui tranche grandement avec la partir purement pratique, meule, enclume, soufflet et cheminée, le tout dans un style rudimentaire et construit par mes soins, mais d’une robustesse que je n’échangerais en rien contre un design plus tendance. Je ferme les yeux et regrette immédiatement de pas avoir choppé une bière blanche au passage. J’en saliverais presque, mais mon corps refuse de bouger dans l’immédiat et je me contente d’écouter Mélinda me répondre.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Il est là devant moi. Il est en plein boulot pour la mairie. J'adore le regarder travailler. Je pourrais y passer des heures. Evidemment en cet instant, pour n'importe qui il est loin d'être charmant, mais moi c'est comme ça qu'il me plait... au naturel, dans son élément. Je reste ainsi plusieurs minutes à l'observer sans qu'il ne puisse me voir, me tournant le dos, mais c'est pas grave, j'adore son dos et j'adore sentir son odeur aussi et là avec la chaleur et donc la sueur, j'ai même pas à user de mes capacités féline. Et puis ça veut aussi dire que c'est l'occasion d'une douche en amoureux... Mais là je m'égare.

Il se tourne enfin vers moi, lorsqu'il pose la pièce qu'il vient de faire. J'ai les mains dans le dos, accolée contre la porte. Il enlève tout ce qu'il peut et à mes yeux ça a tout d'un streap. Il me salue de son plus charmant baiser. La sueur s'est salé. Ok là je deviens grave, mais j'y peux rien!

Il me dit qu'il me croyait partit pour la journée et ça à le don de me faire sortir de mes pensées "impures". Je soupire.

- Et moi donc ! Ils ont annulé au dernier moment. Granger et Sullivan ont été malade toute la nuit et le boss se sentait pas bien ce matin non plus. Du coup il suppose une intoxication alimentaire ou je ne sais quoi à leur soirée d'hier. Donc si c'était pour y aller juste avec Molly on voyait pas trop l'intérêt. Donc on a juste fait une matinée au bureau avec la paperasse et cet après-midi rando au niveau de la Thames. On a rien vu de particulier. Molly pensait peut-être pouvoir y trouver une piste sur les jeunes femmes disparu dont le détective m'a parler l'autre jour tu sais...

Et je ne lui ai pas envoyé de message pour le prévenir de tout ça parce que d'un je lui envoie plus des messages toutes les cinq minutes comme lorsqu'on s'est mit ensemble - même si en vrai je lui en envoie souvent quand même^^ - et de deux je voulais lui faire la surprise.

- Et toi quoi de neuf ?

Tout en lui demandant ça, je fais un détour par le frigo dont je sors deux bières avant de le rejoindre sur le canapé et je m'asseois. Pour une fois j'ai pensé à prendre le décapsuleur qu'il a laissé sur le frigo. Je décapsule la première avant de la lui tendre et fais de même pour la deuxième. J'en bois une gorgée. C'est des plus rafraichissant.

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Mes yeux se perdent dans le vague alors que je remets des visages sur les noms qu’elle cite afin de me faire une image de sa journée et celle de ses collègues. Je préfère savoir qu’elle a échappé aux maux des autres, mais cela ne présage pas un retour à la normale pour l’équipe de rangers. Je grimace en pensant à leur misère.

« J’espère que ça va vite passer … c’est ni amusant pour toi, ni pour eux et tu vas vite avoir fini de tout trier à ce rythme … »

Je laisse un blanc concernant l’enquête avant de finir par lui répondre.

« Tu me crois si je te dis que j’aime pas te savoir dans les bois à cause de ça … Je sais que tu gères, mais ça m’angoisse ces conneries … Soit il t’en a trop dit, soit pas assez, mais j’arrive aps à croire qu’il y ait un humain qui s’amuse à faire ce genre de trucs et j’imagine forcément le pire. »

Bon, Mélinda est clairement femme à pouvoir s’occuper d’un adversaire, j’ignore jusque quel point, mais ma femme est incroyablement forte. Je ferme les yeux et me débarrasse de mes peurs inutiles. Il est beaucoup plu pertinent de lui faire confiance et ne pas laisser de telles inepties me contrarier. Ce détective vampire m’inspire vaguement quelque chose, mais je ne suis même pas sûr que Mélinda ait eu son nom. Je hausse les épaules et laisse courir l’idée que c’est possiblement le mari de Nath tout simplement. Je lui demanderai à l’occaz’.

A sa question, je mordille ma lèvre nerveusement et tourne un regard coupable vers elle. Pas que j’ai fait quoi que ce soit de mal, mais plutôt une pensée que je n’arrive pas à chasser, une culpabilité sourde sur mes sentiments. Je tends la main lorsqu’elle me donne une bière et la remercie en silence d’un simple signe de tête alors que je me réjouis d’avoir une femme aussi prévenante et qui partage mon amour pour l’orge et le houblon.

« Je suis passé rapidement à la boutique ce matin pour vérifier qu’il ne me manquait rien demain quand j’y serais et j’ai eu la visite de Cole. »

Je baisse le regard un tantinet gêné alors qu’il n’y a pas vraiment de quoi l’être, mais bon. Cole est beaucoup de choses. Un collègue, un ami, un ex, un camarade de classe … aujourd’hui, il reste un collègue et sans doute bien plus.

« On a un peu discuté, il est en ville pour une semaine. Je t’avoue que ça m’a fait bizarre, je m’attendais pas à ça. »

Ça réveille des choses, c’est sûr et tout particulièrement des fantasmes débiles. Je sais que j’aime Mélinda et que mon bonheur avec elle n’est à aucun moment remis en question, mais le revoir, ça m’a rappelé aussi tout ce que j’ai perdu en quittant Montréal, surtout qu’on ne s’est pas quitté parce qu’on ne s’aimait plus ou quoi que ce soit du genre. Alors oui, j’ai un peu cogité pendant que je forgeais malgré tous mes efforts pour me le sortir de la tête. Peine perdu, à peine qu’elle me demande ce qu’il y a de neuf que je repense immédiatement à cela.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

- Ah bin ça va que c'est le fort de personne la paperasse et qu'on a de quoi faire encore au moins demain matin. Mais bon normalement ils seront de retour, alors on les laissera peut-être eux faire ça pour pas reprendre le boulot trop vite et nous on gèrera la prévention au collège.

Et j'en salivais d'avance. Je préférais mille fois gérer une bande de gamin (même s'ils sont parfois turbulent) plutôt que de gérer la paperasse. Ça me hérisse le poil rien que d'y penser ! Mais bon là aujourd'hui c'était l'occasion rêver et puis ça fait partit du taf il paraît.

Nous en venons à parler de l'affaire de disparition, c'est moi qu'est amené ça sur le tapis. Ça fait partit de mon boulot, mais j'en oublie parfois que je ne suis pas toute seule à gérer ça. J'ai beau me dire que je suis forte, ne pas me poser beaucoup de question à ce sujet, je ne dois pas oublier que lui il s'en pose, pour moi, pour nous. Je ne dirais pas que j'aime le savoir inquiet, mais ça me rassure un peu quand même, de savoir qu'il tient toujours à moi après dix ans de vie commune. Je ne l'exaspère pas encore assez pour qu'il veuille ma mort. Je suis flattée. Je souris,légèrement de ma propre connerie. Et encore je n'ai pas rit franchement. Je ne souhaite en aucun cas me moquer de lui, je trouve ça sincèrement touchant. J'en ai de la chance de l'avoir. Je l'aime tellement !

- Si jamais je venais à croiser ce type, compte sur moi pour lui faire sa fête. Et ça qu'il soit humain ou pas. Tu devrais plutôt t'inquiéter pour lui !

Mes yeux de lynx ressortent en cet instant, un peu plus jaune que d'ordinaire et les pupilles prenant plus de place. J'ai beau ne pas souhaité me transformer en cet instant, ça fait partit de moi et parfois ça m'échappe. Je ne m'en rends même pas forcément compte.

Par contre son regard coupable et cette façon qu'il a de se mordiller la lèvre alors je lui demande comment c'est passé sa journée me laisse perplexe. Il me faut quelque secondes pour assembler deux et deux. Cole. Son ex. Moi aussi j'ai eu des exs, jamais d'histoire aussi longue que la leur. Sept ans, c'est quand même pas rien dans une vie. On en parle pas souvent de sa vie là-bas et je lui pose pas de question non plus, ça lui appartient. Comme je ne suis pas prêt de lui parler de mes quelques mois avec Molly, même si il sait qu'ils ont existé, il n'a pas besoin de tout savoir. Ça nous appartient, ça fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Mais vu sa tête en cet instant, je devrais peut-être me montrer jalouse. A savoir que je ne le suis pas de base. j'ai totalement confiance en lui. Assez pour savoir que si un homme ou une femme l'attirait il viendrait m'en parler, comme je peux le faire lorsque ça m'arrive. Mais avec Cole, s'était plus qu'une attirance, c'était une véritable histoire d'amour.

- Et t'en a pensé quoi ? Qu'est-ce que tu ressens ?

Je lui ferais pas de dessin, il sait bien qu'il peu tout me dire, je peux tout entendre. Bon ok, s'il me quitte ... Je le tue, sec et net, mais on en est pas là pas vrai ?!

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Ses yeux somptueux prennent l’empreinte de son animal totem et je ne peux qu’admirer la créature magnifique qu’elle est et ce n’est rien comparé à lorsqu’elle se transforme entièrement. Je la trouve extraordinaire. Je ne sais pas à quel moment j’ai eu la chance qu’elle veuille de moi, me garder malgré qu’elle soit l’alpha de sa meute … J’aurais pu être rejeté rien que parce que je suis sorcier, je ne lui donnerais jamais d’enfant par-dessus le marché et c’est pire qu’un pincement au cœur rien que d’y penser. C’est une douleur de tout mon être, de tout mon corps. Un engourdissement qui m’envahit dangereusement lorsque mon esprit divague vers cette voie-là.

Pour le détraquer qui sévit, je sais qu’elle pourrait le mettre en pièce. Mais s’il lui arrivait quoi que ce soit, je ne sais pas ce que je ferais. Sans doute que je péterais un câble. Méli est la femme de ma vie et je ne pourrais pas tolérer qu’on la blesse, mais j’ai toujours su que je devais savoir m’effacer. Encore une fois, elle est l’alpha de sa meute et elle n’a pas besoin que je la défende. Je suis là pour elle, c’est tout ce qui compte, mais je la laisse gérer et n’interfère jamais dans ce qui pourrait remettre en question son statut.

Je finis par triturer mes doigts. Ces doigts qui survivent à toutes mes manipulations de la forge sans vraiment s’endurcir, ni s’encorner, merci les onguents que je prépare pour les préserver. C’est plus facile que de devoir affronter son regard en cet instant et la peur que cela représente d’aborder ma vie à Montréal.

« J’en ai pensé que c’était dur, que je suis mitigé entre le plaisir de le revoir et ce que ça implique. J’ai l’impression d’avoir pas eu de clôture avec lui et ça m’a mis mal à l’aise. »

Je soupire. Loin de moi l’idée de rendre jalouse Mélinda … De toute manière, je sais ce que je ressens pour elle et ce n’est pas 30 minutes à parler avec mon ex qui va changer la donne. Je redresse mon regard vers ma belle, lasse de ne pas savoir mettre d’ordre dans mes pensées, mes sentiments, mais sachant que je peux trouver auprès d’elle ce réconfort. J’engloutis ma bière en quelques gorgées et tends mes mains vers ma femme. Elle sait que c’est ma manière de faire appel aux câlins et que j’ai besoin de sa douceur, de son odeur, de son amour.

Elle se lève sans hésitation et vient s’assoir sur mes genoux, de trois quart, et je la sers contre moi. Sa chevelure venant caresser mon visage et je me cale au creux de son cou pour y déposer un baiser.

« Moralité, je lui ai proposé sans réfléchir qu’on aille boire un verre pour parler du bon vieux temps, mais j’arrive pas à savoir si je devrais annuler ou … »

Ou faire semblant que je suis ok de parler avec lui comme si j’allais bien. Il sait que je me suis marié, c’est sans doute une des rares fois où nous avons repris contact. Ça a été cordial, presque froid et j’ai bien senti que je l’avais blessé, mais ça, il ne me l’avouera jamais. On était d’accord pour se quitter, mais je crois qu’à ce moment, on s’était dit qu’un jour on se retrouverait. Je n’avais pas envisagé que je retomberais sous le charme de mon amour de lycée. Chose que j’ai mis presque 3 ans à lui avouer. Mais à l’époque, il était persuadé que ce ne serait que temporaire. Alors forcément quand deux ans plus tard, je lui ai parlé du mariage, ça a été le choc … le deuil de notre couple aussi.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Il ne dit rien pendant un moment, il encaisse quelque chose, ou il essaie de le comprendre, je ne sais pas trop. Je crois qu'il a bien reçu le message sur le monstre qui sévit dans cette forêt, mais il y a autre chose qui l’incommode et je finis par comprendre quand il évoque Cole. Mes yeux reprennent leur couleur et leur forme humaine par la force des choses. Mes émotions sont désormais toutes autres. Leur relation a cessé parce qu'il était temps pour James de revenir au bercail, pas parce qu'il voulait rompre, juste pour retrouver ses racines. Enfin c'est ce que j'en ai comprit grâce aux bribes d'information qu'il a bien voulu me donner. J'ai eu du mal à comprendre au début, mais s'il a accepté Molly dans nos vies après qu'il est su pour elle et moi je ne peux pas lui reprocher ses sentiments actuels pour un homme qu'il ne voit plus, ou si peu souvent ... C'est un peu flou dans ma tête, mais une chose est sure je n'aime pas voir mon homme aussi perdu.
Ses mains appellent au câlin et je ne peux qu'acquiescer. Je le laisse continuer à parler, il à l'air d'en avoir besoin. Et si je ne peux pas faire grand chose pour lui en cet instant, je peux au moins l'écouter. Pourtant, une question m'échappe. Une question que je ne pensais pas lui poser un jour :

- Tu ressens encore des choses pour lui ?

Pas une once de colère ou de jalousie, je veux juste comprendre ce qui le met dans cet état là. Je me suis déjà imaginé avec lui et une autre femme ou un autre homme dans notre lit et au début j'en avais honte, mais ça m'est passé. Je me suis aussi déjà imaginé avec d'autres personnes que lui dans mon lit, mais sans jamais le lui dire, sans jamais passé le cap non plus. Je ne le tromperais jamais. Avoir des envies, des pulsions ne me semble pas néfastes. je ne doute pas qu'il est déjà fantasmer sur d'autre personnes que moi et je ne vois pas le mal. je sais qu'il m'aime, que je l'aime c'est tout ce qui importe, non ?

- Je t'en voudrais pas si c'était le cas, tu le sais bien! J'aimerais mieux être au courant c'est tout!

Est-ce que je n'essaierai pas d'entamer une toute autre conversation ? Peut-être bien, mais de là à savoir comment m'y prendre c'est une autre histoire.
Je sens son baiser, son nez dans mon cou et je ronronne de plaisir. Oh oui, il est à moi, rien qu'à moi alors pourquoi pas ? Nous avions eu cette discussion, il y a plusieurs années, au début de notre relation et nous avions prit tous les deux cela un peu à la rigolade, mais aujourd'hui que ça me revient en mémoire, par la force des choses, ça me rappelle que sur le coup j'y avais vraiment songé et que ça ne m'aurait pas déplu.

- Si t'as besoin de finir cette histoire, je crois que je pourrais le comprendre, tu sais !

Je sais pas s'il va voir où je veux en venir avec mes phrases à tirer par les cheveux, mais je suis pas sure de trouver les bons mots pour lui proposer ça.

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Je me glace lorsqu’elle me demande si je ressens encore des choses pour lui et mon regard se perd dans le vague alors que je cogite sur la question. Je pense qu’après un trop grand laps de temps, ma belle s’inquiète que je ne me sois braqué alors que je m’étais juste perdu dans les méandres de ma pensée et je daigne retourner à la réalité pour lui répondre.

« J’pense que oui, il doit y avoir quelque chose. »

Dur même pour moi de mettre des mots là-dessus et je préfère lui répondre simplement alors que derrière tout un monde se construit dans ma tête. Beaucoup de cordes entremêlés entre mes sentiments évidents pour ma femme et ceux pour Cole que je n’ai jamais pris le temps d’analyser. Forcément, le revoir à refait surgir beaucoup de chose. Mais qu’est ce qui me dit que ce ne sont pas que des souvenirs de ces sentiments plutôt que réellement qu’ils existent. Une sorte de réminiscence normale à l’apparition de son visage et de tout ce que nous avons vécu ensemble. Ce qui est compliqué, c’est la manière dont ça s’est terminé. Je l’aimais toujours quand je suis parti, je me suis juste résilié à ne plus l’avoir dans ma vie car nos chemins bifurquaient, mais jamais on a été en mauvais termes ou quoi que ce soit du genre et même au contraire. On a plus ou moins continué à s’envoyer des nouvelles en de rares occasions, mais clairement ça m’a toujours donné l’impression qu’on ne s’était jamais quitté tellement nous étions intuitif l’un avec l’autre.

A sa nouvelle proposition je fronce les sourcils et plus de questions me viennent alors que je finis par extraire quelques notions de ce que cela impliqueraient.

« Je sais pas si je veux finir cette histoire … je te dirais que être avec un homme juste physiquement, des fois j’pars en délire dessus tout seul dans ma tête, mais Cole c’est pas juste physique et j’ai rien à conclure du coup … »

Je grimace et tourne un visage perplexe vers ma douce.

« J’sais pas. Je sais même pas si on va se revoir plus après ça, il m’a juste dit qu’il aimerait bien parler d’un truc, mais ça sonnait presque professionnel et je l’ai pas revu depuis tellement de temps que si ça se trouve tout a changé pour lui et qu’il m’a rien dit. »

Je ne sais pas si j’ai bien compris l’interrogation de ma femme ou si je me suis vautré, mais je la vois qui réfléchit elle aussi. Elle le sait que j’aime autant –voir plus – les hommes que les femmes si on parle de juste une attirance physique, mais elle sait aussi que je l’aime et que cela n’a rien à voir avec son physique – même si, soyons honnête, elle est incroyablement canon – alors de là à « conclure » avec Cole … y’a tout un monde. Je crains que les sentiments que j’ai pour lui n’entre en conflit direct avec tout ça et je me sens mal rien que d’y penser. J’ai envie d’être entier pour elle et cela exclut Cole de l’équation … pour l’instant … pour l’instant ? Oh merde, j’en sais rien, c’est compliqué ces conneries.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

James et moi on se dit tout. On s'est juré de ne jamais se mentir. Je préfère mille fois qu'il me dise qu'il est attiré, voir qu'il est tombé amoureux d'un ou d'une autre plutôt que de ne rien dire, laisser ce secret peser sur notre couple et qu'il finisse par nous détruire. En étant honnête l'un envers l'autre, ça passe plus facilement. D'ailleurs les quelques fois où je lui ai parlé d'une attirance pour un autre être humain, l'envie m'est passée. Mais ce n'est pas une simple envie qu'il ressent pour Cole, c'est une histoire d'amour qui s'est finit d'une étrange manière. Ils se sont éloignés pour leur travail, en s'aimant toujours tous les deux. Ça n'aurait pas du finir comme ça. Ce n'est visiblement pas finit ! Et aujourd'hui, tout cela vient nous bousculer.
On ne peut pas dire qu'on est une vie tranquille lui et moi. Nos boulots, nos conditions lui en tant que sorciers et moi de modificatrice sont l'inverse de la tranquillité, mais lorsqu'on est tout les deux, tout le reste ne compte plus et l'apaisement revient aussitôt. J'aurais pu partir après que nous ayons apprit qu'ensemble nous n'aurions pas d'enfants, qu'il ne désirait pas adopter, mais je suis restée, pour lui, pour nous. Parce que je l'aime plus que je n'ai jamais aimé personne. Mais ça ne m'empêche pas de ressentir des choses et il n'y a rien de plus humain à ça. Plus les mois passe et plus je me dis qu'une histoire à court ou moyen terme, sans "amour", avec une tiers personne ne peux pas nous faire de mal, aussi bien à lui qu'à moi.
Bon là entre eux, y a de l'amour et je vous dirais bien que je suis jalouse, mais ce n'est pas le cas. Enfin peut-être un petit peu. Mais si il est heureux. S'il peut "clôturer" cette période de sa vie. S'il lui faut çà, alors j'y suis résolue. J'écoute attentivement toutes ses paroles. J'espère ne pas faire d'impair, ne pas me méprendre. je dois essayer, me lancer. je vais essayer de parler pour l'aider et au pire si il ne voit pas ça comme ça, il aura entendu ce que moi je pense de cette histoire et des autres. Je me rapproche encore plus de lui si c'est possible, passant une de mes jambes de l'autre côté, pour me retrouvée à califourchon sur les siennes. Je le regarde droit dans les yeux. Même pas peur.

"James, mon amour. Je t'aime plus que tout. Tu me connais, je ne suis pas du genre jalouse et toi ... tu l'es pas trop non plus." Je souris. "Nous avons tous les deux des fantasmes et plus parfois et je me dis que peut-être ça pourrait nous faire du bien de ... enfin d'aller voir ce qu'il se passe à côté"

J'arriverais pas à être plus clair je crois. Je m’emmêle un peu les pinceaux. En même temps il m'aide pas des masses. On en a parlé, mais c'était y a plusieurs années, alors je me demande s'il voit où je veux en venir.

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Alors qu’elle s’installe un peu mieux sur moi, je pose mes mains sur ses hanches pour la garder contre moi et j’avoue qu’en cet instant, elle me rappelle aussi la douceur qui existe dans notre relation, notre complicité, notre transparence si précieuse. Tout ce que beaucoup de couples manquent cruellement et qui nous permet de savoir exactement comment être l’un vis-à-vis de l’autre, nous sentir en harmonie. Son regard pénétrant me capture et je suis chacun de ses mots autant que je me perds à suivre les mouvements de ses lèvres sensuelles. Un sourire se dessine sur mon visage et je dépose un baiser sur ces dernières avant de lui répondre.

« Je t’aime aussi ma Lili. »

Lili la tigresse dans Peter Pan et diminutif de MéLInda  ma Lili

Et non, c’est sûr que je ne suis pas « trop » jaloux. Pour la simple et bonne raison que je lui fais confiance autant que je me fais confiance. On ira pas vers quelqu’un juste pour le plaisir de tromper l’autre, se faire du mal gratuitement et on a déjà abordé qu’on avait des attirances parfois tout autre que celle que notre conjoint peut combler sans pour autant que cela ne remette en question l’amour que nous nous portons l’un envers l’autre. En témoigne ma connivence avec Molly et le fait que Mélinda n’a pas tiqué lorsque je lui ai dit que j’avais croisé Cole.

« Je suis pas contre l’idée d’aller expier nos fantasmes, mais du coup je te confirme que ce serait certainement pas dans les bras de Cole que je le ferais … »

J’ai trop peur de ce que cela impliquerait et je ne veux pas blesser ma douce sous aucun prétexte. Qu’elle me sache dans les bras d’un.e autre, c’est une chose, mais qu’elle doute de mes sentiments, s’en est une autre et je le refuse catégoriquement. Hors, je n’ai aucune certitude de ce que j’éprouverai à coucher avec lui après tant d’années. Toutefois je fronce les sourcils et mordille ma lèvre, me sentant angoissé par mes propres démons … rien qui ne concerne Cole dans l’immédiat, mais est-ce que ce ne serait pas l’occasion pour elle de tomber enceinte … ce poids me pèse et je devine à son regard qu’elle a très bien compris que quelque chose ne va pas. Je soupire et ferme les yeux, me calant quelques secondes au creux de sa poitrine qui s’avère être juste sous mes yeux. Enfin, je redresse mon visage, prêt à mettre des mots sur ce qui vient de me traverser l’esprit. Mon ton plus profond et calme étant le parfait témoin de la tempête émotionnelle qui se déchaine en moi.

« Tu pourrais porter l’enfant d’un autre ? »

Je ne parle pas d’un enfant d’une autre femme ou quoi que ce soit de ce genre, mais plus simplement celui d’un autre homme que moi … franchement, j’arriverai même pas à savoir si mon cerveau se mettrai pas en grève si elle me disait oui à cela, mais j’ai besoin de savoir. Ma femme reste - et sera toujours je l’espère - l’alpha de son groupe et ne pas avoir de progéniture doit forcément avoir un impact aux yeux de sa société … j’avoue ne pas savoir si ses parents sont au courant de ma condition et s’ils l’acceptent ou espèrent qu’elle enfante un jour. On vient à peine de se dire qu’on pourrait s’ouvrir aux autres juste charnellement et déjà je me projette sur ce point noir qui entache ma vie, ma croix à porter. Pour ce qui est d’aller voir ailleurs, je confirme que je n’ai jamais émis un avis contre, mais notre conversation remonte à avant que nous n’apprenions ma condition et je ne sais pas ce que cela change pour elle, mais pour moi, je crois que l’angoisse me taraude.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Lorsqu'il me dit qu'il m'aime je ronronnerais presque. Je suis dans la meilleure position pour l'embrasser et j'en profite à plusieurs reprises. Lili. j'adore quand il m'appelle comme ça, j'en ai les yeux qui pétillent. Je crois que la tout de suite je pourrais lui faire des choses pas très catholique, mais nous avons un autre sujet brulant en cours et je ne peux pas laisser passer cette discussion comme ça.

Il me redit ensuite qu'il n'est pas contre mon idée d'aller voir un peu à côté, mais qu'il ne fera rien avec Cole. Allez savoir pourquoi j'en suis plutôt contente. J'ai beau dire que ce type ne me fait pas peur d'un point de vue sentimentale pour James, c'est faux. Cette histoire, ses sentiments entre eux. J'ai pensé plus d'une fois qu'il pourrait finir par me quitter pour retourner vers lui. Il ne me tromperais pas, je le sais plus honnête que ça, mais me quitter - ça peut arriver à tout le monde.

Cette façon qu'il a de se mordiller la lèvre, de me regarder, je ne dis rien de plus, je vois bien que ça ne va pas. J'ai bien assez parler pour expliquer ce que j'imaginais, à lui de m'expliquer ce qu'il en pense, ce qu'il ressent. Il pose sa tête contre moi quelques instants et je profite de cet instant pour poser une main dans son dos et l'autre dans son cou. J'en profite pour sentir son odeur. J'ai le nez plus développé vous vous souvenez ? Ça m'a toujours fait du bien de le savoir non loin de moi. Son odeur, c'est ma morphine à moi. Il peut se passer n'importe quoi autour de moi, dans ma vie, si je le vois, si je le sens, alors tout s'arrange toujours.
Je m'attendais à beaucoup de chose, mais pas à ça. Ça y est j'ai mal au ventre. Je sais à quel point il regrette de ne pas pouvoir être père. J'ai mit un moment à l'encaisser, mais aujourd'hui que c'est chose faite (je ne nie pas en rêver parfois, mais ce ne sera jamais un prétexte pour que j'aille voir ailleurs, jamais). Il me faut quelques secondes pour ma gorge veuille bien arrêter d'être aussi sèche soudainement et me laisse l'occasion de parler.

- Rien que pour ça, je suis prête à oublier cette idée, chéri. Je ne supporterais pas de te faire du mal, tu le sais.

Je prends une profonde inspiration.

- D'un côté c'est pas parcequ'on en discute aujourd'hui que la situation va se poser demain. Et puis je prendrais toutes les précautions nécessaire, je te le promets.

Bien sur que les accidents ça arrive, je le sais bien. Et bien que j'espère qu'il ne pense pas à ce genre de situation, je me doute qu'il le fait et je ne sais pas quoi répondre à ça. Je ne veux même pas l'imaginer. Je ne supporterais pas l'idée d'avoir en moi l'enfant d'un autre, sous aucun prétexte.
Une autre pensée me vient soudain en tête et je ne peux m'empêcher de rire, c'est nerveux...

- Y a une éternité que je n'ai pas fait un dépistage ! On se croira étudiant de temps à autre... on va rajeunir, c'est pas mal ça !

Mon dernier dépistage des MST remonte à plus de dix ans, avant qu'on se remette ensemble lui et moi. Enfin non la dernière fois que je l'ai fait c'est alors qu'on se remettait ensemble, j'aurais pas supporter de lui filer une merde. Bref... Je sais pas pourquoi je pense à ça maintenant. Il va falloir y songer c'est sur, mais comme dit c'est pas demain quoi; y avait bien d'autre chose auxquels penser avant.

Je l'embrasse de nouveau, en y mettant tout l'amour et tout le soutien dont je suis capable, mais sans rien dire de plus à ce sujet. Ce qui ne l'empêche pas lui d'en parler s'il en a besoin. Je répondrais toujours à toutes ses interrogations, ses angoisses.
Je tente une petite blague :

- C'est Molly qui va être contente !

Je laisse un silence s'installer, avant de sourire de nouveau, fière de ma bêtise.
Si pour James, il n'y a pas de raison qu'il aille voir Cole, je n'irais pas non plus vers Molly. D'une, on a passé ce cap là elle et moi depuis une éternité, bien avant qu'il revienne à London et de deux vu ce qu'on a ressenti l'une pour l'autre j'y arriverai pas. Ce serait un peu comme lui et Cole, même si je ne comparerais jamais ma relation avec mon amie de la leur, pas la même durée, pas la même intensité. Mais vous voyez l'idée.

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

J’en profite pour emmitoufler mon nez au creux de son cou et m’imprégner de son odeur. Que du bonheur. J’en ai incroyablement besoin compte tenu des pensées noires qui viennent me submerger la seconde suivante. J’ai du mal, beaucoup de mal, avec ce point-là.

« C’est pas une question de ma faire du mal ma belle. Je le sais bien que c’est pas du tout ce que tu souhaiterais, mais ça me travail et clairement, je sais pas comment je réagirais … Enfin, si, je ne te demanderais jamais d’avorter, mais … je sais pas. C’est compliqué. »

De toute façon, je préfère même pas imaginer, c’est pas la question. La pauvre voulait juste me proposer d’aller profiter d’être un couple ouvert et je ramène ma condition sur la table et noirci le tableau.

« Je sais bien que ce n’est pas dans l’immédiat, mais en tout cas, je suis ok sur ce principe, tant que je retrouve le confort de tes bras. »

Après tout, c’est bien là tout ce que je demande aussi et tout ce que je peux également lui promettre. Je peux bien aller dans les bras d’un ou d’une autre et revenir dard-dard auprès d’elle, mais pas Cole, autant que j’aimerais sans doute mieux qu’elle n’aille pas vers Molly, aussi parce que j’adore Molly et que je ne veux pas perdre notre complicité absurde. Je lui donne une pichenette.

« Tu te protégeras comme il faut non mais oh ! »

Elle arrive à m’arracher un sourire et je dépose un autre baiser sur sa joue. Ma femme est incroyablement adorable quand elle s’y met. Et me titille par la même occasion ! Non, mais …

« Hey ! Et qui te dis que j’irais pas voir Molly moi aussi à ce compte-là ! Je la ferais peut-être changé d’avis sur son orientation sexuelle !! »

Oui, parce qu’en toute honnêteté, je crois bien n’avoir jamais vu ou entendu Molly parlait d’être aux bras d’un homme.

« Non, mais Nath m’enverra tous les coups qu’il peut pas prendre vu qu’il est fidèle à son mec … j’te jure l’amour … »

Un sourire se dessine sur mon faciès, je m’imagine déjà partir au bras d’un homme et narguer Nath ou Dante d’ailleurs. Ils me font quand même bien planer ces deux-là avec leur romance à l’eau de rose. On dirait des stéréotypes de vampires amoureux dignes des romans pour adolescentes. Enfin, je dis ça, mais ma lynx et moi, on est pas mal dans la version romantique. J’aime lui ramener des surprises, les promenades au clair de lune, les repas concoctés par mes soins, les petits massages et les bains en amoureux … non, mais on peut dire ce qu’on veut, mais c’est la belle vie quand même avec elle.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

J'avale difficilement ma salive lorsqu'il parle d'une possible grossesse. J'en serais malade si ça arrivais. Je souhaitais être maman à l'époque, je ne peux pas mentir, mais du moment ou j'ai su que ça ne serait pas avec lui, je me suis fait une raison et aujourd'hui je ne me vois absolument pas changer de vie. Je ne sais pas quoi dire de plus pour le rassurer. Je le sers aussi fort que possible dans mes bras, appréciant ce moment en silence, avec seulement notre respiration pour rythmer le temps. Lorsque je m'éloigne un peu de lui pour revenir à notre discussion, j'en profite pour boire quelques gorgées de bière. Ca me rafraichit et ça me laisse quelques secondes de plus pour réfléchir à la suite.

- Y a intérêt ! Je ne voyais pas les choses autrement. Ce sera peut-être même le plus intéressant de cette expérience, se retrouver le soir venu et profiter de nos moments à deux.

Quand à cette histoire de dépistage. Pas que j'en sois fan, mais rien que sa tête, je suis contente de l'avoir évoqué.

- J'y compte bien et toi aussi t'as intérêt de faire gaffe, mais même si je dis ça en rigolant on y passera de temps à autres. On sait toi et moi que les protections c'est pas fiable à 100%.

Un certain côté "donneuse de leçon" vient de ressortir, et je l'aime pas du tout, mais c'est pourtant la vérité.
Je me propose d'aller voir Molly de temps à autres, juste pour l'embêter, il n'y aucun risque que je retourne dans ses bras, tout comme lui n'ira pas voir Cole.
Pendant un instant lorsqu'il me dit qu'il pourrait bien lui aller la voir et la faire changer d'avis sur son orientation sexuelle, après mettre légèrement étouffé avec ma bière, j'ai faillit lui rétorquer que dans ce cas là j'irais voir Cole, mais je me retiens trouvant ça particulièrement déplacé vu le début de notre échange et le lien entre lui et moi est complètement différent de celui entre James et Molly. A vrai dire je n'ai même jamais croisé cet homme.

Il m'explique qu'il pourra demander l'aide de Nath pour avoir tous les bons coups qu'il veut. Je fais confiance à ces deux là pour manigancer quelque chose, pas de soucis la dessus. Je ne retiens pas réflexion suivante, qui sort un peu vite de ma bouche :

- La dessus je lui fais confiance oui. Maintenant pour moi c'est loin d'être de l'infidélité tout ça puisqu'on sait pour l'autre. Par contre je nous fais confiance aussi pour savoir le dire si un jour ce fonctionnement ne nous correspond plus, que ça devient trop lourd à supporter, pour quelques raisons que ce soit.

Je réagit seulement quelques secondes après sur le côté amoureux de Nath et son compagnon.

- Oui c'est vrai, c'est pas du tout nous ça ! C'est surfait le romantisme. D'ailleurs le dîner prévu pour notre anniversaire le mois prochain, je vais l'annuler de ce pas.

Je fais mine de me relever.

Psychose.

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Même pas besoin de le dire de toutes manières, ça va pas être mon nouveau passe-temps de trouver des conquêtes. J’y penserai, éventuellement, mais pas plus que cela. J’ai jamais vécu pour avoir une vie de débauches, surtout que les gens, en général, c’est pas mon truc. Qu’elle ne s’inquiète pas, je suis aussi bien du genre à l’ouvrir auprès d’elle quand j’ai quoi que ce soit à lui dire. Ma belle et moi, on discute facilement, sans se prendre la tête et c’est véritablement sans doute au bar de Nath que je trouverais de quoi me satisfaire, soit vraiment pas l’endroit où Mélinda va traîner vu les fréquentations de l’endroit. Pas qu’elle aime pas Nath, mais l’odeur de vampire a tendance à lui donner des haut-le-cœur. Si on prend tout cela en considération, je manque de m’étouffer en avalant une gorgée de bière et la prend par les hanches pour l’empêcher de se relever trop vite. Hors de question qu’elle s’en aille sur cette note-là !

« Ah non ! T’y penses même pas, j’ai mis trois mois à avoir une place dans ce restaurant et … »

Je rougis … et en plus il y a même un ciné pour une rediffusion d’un film qu’on a vu quand on était lycéen. Cependant, ça c’est une surprise et ma douce ignore l’entièreté du programme de cette soirée et je m’y tiendrais à le lui dire.

Parce que le cadeau en tant que tel, c’est surfait, mais le souvenir de ce genre de soirée, je trouve que c’est cela qui fait la beauté du romantisme. Un souvenir qui ne perdure que dans nos mémoires et qui mourra avec nous … c’est beau non ?

« Bon et puis zut d’abord, t’auras tout l’occasion de pas avoir envie de l’annuler ce resto mon amour ! »

Je l’attire contre moi et dépose un baiser sur son front avant de tapoter gentiment son postérieur pour lui intimer de se lever.

« Bouge, j’ai des fourmis dans les jambes et j’ai très très envie d’une douche. J’ai presque finis mon travail et je peux tranquillement le laisser pour demain. T’en penses quoi si on poursuit notre petite discussion à la maison. »

Elle se lève et sa démarche féline me fait vriller. Elle est juste sublime, c’est incroyable. Je me dirige vers elle de dos et l’enlace encore une fois. Je vais finir par être d’humeur très câline.

Psychose

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Il me récupère au vol, par les hanches, alors que j'étais entrain de me relever. Trois mois de liste d'attente ? Jolie mon amour ! Bien joué ! Si, avec sa phrase suivante, il essaie de me dire que je ne vais pas annuler ce resto pour la promesse de ... ok, vu comment il m'attire à lui, je vous fais pas un dessin de la promesse, tout le monde a saisi. Il m'attire vers lui, m'embrasse sur le front avant de m'intimer de me lever parce qu'il doit prendre une douche. Il ne le sait pas encore, mais si je le laisse prendre sa douche ce sera à la seule condition que je puisse la prendre avec lui.
Je me redresse donc, comme il me le demande avant de m'enlacer. Je sens sa sueur, son odeur, même en lui tournant le dos. Je tourne la tête pour l'apercevoir du coin des yeux, avant de me reculer en faisant mine d'être dégoutée ...

- Oh oui, au minimum une douche. Laisse moi mettre la bonne dose de savon, sinon t'es fichu!

Nous arrivons dans la maison. Je dépose ma bouteille que j'ai finit en quelques gorgées le long du trajet entre son atelier et le chalet.
Je prends la sienne de ses mains et la dépose sur le plan de travail de la cuisine. Je passe ensuite derrière lui pour le pousser jusqu'à la salle de bain où je lui enlève son t-shirt. il sait pas y faire pour se déshabiller que voulez vous... Ca lui prend toujours deux plombes et vu le niveau de poussières sur ses muscles saillants, y a pas de temps à perdre. Je fais ensuite de même avec le mien, le temps qu'il enlève pantalon et caleçon. Et je lui laisse l'honneur de mes sous vêtements, en attendant je file allumer l'eau.

Psychose.

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Je tire la langue alors qu’elle fait signe d’être dégouté de mon trop plein de sueur … ouais ouais ! Je le sais très bien qu’elle adore mon odeur et qu’elle fait juste genre pour me titiller cette tigresse !

« Ben oui, mais tu as pas peur de sentir le chat mouillé princesse ? »

Hahaha ! Chacun sa corde sensible et s’il veut renier son côté matou, je me ferais une joie de le lui rappeler. Ma bouteille à la main, je bois une ou deux gorgée pour la terminer. En attendant, je la suis docilement jusqu’à la maison où ma Lily s’occupe de nous débarrasser de nos fringues, parfaitement inutile sous la douche, je le concède. Ma belle me laisse toutefois le plaisir de lui retirer ses sous-vêtements et je vous avoue que le spectacle vaut le détour … J’ai l’impression qu’en dix ans, elle n’a pas changé d’un pouce, c’est juste impressionnant. Ok, normalement, j’suis plutôt du genre tranquillou pépère quand je finis ma journée, ma douche peut prendre une plombe et rien que de finir à poil c’est déjà un quart du temps. Ben ouais, mais j’en profite pour relaxer mes muscles qui ont enchaînés les actions entre la manipulation de pièces en métal et le martellement du marteau sur l’enclume … quand je suis en mode ébéniste, on peut pas dire que ce soit réellement de tout repos non plus … je dirais même que c’est exactement ce pourquoi j’aime autant exécuter autant l’un que l’autre. L’eau coule depuis maintenant deux bonnes minutes et nous arrivons enfin à nous glisser sous le jet rafraichissant. Je ferme mes yeux et savoure ce moment tout en l’attirant une fois de plus contre moi.

Cette pauvre salle de bain n’est pas au bout de ses peines et de ce que nous avons à lui faire vivre, mais je peux en toute indécence et objectivité dire, que nous savons exploiter les moindres aspérités des murs pour rendre le sexe intéressant. Ça tombe bien, on est sous la douche et aussi gluant que peut être ma sueur, elle se trouve bien vite dilué, puis revient le calme et les mains délicates de ma chère et tendre sur ma peau qui s’évertue à laver mon corps … ses massages … je sais d’avance que je vais tellement bien dormir ! Je me tourne vers elle, tout sourire.

« Va quand même falloir me trouver une bonne raison d’aller voir ailleurs, parce que là, tu cherches plutôt à me fidéliser à ta paroisse mon amour. »

Je dépose un baiser sur ses lèvres et me sers au dispensaire à gel douche pour la masser à mon tour. C’est donnant, donnant, y’a pas de raison.

Surtout que demain, c’est mon départ pour la ville et je vais sans doute passer la nuit au bar à papoter avec Nath des dernières nouvelles dans sa vie pour enchaîner ma seconde journée en ville. C’est plus simple que de devoir rentrer, prendre le bateau … J’avoue que je préférerais pas recroiser Cole si je peux, surtout avec l’idée que vient d’émettre Lily, je suis à peu près sûr que je me sentirais encore plus mal de le voir.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

- Si tu arrives à me mouiller.

Ce qui se déroule ensuite dans cette salle de bain, c'est entre lui et moi. Nous nous faisons plus qu'un câlin et lorsque nous sommes repus, je m'amuse à lui faire un tendre massage grâce au savon qui fait office d'huile. Je compte sur lui pour me rendre l'appareil un peu plus tard. Je passe sur chacun des muscles de ses bras, sur son torse, dans son dos. J'embrasse son cou, ses cheveux en me mettant sur la pointe des pieds.

- Oui c'était l'idée. Tu fais ce que tu veux, avec qui tu veux mon cœur , tant que tu me reviens toujours.

Comme je l'escomptais, c'est lui qui en vient à me masser et j'adore ça. C'est délicat et sensuel. Je profite de cet instant. Il n'y a plus rien d'autre qui compte quand nous sommes tous les deux; ni le manque d'enfant, ni nos fantasmes, ni ces histoires de psychopathes qui s'en prennent à des femmes, ni les créatures qui viennent emmerder les elfes ou qui voudraient détruire cette si belle forêt.

Lorsqu'il termine son petit massage, nous nous rinçons et sortons de la douche. Je l'embrasse une nouvelle fois. Chaque fois, j'ai l'impression de le retrouver. Ses lèvres sucrées m'attirent comme au premier jour.
Vu l'heure, il est grand temps que nous allions manger. Je m'habille donc rapidement, avec une petite robe légère. Au pire j'irais chercher un gilet dans la soirée.

- Un p'tit barbecue, ça te tente ? J'ai mit le petit bois dedans, en arrivant à la maison tout à l'heure.

James acquiesce et se dirige vers la terrasse pour gérer le dit barbecue.
Je me dirige vers la cuisine et prends les premières pommes de terre qui me tombent sous la main. Je les frotte un peu pour enlever la terre et les places dans du papier aluminium, avant de les mettre dans un plat pour les emmener à l'extérieur pour quand James sera près. Hier j'avais sortit un morceau de rôti du congélateur, je vais donc le chercher et je fais de même en rajoutant toute fois un peu de beurre et je lui amène également. Tout en ayant récupéré une nouvelle bière du frigo, que je lui tends après lui avoir ouverte. De mon côté je me suis servit un petit verre de blanc. Il y a quelques années, James nous avez monté une jolie terrasse et dessus il avait mit un canapé suspendu avec une petite table devant. Je m'installe en attendant qu'il me rejoigne.

- J'ai eu le temps de réfléchir du coup aujourd'hui et je me disais qu'éventuellement on aurait pu se faire un petit potager à nous. On prend dans le jardin des parents, mais sans faire un truc de fou, je dirais pas non à quelques pieds de tomates et quelques autres trucs, juste à nous. T'en dis quoi ?

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Entre le massage, mes mains caressant son corps et la douceur de ses lèvres, je retournerais volontiers m'amuser avec elle dans notre chambre, mais elle me propose autre chose et je me laisse embarquer par cette envie de viande cuite. J'ai mis au point une nouvelle poudre pour allumer ma forge plus vite, aucun doute que cela fonctionnerait tout aussi bien pour allumer notre barbecue ... sans le faire exploser non plus ça serait top. Après, c'est moi qui l'ait construit, je pourrais bien le refaire, mais j'ai moyen envie d'avoir des brûlures dans tous les sens la veille de mon départ.

"Parfait ma puce, je m'en occupe !"

Je passe rapidement vers la forge pour récupérer une petite bourse de cuir contenant la dîte poudre. J'aime bidouiller des trucs magiques et cette petite merveille ne va que me simplifier la vie, une légère pincée au milieu des charbons de bois et une étincelle plus tard, le feu ronronne doucement. Avant que les braises ne soient rouges, ma douce revient une bière à la main, fraîche comme pas deux et j'en savoure une première gorgée alors qu'elle me parle de son projet pour aménager notre terrain.

"ça me semble faisable, je verrais plus un potager à étage pour bien délimiter certaines plantations, un coin aromates et si t'es ok, j'aimerais bien faire pousser quelques plantes pour mes décoctions. Après, on peut laisser une zone un peu plus en friche pour donner un air sauvage avec les mûre, les fraises, les cassis et les framboises. Je suis sûr qu'on pourrait même faire une cabane pour nos neveux."

Un sourire triste sur le visage, je n'arrive jamais à me défaire de cette amertume, mais je reste un tonton gateaux pour mes neveux et nièces que j'adore plus que tout au monde. Je me retourne vers le barbecue et commence à déposer les patates pour qu'elles aient le temps de cuire, tout autant que pour dissimuler l'expression de mon visage.

"Il y a un autre truc dont je voulais aussi discuter avec toi, j'ai revu avec un de mes potes architectes et il pense que c'est faisable d'agrandir la maison, faire une avancée véranda pour avoir un coin serre même en hiver."

On en avait déjà parlé, mais ça non plus on a pas encore pris le temps de le faire, il faut dire qu'avec ma belle, nos projets fusent et on ne s'arrête jamais. Enfin, c'est un régal aussi de ne jamais s'ennuyer.

"Tu veux que je fasse revenir le rôti comme ça sur le grill ou en tranche ?"

Ayant repris contenance, je me penche vers la belle qui se love contre moi et un baiser sur ses lèvres ma capture avant même d'obtenir une réponse.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Je ronronne lorsqu'il m'appelle ma puce, lorsqu'il me regarde comme ça. Le feu prend doucement, là pour durer, tel l'amour entre nous qui a prit doucement au fil du temps et qu'aujourd'hui rien ne pourrait arrêter. J'aime bien cette image.
Il me donne son idée de ce a quoi ça pourrait ressembler. J'ai déjà quelques aromates au niveau de la fenêtre de la cuisine, on pourrait donc les ajouter à ce potager à étages. J'approuve aussi l'idée des baies sauvages dans le jardin. Quand aux plantes pour ses potions/décoctions, je suis évidemment pour.

- Oui évidemment. Ca va rendre bien. Je le vois déjà. Tu as quelques planches qui ne servent pas en ce moment où faut que je demande à côté ?

A côté ? Mes parents, les membres du clan et j'en passe. Tout ça dépendra de ce dont James me dira avoir besoin; sachant que je compte bien mettre la main à la patte. J'adore faire des travaux manuels; alors même si je ne ferais pas le métier de James, j'aime bien participer dès que possible.

- J'irais voir ma mère demain pour lui demander des conseils. Elle pourra peut-être nous donner quelques plants pour qu'on puisse démarrer, en fonction des périodes, je verrais avec elle.

Mon homme prépare le barbecue et me demande comment on fait le rôti.

- Je te l'ai mit dans du papier alu avec du beurre, je me disais qu'on pouvait essayer comme ça. Quand j'ai cherché une recette c'était marqué vingt minutes de cuisson, en retournant au bout de dix.

Je reviens enfin sur son idée de cabane. J'aime bien l'idée que les enfants de Leila puisse venir profiter chez nous et aient un endroit pour eux et peut-être aussi pour les plus jeunes du clan. Ils sont un peu les enfants que je n'ai pas, que nous n'auront pas.

- Et je suis évidemment pour la cabane. Je te fais confiance pour faire ça aux petits oignons... Je gère la déco.

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Je hausse les épaules.

"Je t'avoue que je ne me souviens plus de ce qu'il me reste en planche, j'en ai utilisé par mal pour les derniers meubles qu'on m'a commandé et du coup ça m'étonnerait même pas que je dois renouveler mes stocks."

Oui et bien quitte à faire, j'aimerais quand même autant utiliser du bois de qualité pour que notre projet tienne dans le temps. Déjà que le bois en extérieur a pas vraiment une longévité de fou et qu'il faudra le rénover fréquemment (oui, bon, tous les cinq à dix ans seulement, mais quand même), mais du coup, je préfère aller vers de la qualité et je sais que les environs regorgent de bûcherons, respectueux de la déforestation, qui pourront nous fournir. Notamment dans le clan de Mélinda ... ça me fait toujours bizarre de me dire que ma femme appartient à un clan et pourtant, c'est devenu naturel de la considérer dans cet environnement et je ne suis pas peu pas fier de m'y être aussi bien intégré malgré ma différence. Je ne suis pas un métamorphe.

"Et bien si tu passes vers ta mère, elle a justement des plants de framboisier un poil envahissant, on pourrait clairement lui en prendre quelques uns puisque de toute façon, elle allait en débroussailler une partie. Elle m'a demandé de lui construire des tuteurs en fer forgés pour tenir droit les restants et faciliter la cueillette."

Je m'entends tellement bien avec sa mère, au point que j'ai failli une fois lui parler de la raison pour laquelle nous n'avons pas d'enfants, mais je n'ai pas eu le coeur, je me suis senti lâche. En revanche, nos discussions sur la vie de tous les jours peuvent nous prendre toute une après-midi à boire du thé autour de délicieux gâteaux. Je ne pense pas être le gendre le plus compliqué du monde il faut dire.

Concernant le présent et le barbecue, je m'exécute sur les bons conseils de ma dulcinée et place directement le rôti empaqueté sur les braises et nous reprenons notre conversation sur l'idée de cabane.

"On pourrait même mettre une petit générateur pour qu'il y ait la lumière et qu'ils puissent y dormir, en mode aventure ! Ok, et y'a de forte chance que j'y aille aussi pour le plaisir."

Je souris à ma douce qui ne semble pas trop dépité par mon côté grand enfant.

"En fait, j'suis content de t'avoir pour moi tout l'après-midi. Demain, je pars en ville pour deux jours, juste le temps de voir s'il y a des commandes à la boutique et si je peux renflouer mes stocks. Comme d'hab' quoi."

Epatant de nos jours, mais nous n'avons pas internet à la maison. J'en vois pas l'intérêt et je ne pense pas que ni Mélinda, ni loi n'en ressentions un quelconque manque. Alors mon passage en ville au moins un jour par semaine est nécessaire pour cela également, gérer les demandes en ligne. Sans oublier que c'est aussi le moment où j'en profite pour aller voir Nath et bavarder toute la nuit autour d'un verre, p't être même croiser un ou deux autres potes là-bas.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Il ne pense pas qu'il lui reste des planches ? Je me débrouillerais de nous dégoter ça. Je connais un peu de monde dans le coin. Je souris.

- T'inquiète pas pour ça, je demanderais aux gars, y en a bien un qui nous trouvera ça. J'ai eu un sacré prof' en terme de bois, je vais te faire ça bien. Tu auras ça à ton retour. Et oui je verrais avec maman ce qu'on peut faire, je lui demanderais des conseils et je lui piquerais deux trois plants.

Je me trémousse sur place, comme une vraie gamine, ravie de son cadeau. Bon je l'ai pas encore, mais j'en ai déjà l'eau à la bouche. J'ai hâte de pouvoir cueillir mes propres légumes et fruits. C'est tellement meilleur quand c'est naturel et encore plus quand tu as travaillé pour.
Le fait qu'il s'entende aussi bien avec ma mère me rassure, me fait extrêmement plaisir. Avec mon père ? Ce papa ours ? En vrai ça se passe bien je crois. Il a douté au début, il avait peur aussi bien parce que c'est un "garçon" qui venait lui piquer sa fille chérie, mais surtout parce que c'est un sorcier. il avait peur que ça ne passe pas bien avec le reste du clan et ça ça aurait été intolérable pour lui, qu'on ne m'accepte pas comme chef à cause de mes choix en amour. Je n'étais pas encore chef à l'époque, mais il comptait déjà sur le fait que je le remplace, j'étais sa seule héritière, la seule capable de lui succéder dans notre famille et je suis ravie d'avoir réussit tous les tests qui se sont mis sur mon chemin depuis.
De mon côté, je n'ai jamais rencontré ses parents. Je le regrette, mais je ne peux rien contre ça. Mais bon je connais sa soeur et on s'entend bien elle et moi, ça me rassure un peu. Et j'adore ses neveux. D'ailleurs quand il parle de la cabane j'approuve aussitôt.

- T'es sur qu'il y a de l’électricité quand on part à l'aventure ?

Dis-je de manière la plus sérieuse possible, mais évidemment que je suis pour si il pense que ça peut leur plaire.
Si je ne relève pas son côté grand enfant ? Non puisque je fonce dedans moi aussi.

- Seulement si t'as une petite place pour moi dans la dite cabane.

Je me rends compte que je n'ai pas répondu au fait d'agrandir la maison. Nous en avions parlé il y a quelques temps effectivement, mais j'avoue qu'avec tout ce qu'il s'était passé ses derniers temps ça m'étais légèrement sortie de la tête.

- Oui on pourra voir avec ton ami. Je suis pas experte, mais j'ai quelques idées que j'aimerais pouvoir lui soumettre. Tu devrais l'inviter à venir à la maison un soir pour qu'on en discute.

Lorsqu'il évoque son départ de demain, je me relève après avoir entendu le minuteur de dix minutes que j'avais mit pour être sure de ne pas oublier le rôti sur le feu. Je vais le retourner. il faut que toutes les faces prennent bien. J'en salive d'avance.

- T'en que tu fais attention à toi pendant que tu es là-bas, moi ça me va. Et gare à Nath !

Pourquoi cette menace ? J'en sais rien moi-même à vrai dire. C'est peut-être que je sais de quoi je suis capable quand je vois des amies de lycée, alors je fais confiance à ces deux là pour en faire de même, voir pire. Je ne suis pas sure de vouloir savoir de quoi ils parlent et ce qu'ils font quand je ne suis pas dans les parages, ça ne me regarde pas à vrai dire. Mais rien que de les imaginer ça me fait sourire. je suis contente qu'il est un ami auquel il est libre de parler comme il le fait avec Nath. De tels amis sont rares, il faut les préserver.

Psychose.

Sujet: Re: Have a sit Darling - ft Mélinda & James Dim 23 Oct 2022, 19:43 (★)

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Il faut pas me traiter de perfectionniste, mais j’ai tendance à être très très tatillon sur la qualité du bois que je travaille, mais je sais que la belle me connaît dans mes moindres défauts et notamment celui-ci.

A sa remarque je lève les yeux au ciel.

« Ce seront les aventuriers du futur que veux-tu ! Et je suis à peu près sûr que le dernier dort pas sans sa veilleuse et qu’elle fonctionne pas sur batterie … pas pratique le machin ! Et puis ça nous permettra d’en faire un nid douillet pour nous aussi quand on voudra profiter de … »

Je rougis, mais c’est pas u peu malsain de penser à la cabane pour mes neveux et y séduire ma belle ? Enfin … quel parent n’a jamais fait des choses sur la canapé alors qu’il doit bien y avoir leurs gosses qui y vont aussi, on aura qu’à dire qu’on changera les draps … Aaah arrête James, tu vas te griller les derniers neurones qu’il te reste !
Concernant l’invitation à mon ami architecte, j’en prends bonne note et me dit qu’il faudra effectivement que je prévois cela. Ce sera plus simple qu’on puisse évoquer ensemble tous les trois la faisabilité de ce projet et sous quel format. Ma déesse s’en va retourner la viande et un doux fumet s’en échappe, juste de quoi commencer à me faire saliver. Je rigole en la voyant être dans le même état que moi. Noooon, on est pas du tout gourmand ! Je vois pas ce que vous voulez dire. Et mon rire ne s’arrête pas lorsque j’entends sa mise en garde à l’encontre de Nath.

« Je crois que tu ne l’as jamais vu avec son cher et tendre, ce sont de véritables shamallows. »

Je me redresse, déterminer à croquer ce rôti avant de pouvoir retourner dans les bras de ma belle. En attendant, je mets le couvert machinalement pour que nous n’ayons plus qu’à nous installer. L’un en face de l’autre, à côté … je ne me souviens pas avoir pris d’habitudes et c’est ce genre de détails qui me font me rendre compte que nous nous préservons d’une routine lassante elle et moi. Il ne faut pas croire, c’est un travail de chaque instant que de préserver l’amour entre deux êtres. Le croire acquis, c’est le tuer.

« Tu devrais venir avec moi la prochaine fois que je vais en ville, on pourrait se prendre une chambre, aller dans un bon restaurant et j’en profiterai pour te présenter le dit concubin de Nath. »

Je fronce les sourcils l’espace d’une seconde.

« Euh, juste … est ce que je t’avais déjà dit que c’est un vampire ? »

Oui, bon, j’avoue que c’est le genre de caractéristiques qui me passe personnellement à des kilomètres, mais je crains que Mélinda ne le voie pas forcément du même œil. Je me tourne vers elle et l’observe. Parce qu’entre autre, je viens aussi de lui dire que je fréquente des vampires quand elle est pas là et je suis plus sûr non plus de si elle connaît le bar où bosse Nath qui appartient éventuellement à un loup-garou … ça en fait des trucs qui me semblaient pourtant secondaire il y a encore quelques secondes.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

- Ahlala ces gamins et la technologie...

Je souris, amusée. Je n'en fais pas grand cas à vrai dire. Je peux comprendre qu'on puisse avoir peur du noir ou de n'importe quoi d'autres à vrai dire, ça ne se discute pas une peur, mais ça m'amuse de penser à ce qu'on pu dire les anciens sur notre génération (comme quoi eux n'avaient pas l’électricité et ne risquaient donc pas de s'en servir pour une peur d'enfant - je songe aux anciens de l'île en disant ça, sans compter bien sur sur les mamans les plus protectrices qui mettaient des bougie de-ci de-là) et que l'on dit déjà à notre âge sur les plus jeunes.

- De faire deux/trois galipettes ?

Je ne dis pas non, assurément ! Dans une cabane où il y aura des enfants ? Ca ne m'embête pas plus que ça quand je songe à où on a pu faire ça par le passé et par où ses neveux sont passés plus tard... Disons simplement que le ménage est fait comme il faut quoi.

-Mhh ! Dis je simplement en réaction à Nath et son couple. Enfin dans un premier temps tout du moins. "Y a intérêt !"

Dis je sans pouvoir cacher plus longtemps un nouveau sourire sur mon visage. J'aime beaucoup Nath et j'ai réellement hâte de pouvoir faire la connaissance de son ami. Ca me paraît dingue qu'on est toujours pas réussi à se voir, mais il paraît qu'entre son emploi du temps et le mien, c'est compliqué... je vois pas du tout de quoi ils veulent parler...

- Avec plaisir, oui, depuis le temps qu'on le dit ! Je n'ai pas l'occasion d'en dire davantage qu'il me sort qu'il est vampire.

- QUOI ?

J'avais déjà senti ce genre d'odeur sur lui, mais j'avais mit ça sur le compte du bar où il bosse et où des dizaines de créatures surnaturelles se mêlent aux humains quotidiennement. J'ai faillit dire qu'il aurait pu me prévenir plus tôt, mais d'un autre côté ça ne me surprend pas plus que ça quand j'y réfléchis; James n'est pas très regardant sur les capacités d'autrui, dirons nous. Pour moi c'est un peu plus compliqué. Certes je ne déteste pas les vampires comme peuvent le faire les loups par exemple. mais je sais aussi qu'ils ne font pas que du bien dans le monde. certes je me préoccupe principalement des elfes et des miens, mais le reste du monde (même si j'y met peu les pieds m'intéresse quand même un minimum et me préoccupe même je dirais). Tout ce qu'ils font dans leur monde a un impact sur nous et notre île, alors oui forcément, plus d'une fois dans mon adolescence j'ai rêvé d'un monde où les vampires auraient tuer tous les humains et où ils seraient obligés de venir jusque chez nous pour se sustenter.
J'aperçois le regard de James sur moi suite à ma réaction et je me rends compte que j'exagère probablement un peu. Il me fait relativiser sur beaucoup de chose.

- Je sais bien que tous ne sont pas des monstres assoiffés de sang, que certains on un cœur, enfin c'est ce que tu va me dire, je le sais bien. Mais comprends moi, j'ai grandit avec tout un tas de légendes sur les autres créatures surnaturelles de notre monde, oui toi aussi je sais. Mais tu sais à quel point les îliens peuvent être un poil conservateur et peu enclin à la nouveauté...

Je tente de me calmer. Je sens que je me suis emballée; lui n'avait rien dit en plus.

- Dis moi au moins qu'il ne compte pas venir sur cette île ? Je ne voudrais pas que Nath se retrouve avec un copain en kit !

Contrairement aux comptes des anciens, mon père m'avait toujours apprit à avoir un regard juste sur les choses et sur les gens, mais comme dis plus haut, une peur c'est tenace et je ne peux pas grand chose contre cela. Et si personnellement j'ai apprit à passer au delà de certains préjugés tous mes semblables n'ont pas fait de même. Je m'estime déjà heureuse qu'ils aient accepté mon amoureux ... Merci papa !

Je me rends compte que sous le choc de la nouvelle, je me suis relevée de ma place. Je me rassied donc pour essayer de retrouver un peu de calme. Je ferme les yeux, je prends une profonde inspiration. J'ouvre de nouveau les yeux pour lui faire face.

- Je te demande pardon ! Il est surement très gentil pour que toi et Nath le côtoyaient, mais ça ne me rassure pas vraiment enfaites. J'ai entendu tellement de chose sur leur nid. Imagine que l'un d'entre eux, vraiment pas gentil décide d'user de cet homme pour vous faire du mal à tous les deux. Je ne le supporterais pas !

Oui bon ok, peut-être que mes années d'études à passer du temps au cinéma ne m'ont pas aidé dans mon imagination déjà bien assez débordante. Jusque là la vie sur l'île évite au moins cela à nos plus jeunes. Oui, vous la voyez la vieille réac' qui ressort, mais j'y peux rien que voulez vous!

Psychose.

Sujet: Re: Have a sit Darling - ft Mélinda & James Lun 23 Jan 2023, 13:20 (★)

Have a sit darling - ft Mélinda & James

« Heeey !! Je l’ai pas dit ! je l’ai juste pensé très très fort. »

Elle va me faire rougir avec son incroyable franchise et son regard félin qui me déstabilise au plus haut point. Ma femme. Ouaip, les gars, c’est ma femme. Je peux totalement me la raconter lorsque mes potes découvrent l’incroyable beauté qui a fait de moi l’homme le plus heureux au monde. Et ce n’est généralement que le début, d’abord l’apparence, mais ensuite elle est drôle, intelligente, douce et sûre d’elle. Enfin bref, c’est la femme dont la plupart des hommes ont peur. Indépendante et forte … mais par chance, je ne souffre d’aucun syndrome du chevalier blanc, ma princesse se débrouille très bien toute seule pour se sauver et j’en suis fier. Pour être honnête, je me sens bien plus princesse qu’elle … enfin, je veux dire surtout que c’est Mélinda qui m’a sauvé.

Cependant, la suite de la conversation me laisse penser que ma blondinette va vouloir me pendre dans deux secondes pour mes légères omissions … sans rire, je considère vraiment qu’on a pas à se focaliser sur l’espèce autant qu’il est indécent de se limiter à la couleur de peau d’une personne. Je suis même sûr qu’il doit y avoir des gentils démons … J’irais pas chercher, mais voilà.

« Si tu savais comme je t’aime ! »

J’ai même pas besoin d’argumenter, elle me connaît si bien que mes mots franchissent ses lèvres plutôt que les miennes et un sourire me barre le visage. Je vous l’avais dit. Elle est parfaite.

« Oui, je te comprends, mais rien qu’avec ce que tu viens de dire, je sais que tu l’adoreras. Il a exactement le même genre de discours que moi, à s’en foutre d’où tu viens et qui tu étais tant que tu as bon cœur. Ce mec sauve la veuve et l’orphelin … et le requin qui essaye de les bouffer. C’est une bombe d’empathie et tu es extraordinaire. Il peut que te faire bonne figure.

Je hausse les épaules quant à la suite.

« J’en sais rien s’il compte venir, tu dois pas avoir croisé beaucoup de vampire par ici et si ma proposition d’aller en ville te tente, ça pourrait être sans doute plus simple et plus sympa. Soyons honnête, y’a un milliard de raisons de mourir et je doute que Dante puisse être responsable, même indirectement et si ça arrive, ben ça arrivera, mais je vois pas pourquoi. »

J’attrape sa main et la caresse doucement avec mon pouce.

« On vit dans une cabane au milieu des bois, y’a plus de chance qu’on aille tailler du bois et que l’esprit vengeur d’un bucheron vienne nous taillader en pièce. »

J’éclate de rire alors qu’elle me lance un regard horrifié par ce que je viens de dire. Mon humour laisse peut être à désirer, mais je sais que cela l’aidera à relativiser et me traiter sans doute d’idiot par la même occasion.

Psychose

Have a sit darling - ft Mélinda & James

Je ronronne de plaisir. Me demandez pas pourquoi, j'étais contente, voilà tout, surtout quand juste après, il me dit qu'il m'aime. On peut le dire mille fois sans le penser vraiment, mais lui il a la façon de le dire et surtout de me le prouver tous les jours. Je l'aime tellement.

-Ok, hâte de voir ça en tout cas !

Dante. L'enfer de Dante ... Ca promet pour la suite. Sauf que James me dit qu'il est tout l'inverse. Un vrai Bisounours en somme. Je demande à voir.
Si j'ai pas croisé des masses de vampires, ici ? Non pas trop, non ! C'est pas le genre de l'île.
Il caresse ma main. Ca a le don de me détendre, c'est fou! J'aurais jamais cru qu'un homme pourrait agir comme ça sur moi. J'étais fière, capable de tout, indomptable. pourtant lui a réussi, là où les autres ont échoué. Ils sont d'ailleurs rares ceux qui s'y sont risqué. Je ne pique pas, je mords.
Il y en a des rumeurs sur cette île, mais son histoire de bucheron, après l'affaire de la jeune femme qu'on a retrouvé y a pas si longtemps avec le détective, j'avais vraiment pas envie d'entendre ça.

Je lui donne un coup de poing dans l'épaule. Je ne veux pas lui faire mal, mais en même temps si il le sent un peu c'est pas plus mal, ça lui évitera de dire des conneries.

- T'es bête ! Tu le sais ça ?

Ca ne demande pas vraiment de réponse, mais bon je ne doute pas que j'en aurais une quand même.

- C'est pas que, mais la viande va finir par cramer...

Dis-je en pointant le bout de mon nez. J'aime pas quand c'est trop cuit, faut que ça soit juste bien. Et je crois qu'on a un peu oublier le repas tous les deux. On a le chic pour ça. Quand on est tous les deux, on peux passer à côté du reste du monde.

Psychose.

Have a sit darling - ft Mélinda & James

« Ouch ! »

Je me frotte l’épaule juste pour faire croire, mais ma belle a pas non plus mis les griffes.

« La preuve, j’t’ai épousé … »

Je la saisis dans mes bras pour m’éviter de prendre un second coup et dépose une myriade de baiser sur son épaule à porter de lèvres. Attaque de bisous !!

« Merde ma viande ! »

Un dernier baiser et je l’invite à se relever de sur mes genoux où elle avait fini afin de pouvoir me hâter vers le grill. Je manque de me brûler bêtement en oubliant de prendre un chiffon pour soulever le couvercle chaud du barbecue. Le genre de vieux machin increvable, mais pas pensé pour les gens distraits pour deux sous. Je connais les goûts de ma tigresse et la viande sera déjà trop cuite pour elle. On est pas du tout sur du bleue et à la limite du encore saignant. De mon côté, j’suis plutôt du genre à aimer ma viande. Je sors le rôti des braises et le dépose sur un plat directement.

« Raaah ! Désolé mon p’tit chat, j’ai complètement zappé de la sortir plus tôt. J’aurais dû nous mettre un minuteur. »

Je soupire, je sais bien que c’est pas grave, mais je suis un poil perfectionniste sur les bords quand je m’y mets.

Je découpe des tranches pour constater qu’au final, on s’en sort encore pas trop mal. Ma belle amène nos auges et je nous sers généreusement. Les crudités déjà sur la table pour la suite et ça sera parfait pour profiter d’une petite soirée tranquille.

Je m’assieds en face d’elle et reprends le sujet de Nath et sa moitié.

« Tu sais pour Nath, j’l’ai vu essayer pleins de choses en amour et se rétamer assez magistralement. A part la naissance de sa fille, il a pas respiré le bonheur depuis une paye et là, il s’est tellement calmé qu’à chaque fois que je viens, j’ai l’impression qu’un extra-terrestre a pris sa place. Il s’est installé dans un appart toujours clean, avec un ascenseur, une chambre pour sa fille et son mec n’y est pas pour rien. Je dis pas qu’il a tout fait, mais en tout cas ça a aidé Nath a gardé le cap. »

Forcément, c’est compliqué de s’en rendre compte si on n’a pas connu le gars à l’époque de sa décadence, mais dire que son appart a par exemple, juste un ascenseur, c’est qu’on s’est éloigné des squats miteux, a moitié envahi de cafards ou de souris. Des fois, je me demande comment il a pas choppé une merde infectieuse de n’importe quel type.

« Et puis, ça fait grave longtemps qu’on s’est pas fait une petite excursion tous les deux. »

Je tends ma main vers elle et attrape la sienne alors qu’elle cherchait son verre de vin. Pas de chance, il lui faudra attendre.

D’ailleurs, ça fait aussi longtemps qu’on a pas vu nos amis. On n’a pas eu l’occasion de faire venir Nath et j’ai pas proposé pour Dante évidement. On va finir par nous prendre pour des ermites à force de solitude.

Psychose

Sujet: Re: Have a sit Darling - ft Mélinda & James (★)

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