Bienvenue à la maison, again [Ryan, Anya, Mina et Dmitri]

Bienvenue à la maison, again.Une journée de congé, c'est d'ordinaire l'occasion d'en profiter. Mais Dmitri commence à avoir la puce à l'oreille concernant mes activités "extra-travail", et malgré mes précautions, je ne dois pas être sans rapporter un peu de l'odeur de Anya sur moi. Alors aujourd'hui c'est journée lecture sur le canapé, la seule raison de ma présence dans la pièce commune étant la proximité de la cheminée, dont je fais sauter les flammes à intervalles réguliers autant pour occuper mon esprit que pour faire travailler un peu une magie que j'ai mis de coté ces derniers temps.
De quoi éloigner juste assez Dmitri et son appréhension de mes dons, en passant. Disons que ça lui sert d'excuse pour passer du temps dans la cuisine avec sa dernière bouteille de vodka. Nan en vrai j'en sais rien, et je m'en fiche. Je préfèrerai être ailleurs, même si Vladimir m'a laissé une première impression loin d'être convaincante. Rien que savoir Anya seule avec lui ça me... non pas que j'ai pas confiance en elle, en prime, il parait que je serai mal placé pour causer, mais j'ai plutôt peur qu'il lui retourne le cerveau à l'envers...
Et de penser à elle me fait perdre le contrôle rien qu'une seconde, la flamme avec laquelle je jouais traversant soudain la pièce pour arriver dans le mur en face. Ok, ok, je me lève! Je pose le bouquin que je ne lisais pas vraiment pour traverser le salon, le bruit de mes pas amorti aussi bien par le tapis de sol que par mon absence de chaussures, et me dirige vers la flamme grignotant doucement la peinture du tableau sur lequel elle a atterri. Entre nous, Dim a des gouts déplorables en termes de décoration alors c'est pas une grande perte.
Je récupère la flamme dans le creux de ma main, l'observant un instant avant de refermer mon autre main par dessus, l'étouffant dans le geste. Brûlé? Si je ne supporte pas la canicule, la chaleur d'une flamme, elle, ne m'atteint qu'à peine.

Je m'apprête à retourner m'installer sur le canapé quand un pressentiment me fait jeter un œil par la fenêtre, vers l'extérieur, où le jour est à présent assez bas pour permettre à n'importe qui de sortir dehors sans finir en tas de cendre. Un regard qui finit par m'entrainer vers la porte d'entrée, que j'ouvre à la volée, agrippant la poignée dans ma main pour me retenir de sauter dans les bras de notre visiteuse imprévue.

"Anya! Qu'est-ce que... Mais entre, reste pas dehors."

La prévenir de la présence de Dmitri et Mina? Elle a le nez aussi fin que l'oreille, alors elle le sait déjà. Tout comme le couple d'ainés sait qui vient d'arriver... au moins pour Dim. Pas sur que Mina ai l'odeur d'Anya dans le nez.

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Bienvenue à la maison, again [Ryan, Anya, Mina et Dmitri] 0ddc8d775ef4f1d89804564cfc661018

Anya, 118 ans, vampire

Bienvenue à la maison, again.Après quelques heures, le soleil s'était enfin assez couché pour que je puisse sortir le bout de mon nez à l'extérieur. Je pris directement le chemin menant la maison, revenant petit à petit vers l'endroit que j'ai quitté il y a quelques temps. Pourquoi je les ai quitté ? C'est un peu une longue histoire...

J'étais partie à la base pour me changer les idées depuis que Mina avait décidé de remettre ses sales pattes ici et de revenir comme une fleur dans la vie de Dmitri. Puis, entre temps Vladimir en a profité pour me faire découvrir de A à Z de ce que c'est d'être The vampire. Je me sens plus instruite, et que ces explications n'ont fait que m'enrichir sur mes pouvoirs. J'étais bien là-bas jusqu'à que Sylvana me retrouve et vienne me faire la morale afin que j'arrête de bouder et que je revienne à la maison. J'avoue qu'elle avait raison sur le fait qu'ils finissaient par me manquer, sauf Mina bien sûr... Bref, je ne sais par quel sorcellerie elle a su comment faire, mais elle a trouvé le moyen pour convaincre de revenir.

Pendant ce temps, je m'avance enfin devant la porte des chambres d'hôtes et à peine arrivé que je ressens la présence de Dmitri, normal mais aussi celle de l'autre intruse... Je m'y attendais qu'elle soit toujours là à la fois mais rien que de la sentir dans notre maison, m'irrite. J'essaye alors de faire abstraction et finit par me présenter au pied de la porte. Sans même avoir frappé une fois, Ryan vient m'ouvrir à la fois surpris et pressé de me voir. Sa réaction me donne un sourire en coin, il s'en rendant pas compte mais je le trouve mignon quand il est comme ça.
Mais mon sourire disparait à moitié quand je reviens à la réalité. Je rappelle que le contexte est que je suis partie un peu du jour au lendemain et que je refais soudainement mon apparition. Alors disons que je me sens au fond un peu gêné face à lui. Même si au final je suis allé le chercher de par moi-même à un moment donné, je suis quand même parti de base sans rien dire à Ryan. Mon malaise pouvait alors se comprendre. Mais je garde le sourire, contente de mon retour.

- Salut. Ca fait un bail, n'est ce pas ?

J'étais vachement heureuse de le revoir et je finis par lui voler un baiser comme si de rien n'était. On est encore en couple à ce que je sache. Je sais pourtant le nombre de mecs qui tourne autour de Ryan et rien que d'y penser ça me fout les boules. Mais franchement c'était pas le moment pour lui faire comprendre - pour la énième fois - que j'aime pas quand il va traîner avec n'importe qui sans me prévenir. ~~L'ironie est présent xD~~
Je rentre dans la pièce et jette un coup d'oeil autour de moi, rien n'a changé ici et c'est très bien comme ça. J'avais pendant un moment crut que la "nouvelle" allait sûrement profiter de mon départ pour y faire sa loi.

J'avoue que je ne sais pas vraiment où me mettre, et plus particulièrement par où commencer la conversation. Alors, je finis par choisir la simplicité et je me tourne vers Ryan, sourire aux lèvres.

- Tu vas bien ?

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Bienvenue à la maison, again.La contrepartie de se faire un peu de fric sur le dos des touristes - nombreux - qui viennent se perdre à Chicago, c'est qu'après leur départ, il y a le ménage à faire. Je pourrai fort bien faire appel à une femme de ménage, mais je n'aime guère voir n'importe qui trainer chez moi. Ironique quand on accueille des touristes du monde entier? J'y trouve mon compte. De quoi me permettre un maximum de discrétion en n'allant que rarement chasser, trouvant ce dont j'ai besoin chez moi. Et pour les accidents, j'envoie mon fossoyeur préféré enterrer deux cadavres dans la même tombe. D'ailleurs, il en est où celui-là aujourd'hui?

Je ressors d'une des chambres de l'étage avec des draps rapidement pliés sous le bras, me pointant en haut de l'escalier pour observer le salon. Au moins, il a arrêté de jouer avec les flammes de la cheminée. Un peu stressant ce jeu dont il a pris l'habitude, surtout quand on sait le pouvoir du feu sur un vampire, et qu'on connait l'inaptitude naturelle des sorciers. Généraliste? J'ai mes raisons de détester cette race, et croyez bien que Ryan a eu des efforts à fournir pour que je supporte l'idée que Anya ai pu me rapporter l'un de ses représentants.

Je descends l'escalier d'un pas rapide, posant ensuite les draps sur le guéridon le plus proche pour me diriger vers la porte quand j'y entends une voix familière. Si je n'avais pas senti son odeur dans l'air? Anya est ici chez elle, et malgré l'absence, son odeur n'a jamais fané des lieux. Je passe à coté de Ryan pour venir prendre ma nièce dans mes bras sans lui demander son avis, laissant ma fierté habituelle, - du genre à me laisser froid et distant alors qu'à l'intérieur, je n'attends qu'un pas en avant - pour l'étreindre comme je n'ai pu le faire depuis un bon moment maintenant.

"Ne me fais plus jamais ça."

Je me recule pour la contempler, glissant une main sous son menton pour lui maintenir légèrement le regard face au mien. Les yeux bleus des Romanovs, disait-on à une époque. Ils sont plus gris que les miens, en vérité, mais elle a vraiment ce regard hérité de sa lignée, qui aurait fait d'elle une sacrée impératrice.

"Tu pues le mort. Ça doit être à force de côtoyer des charognes en état avancé de décomposition."

Je capte le regard "ça y est on le retrouve" de Ryan en coin, et je laisse enfin la place libre à Anya pour entrer dans le salon, et ne pas rester au pas de la porte. Quand à Mina? J'imagine qu'elle a eu l'attention plus développée que la mienne, et j'espère sincèrement que les deux femmes de ma vie sauront se trouver un terrain d'entente.

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Bienvenue à la maison, again.Elle aura mit quelques jours pour nous rejoindre, mais visiblement elle avait enfin prit sa décision la petite Romanov. Je suis dans l'une des chambres lorsque son odeur arrive à mes narines. Elle est à la porte. rapidement, je l'entends parler avec Ryan. Puis après quelques secondes j'entends Dmitri descendre. Je n'ose pas les rejoindre. C'est un moment entre eux après tout, non ? Je l'ai jugé trop vite lorsque je l'ai aperçu avec Dim voilà un siècle et des miettes et vu son regard quand je l'ai croisé je crois qu'elle a fait de même. peut-être ai-je mérité ce regard, je ne lui en veux pas, mais je ne tiens pas à gâcher ce moment.
Je ne peux pas partir par la porte ils me verraient et je ne tiens pas à disparaître comme une voleuse non plus, j'ai passé l'âge. Alors pourquoi n'ai-je pas passé l'âge de me cacher de l'infant de l'homme de ma vie ? Pas la moindre idée et croyez moi ça m'effraie plus que je ne veut bien l'admettre. Je ne veux pas non plus passer pour la victime, ça non plus c'est pas mon truc.

Je prends une grande inspiration utile seulement à me calmer et me donner du courage, avant de me diriger doucement vers l'entrée. Il y a bien longtemps que je n'ai pas marché aussi doucement. J'arrive enfin dans le hall. Ils avaient déjà évoqué Vladimir et les autres.

- Qui sont les charognes ? Je ne sais pas comment je dois le prendre !

Dis-je à moitié amusée par les paroles de mon époux.

- Ravie de te revoir Anastasia.

Je tachais de garder contenance. J'étais la plus âgée d'entre nous et par conséquent la plus sage non ? Ça c'est de la théorie... Je tente de me rapprocher de Dmitri et d'attraper sa main. Il n'y a qu'ainsi que je pourrais me calmer véritablement, tout le reste n'était qu'un coup d'épée dans l'eau.

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Bienvenue à la maison, again.Si je l'ai revue il n'y a pas encore si longtemps, comparé à son absence de la maison, tout chez elle m'a manqué jusqu'à la voir là, au pas de cette porte. Son sourire, son regard, elle, tout simplement... Alors, ce baiser, je le lui donne autant qu'elle me le dérobe. Au moins jusqu'à ce que je sente la présence de Dmitri dans mon dos. Je met un terme à ce baiser, non sans prendre le temps de frôler sa joue glacée en passant.

"Ça fait trop longtemps."

Quand à sa question? Je n'ai pas le temps d'y répondre que Dmitri me l'emprunte, la serrant contre lui avec une force qui me fait apprécier le fait qu'elle ne risque pas de mourir d'étouffement. Entre deux rires, j'en profite pour lui répondre, preuve à l'appui.

"Ça va mieux, maintenant que tu es là. Dmitri a bien trop d'affection à dispenser, ça devenait étouffant."

En vérité, cet homme qui est bien la seule figure paternelle que je peux me vanter d'avoir eu dans ma vie est loin de se montrer aussi démonstratif en temps normal. Mais je trouve qu'il s'améliore depuis que Mina habite avec nous. C'est trois fois rien, des petites attentions et d'autres petits gestes entre eux, mais venant de quelqu'un prenant pour philosophie d'être plus froid que l'hiver lui-même, le changement est notable.

Ça y est, on retrouve Dim. Je lui lance un coup d’œil quand il se recule enfin, évoquant l'odeur que dégage Anya. J'ai pas le nez aussi fin que lui, certes, mais je devine assez bien que la pique concerne davantage Dracula et son grand âge que la réelle odeur corporelle de ma compagne. D'ailleurs, Mina se charge de lui répondre à ce sujet. Son arrivée me fait me rapprocher de Anya, glissant un bras dans son dos pour attraper sa main dans la mienne. Une manière comme une autre de lui éviter un geste qu'elle regrettera? Peut-être, mais surtout de lui montrer que je suis là pour elle, même si effectivement, n'ayant rien de particulier contre Mina, il se pourrait que je joue les arbitres si Dmitri en semble incapable. Mais j'espère sincèrement qu'on en arrivera pas là. On est tous les quatre des adultes responsables non? Enfin, j'ai appris à force de côtoyer des vampires qu'avoir dépassé un siècle d'existence ne les rend pas vraiment plus adultes.

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Dernière édition par Tyha Redtom le Mer 18 Jan 2023, 17:48, édité 1 fois

Anya, 118 ans, vampire

Bienvenue à la maison, again.A mon départ, j'avais de loin l'idée que plus tard j'allais regretter cette décision et au final revenir mettre les pieds ici. Avant le discours de Sylvana, je cachais à moi même le remord que j'avais en les quittant. Ma tête de mule de Ryan, les humeurs de Dmitri... Même leurs côtés chiants m'ont manqué, c'est dire !

Ce que ça pouvait faire un bien fou de sentir les lèvres de Ryan sur les miennes ! Je voulais que ce moment dur encore un moment mais il finit par stoper le baiser, en pensant à me souffler quelques mots à mon oreille ce qui me fit légèrement sourire, car c'est au tour de Dmitri de me souhaiter la re-bienvenue. Il m'enlaça avec force, ce qui m'impressionne dans un premier temps, venant de lui. Mais je lui rend avec bonté de coeur son câlin et je souris tendrement. Lui aussi m'avait terriblement manqué...

- Je suis désolée...

Puis il se dégage ensuite de moi pour me prendre par le menton et contempler mon visage. Je lui souris. Mais bien sûr, je ne pouvais pas éviter à la "pique" de Dmitri. Même si je trouve que sa pique visant plus Dracula et les autres que mon odeur est plutôt "bof", je me met à rire, tellement heureuse de le revoir.

Tout allait bien et je souhaitais juste que cela en reste comme ça. Mais l'arrivée de l'autre vient gâcher l'ambiance. Elle pouvait pas rester là où elle était, au moins le temps que je puisse discuter tranquillement des nouvelles avec ceux que j'aiment ? Sérieusement... A peine avoir aperçu son visage qu'elle me saoulait déjà. Mina, LA personne que je redoute le plus dans cette baraque. Parfois je me demandais comment Dmitri pouvait continuer à aimer cette femme qui l'avait littéralement abandonné et oublié.

Entre temps, je sens la main de Ryan qui vient se glisser derrière mon dos et cherchant la mienne. Je lui la donne volontiers, car j'avais vraiment besoin de lui maintenant. Je considère pas Ryan comme un anti-stress ~~( enfin si un peu quand même... )~~ mais j'ai besoin de savoir que je pouvais compter sur lui même dans cette sorte de situation. Je sentais tellement la nécessité de sa présence à mes côtés que je lui jette un regard presque de pitié qui disait "Reste avec moi, s'il te plaît."

Elle est...ravie de me voir ? Dommage. Car ne ce n'est pas le cas pour moi. Je n'ai aucune réaction à sa remarque et je ressens une envie brûlante de complètement l'ignorer. Elle sait que je ne l'apprécie guère et je sais qu'elle a le même sentiment pour moi. Alors pourquoi cherche-t-elle à faire comme si de rien n'était ? Et en plus elle osait chercher à se cacher à côté de Dmitri ! Quel culot ! Après ce qu'elle lui a fait ! Sur le coup, je voulais l'insulter de tous les noms mais ce serait perdre du temps et puis j'ai pas du tout envie que la scène parte en vrille. Je lui rétorque avec un sourire faux :

- Tiens... Tu es toujours là toi...

Je m'adresse ensuite à Dmitri.

- Je vois qu'elle t'as pas encore lâché.

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Bienvenue à la maison, again.Mon commentaire ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde, et c'est avec le sérieux dont je suis tout à fait capable alors que je dis la pire des âneries que je lui répond, exposant aussi bien un fait qu'une constatation. Le premier millénaire passé ou presque, un vampire, ça pue le cadavre, c'tout.

"Je parle des deux roumains millénaires qui ont débarqué en ville récemment. Toi en revanche... tu es parfaite."

Un commentaire laissé sur un ton plus affectueux, et qui s'accorde à être destiné aussi bien à mon épouse qu'à ma nièce. Au moins, jusqu'à ce que cette dernière lance les hostilités vis à vis de Mina. Et si je sais une chose, c'est que si Mina est moins prompte que Anya à démarrer au besoin, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds quand même. Et je tiens à mon salon, un minimum. En même temps, je tiens aussi à éviter de faire fuir ma nièce tout juste rentrée à la maison... Le tact, tout ce que je ne connais pas. D'ordinaire je laisse ça à Ryan, qui finit par collectionner une paire de boutonnières de plus, ce qui me laisse une Anya inquiète sur les bras, et on ne parle plus du problème de base...

"Anya. Laisse lui sa chance, ok? Comme j'ai laissé la sienne à l'énergumène que tu m'as rapporté alors que tu connais parfaitement mon problème avec les sorciers, et les pyros par dessus le marché."

Un commentaire teinté d'un peu d'humour, tentant de déverrouiller la situation. On sait tous qu'au jour d'aujourd'hui, Ryan est véritablement un fils pour moi, mais au début, mes à-priori à son sujet ont failli être les plus forts. Pour la suite, je m'adresse à elle dans notre langue natale, tentant de lui laisser l'occasion de me parler plus librement, bien que je sache qu'à force de me côtoyer, Mina en capte des bribes sans aucun souci. Une conversation entière? Aucune idée. Mais je doute qu'Anya le soupçonne en tout cas. Quand à Ryan? Là, je ne miserai pas sur le fait de le lâcher seul à Saint-Pétersbourg en lui donnant une destination à rejoindre et débrouille toi.

"Je sais que tu t'inquiètes pour moi. Et je sais que tu saura me dire que tu avais raison si on n'y arrive pas. Mais laisse nous essayer. Je t'aime, et je ne souhaite pas te perdre. Mais je l'aime également, et je refuse de la perdre à cause de ta méfiance."

Bon gré mal gré, je saisis sa main libre, jetant un regard à Ryan pour qu'il nous laisse un peu de place.

"Je l'ai vu dépérir de n'avoir aucune nouvelle de toi durant ces semaines. Et il n'a pas su dissimuler une seconde le fait qu'il t'avait retrouvée. J'attends ce moment depuis un siècle. Ne m'en prive pas. S'il te plait."

Je desserre légèrement la pression que j'exerce sur sa main, la laissant libre de la retirer si elle le souhaite, tout en tendant la seconde vers Mina pour l'attirer vers moi. Finissant par reprendre en anglais, à la compréhension de tous, bien que le changement de langue fasse fourcher ma langue, usant d'un accent russe plus présent que je ne l'aurai souhaité.

"Je ne vous demande pas de devenir les meilleures amies du monde. Seulement de ne pas me forcer à choisir entre vous deux."

Suivez un conseil que je ne sais pas suivre? Avec Dracula, c'est différent. Aux dernières nouvelles, Anya ne me convoite pas. Mais je m'attends à ce que Mina réagisse à ce sujet, bien entendu.

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Bienvenue à la maison, again. Je ne peux m'empêcher un sourire quand il évoque Sylvana et Vladimir. C'est vrai que niveau âge ils nous battent à plat de couture ces deux là. La différence entre eux et moi à toujours été importante, mais nous avions tout de même plus ou moins le même mode de vie. J'ai du mal à imaginer une gamine comme Anastasia avec eux. Ils sont tellement loin psychiquement.

Comment elle me parle elle ? Je ne peux m'empêcher d'arquer un sourcil et de faire un pas vers elle, relativement agacée. Pour qui se prend t-elle à me parler ainsi ? Heureusement, Dmitri prend la parole aussitôt pour lui demander de me laisser une chance. Je comprends qu'elle puisse m'en vouloir d'avoir fait du mal à Dmitri en disparaissant du jour au lendemain, mais je doute qu'elle connaisse la réalité de notre relation, de notre vie à l'époque. Dmitri lui a peut-être parlé de moi, mais il y a certaine chose qu'il n'aurait pas dit, je commence à le connaître. D'un autre côté, lorsque je les ai vu tous les deux en Écosse, je l'ai haïe sur le champs, la prenant pour une rivale, hors en venant ici j'ai apprit qu'il n'en était rien et ma colère s'est évanouit, sauf ma colère envers moi-même bien sur, mais ça c'est autre chose!
Dim nous demande de ne pas nous demander de choisir :

"J'ai déjà entendu ça quelque part !"

J'aurais aimé sourire, mais j'en suis incapable. J'ai toujours la remarque d'Anastasia en travers de la gorge.

" Je ne suis pas prête de partir Anastasia." Dis-je avant de me tourner vers Dim. "Et ce qui est valable pour toi, l'es pour moi aussi tu le sais bien ! Je ne te demanderais rien de tel, jamais!"
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Bienvenue à la maison, again.Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas senti de trop au milieu de cette famille de vampires pas toujours bien dégrossis sur les bords (dédicace à Dmitri), mais là, présentement, c'est exactement l'impression que j'ai. Pourquoi? Parce que j'ai beau aimer Anya à la folie, je refuse de prendre parti dans une prise de bec qui n'a ni queue ni tête. Ça a commencé comment leur guéguerre déjà? Anya n'aime pas Mina parce que Dim et elle se sont offert un break longue durée, et Mina l'avait mauvaise face à Anya parce qu'elle pensait que Dim l'avait remplacé par elle... et c'moi le jeune de 35ans dans l'histoire... ouais ben sérieusement, j'me sent bien mature et réfléchi sur ce coup...

"Anya."

Juste un murmure, alors que ma main sert davantage la sienne, plus si froide vu la chaleur que je lui transmet par mon geste. Et si je me sens totalement hors de la conversation alors que l'écho de leurs voix résonne dans cette langue dont je suis bien piètre étudiant, je ne la lâcherai pas. Ce que je comprend de ce que Dmitri lui chante? "je t'aime" et "je l'aime". Avec ça je suis verni pour suivre la conversation.

Je hausse un sourcil aux dernières paroles du vampire, prononcées dans ma langue natale. Parce qu'il joue totalement à "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Honnêtement, je partage une partie de son opinion concernant Dracula, soit, que je ne le sens pas assez pour lui faire confiance, mais je crois qu'il vaut mieux l'avoir comme allié que comme ennemi, surtout quand on est de son sang... Mina se fait d'ailleurs un plaisir de lui répondre, ce à quoi je ne peux empêcher un commentaire.

"C'est drôle, je pensais la même chose."

Je ne voudrais la place de Dmitri pour rien au monde, là. Parce que Anya lui en veut d'avoir ramené Mina, et Mina lui en veut de ne pas être fichu d'écouter ses propres conseils avec Dracula. Et si j'ai accepté de l'aider à dissimuler à Mina la présence de son ainé en ville - le temps qu'elle ne le découvre elle-même en tout cas -, sur ce coup-là, je me désolidarise totalement de lui. Chacun ses emmerdes.

"Ok, donc je propose que vous régliez ce truc entre vous, et nous on va régler ce truc entre nous... ailleurs? Non? Anya?"

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Anya, 118 ans, vampire

Bienvenue à la maison, again.
Ma petite pique a fait de l'effet sur Mina ? Tant mieux. Car mon but est bien de la remettre à sa place. De quoi lui dire qu'elle ne commence pas à se sentir chez elle et qu'elle soit autorisée à faire ce que bon lui semble dans la baraque car Dmitri l'a convié parmi nous. Enfin pour le moment, je dirais plus que c'est elle qui s'est tapé l'incruste. Je ne peut m'empêcher de sourire au coin de la lèvre en regardant la réaction de l'intéressée. Bien sûr c'était pas de façon bienveillante...

Puis attendant qu'elle réagisse enfin, c'est Dim qui vient calmer la situation. Justement il se met à comparer mes doutes pour Mina à celles qu'il avait eu pour Ryan. Je trouve ça assez gonflé quand même... Contrairement à sa vampire, Ryan ne m'a pas délaissé pour plusieurs années sans savoir le pourquoi du comment.

Puis Dmitri commence me parler en russe, ma langue natale. J'avoue que de cette manière, j'ai au moins le privilège de pouvoir un peu converser avec lui sans que les autres ne viennent s'interposer. Je ne connais pas le niveau de Mina mais je suis sûr de celui de Ryan.

Au moins, il reconnait qu'il n'est même pas sûr de ce qu'il fait lui-même. "Il veut essayer". Bien... Qu'il ne vienne alors pas pleurnicher à ses pieds si sa Mina finissait par disparaître du jour au lendemain ! Et si ce jour arrive, j'aimerais qu'il sache que je l'avais pourtant prévenu du danger qu'il prenait. Pourtant, j'ai pas non plus envie que cette situation se déroule pour de vrai.

- Je veux seulement te protéger comme tu l'a toujours fait pour moi. Elle t'a abandonné du jour au lendemain, je te rappelle. Alors comprends que j'ai des doutes sur elle.

Il prend ensuite ma main, me demandant de lâcher celle de Ryan qui j'avoue me donnait un sacré soutien jusque là. J'aurais vraiment aimé sourire lorsque que justement Dim l'évoque. Au fond, ça me rassure de savoir que je lui ai manqué. J'aime pas le voir s'entourer d'autres mecs, alors c'est vrai que je l'avais redouté pendant mon absence.
Pour en revenir à Dmtri, je ne peux m'empêcher de détourner mon regard du sien. Ca fait un siècle qui l'attend ?! Sérieusement ?! Il l'a continuer à l'aimer jusque-là ?! Je ne peux pas y croire mais je suis sûr d'une chose. Que l'amour nous rend vraiment fous.

- Je ne partirais pas une seconde fois. - Et sur ça, je reviendrais pas sur mon choix. - Mais... Je ne te promet rien pour le reste.

Ce que j'entends par "le reste" c'est ma relation avec Mina. Et qu'il compte pas sur moi pour jouer au adorable colocataire ou même au meilleure amie ! Je déteste jouer les focus et surtout avec elle. Au moins quand je n'apprécie pas quelqu'un, il le sait.

Dim continu à me tenir la main et prend ensuite celle de Mina. Je fronce les sourcils à ce qu'il dit juste après. Il nous demande de pas lui la dure tâche de faire un choix. Ok. Cette phrase aurait eu plus d'effets si il suivait son propre conseil avec Dracula. Je veux bien écouter ses arguments mais cette fois, il ma perdu. Je lâche un soupire.

- Essaye d'abord de suivre tes propres conseils... - je me retourne vers Ryan laissant Dim avec Mina - Je te suis...

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Bienvenue à la maison, again.Anya me donne un point de vue sans équivoque sur ce qu'elle pense de Mina, et j'en viens à me demander ce que j'ai pu dire ou faire par le passé pour qu'elle se fasse cette opinion de mon épouse. Peut-être qu'à en dire trop de bien, la vérité est revenue sur la scène sans que je ne la vois venir. Celle qui hurlait que son absence me pesait plus que je ne voulais bien l'admettre en public.

"Je comprends. Mais laisse moi te demander de la comprendre en retour. J'ai eu une veine d'enfer avec toi, t'as été la mini vampire la plus gérable que j'aurai pu avoir à éduquer. Elle n'a pas eu cette chance. Avec du recul, j'étais un sacré emmerdeur dans ma jeunesse. Et je savais qu'elle récupérerait mes pots cassés alors, pourquoi m'en soucier? T'as raison, ça m'a fait du mal, son absence, mais en même temps, je crois que ça m'a fait du bien."

J'ai largement eu le temps de réfléchir à la question. Un siècle, pour être exact. Avec Mina, j'étais le roi des inconséquents. J'avais dépassé mon premier siècle depuis un moment, mais je n'avais pas su renoncer à l'ivresse de la jeunesse, et commettre un massacre pour rire, ouais, c'était dans mes capacités. J'ai du apprendre à ne compter que sur moi, après son départ, et pire encore, veiller sur une autre, avec Anya. Et pourtant, dieu sait que j'aurai préféré la laisser vivre sa vie à Paris, voire pourquoi pas, la voir monter sur le trône de nos ancêtres. Un maudit sorcier et ma paire de crocs ont vu les choses autrement, cela dit, mais l'avoir à mes cotés aujourd'hui, non, c'est une chose que je ne sais pas regretter.

Anya finit par me dire qu'elle ne compte pas repartir, sous-entendu "malgré la présence de Mina", et je me contente d'acquiescer à sa dernière remarque, sachant parfaitement que je n'en obtiendrais pas davantage. On a l'entêtement farouche dans la famille. C'est presque aussi génétique que la couleur de nos yeux, j'ai envie de dire. Je lâche sa main pour poser la mienne sur son épaule, lui offrant un léger sourire.

Et c'est là que ça part en vrille. Je me refait ma phrase dans ma tête pour être sur de ne pas avoir été trahi par le changement de langue. Ok, y avait peut-être de meilleures formulations à employer. Ce maudit vampire de mes deux a vraiment le don de me rendre chèvre, même quand il n'est pas là.

"Anya? Juste une question avant que vous vous en alliez tous les deux. On est d'accord que tu n'as aucune vue sur moi? Elle est là la différence. Sur ce, j'ai besoin d'un verre."

Je fais confiance à Mina. Totalement. Je me répète certainement, mais c'est en son créateur que je place une méfiance sans limite. J'ignore jusqu'où il serait prêt à aller pour qu'elle soit sienne, et ce n'est pas pour moi que j'ai peur, mais autant pour elle que pour Anya et Ryan. J'ai des doutes sur le fait que Anya ai atterri chez lui soit du au hasard. Mais il sera toujours temps de cuisiner ma nièce plus tard. Pour le moment, autant profiter qu'elle soit à la maison pour ouvrir une bonne bouteille de vodka importée directement de Moscou. On ne peut peut-être pas s'enivrer, mais ça n'empêche pas d'apprécier un bon alcool bien de chez nous. Du moins, de chez deux d'entre nous. Je me dirige vers le bar séparant le salon de la cuisine, récupérant la fameuse bouteille et quatre verres à bourbon avant de revenir vers le groupe, laissant ceux qui le souhaitent prendre un verre.

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Bienvenue à la maison, again. Ce que je comprends de leur échange en russe ? Pas grand chose à vrai dire, j'ai un très mauvais niveau dans cette langue. Je vais pouvoir m'y remettre maintenant que nous nous sommes retrouvés. J'avais comprit qu'il y avait une histoire d'abandon dans l'histoire. Oui bin, ayez une histoire commune comme la notre et on verra quels mots de la langue vous retenez vous! Je ne relève pas, Dmitri nous demande de ne pas avoir à faire un choix et je lui promets de ne pas lui faire ça, ce serait égoïste de ma part, après notre dernier échange sur Vladimir.

Les deux jeunes sont sur le départ, sous l'impulsion de Ryan qui lui aussi sent venir la douille, lorsque Dmitri nous invite à boire un verre. Personnellement, j'accepte sa proposition. C'est ça où décapité sa nièce donc bon. Je sais bien qu'elle fait ça pour le protéger, mais elle ne cherche même pas à discuter... les gosses je vous jure. Et on se demande pourquoi après Dim j'ai plus jamais cherché à me lier à quelqu'un, ni même compter avoir des enfants/infants.

Je n'ose même pas trinquer de peur d'envenimer d'avantage encore les choses. Je laisse Dim mener l'échange. Qu'est-ce que je suis censée dire ou faire pour apaiser les tensions ?

- Nous sommes partis sur le mauvais pied toi et moi Anastasia. Je ne suis pas dans cette chambre d'hôte par hasard, j'y ai réfléchit sincèrement. Je peux comprendre que Dmitri m'en veuille pour ce que j'ai fait, mais toi ? Tu ne sais pas, tu n'étais pas là ! Je t'ai jugé sans savoir, ne fais pas la même chose s'il te plaît...

Quoi je passe du coq à l'âne ? Oui et bien c'est plus dure que je ne veux bien l'admettre de ronger mon frein.
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Bienvenue à la maison, again.Sa main de nouveau dans la mienne, Anya est prête à me suivre dans mes intentions de départ, lorsque Dmitri tend une dernière perche, qu'il conclut de lui-même en s'auto-réclamant un verre. Ce vampire doit avoir plus de vodka que de sang dans l'estomac, c'est moi qui vous le dit. Même si, en vrai, sa question, qui aurait pu se contenter de me tirer un sourire, fait remonter les vieux souvenirs de nos premières rencontres, entre lui et moi. Franchement, je sais pas eux, mais moi, je conçois totalement que Mina ai pu penser qu'ils étaient à la colle, tous les deux, surtout sans avoir pris dix minutes pour vérifier le truc. Ils sont proches, c'est un fait, et j'ai bataillé pour m'intégrer, entre les différences de culture, de langue, de race... qu'est-ce que je dois l'aimer cette femme pour avoir tenu bon tout ce temps, j'vous jures! Bref, tout ça pour dire que je plussoie Dim sur ce coup, sa question est ridicule. Parce que Anya et lui, nope, j'ai jamais eu à penser devoir être jaloux de ce coté.

Quand à un verre? Je croise le regard d'Anya, la laissant décider pour nous deux. J'ai besoin d'un verre, clair et net, mais je ne suis pas totalement dépourvu à l'étage. Même si j'ai vidé la chambre et préféré ranger les bouteilles dans une autre pièce, par sécurité. J'suis pas de ceux qui se saoulent jusqu'à ne plus savoir dans quel pays ils habitent, mais je dois avouer que certains soirs, j'ai eu grande envie de m'en faire une bonne amie, de la bouteille... bref, Anya est de retour, moi, c'est tout ce qu'il me faut pour me sentir bien. Et d'ailleurs, même si je sais de source sure qu'il est impossible d'échapper à l'ouïe d'un vampire, c'est à elle et à elle seule que s'adresse mon prochain commentaire, presque un murmure.

"C'est toi qui vois. S'tu veux rester encore un peu ou s't'as besoin d'air."

Au sens métaphorique du terme, bien sur. Pour ma part? Je crois qu'il faudra plus d'un verre pour qu'on puisse parler d'une grande et heureuse famille, surtout si faut penser au fait que ce terme de "famille" pourrait inclure plus de monde que les quatre personnes auxquelles nous pensons actuellement. Tout dépend quelle définition du mot vous prenez. Parlant Romanov, on cause de Dim et Anya, et leurs compagnons respectifs, simple. Parlant "lignée vampirique", là, ça promet d'être légèrement plus compliqué... et je suis moins sur de me sentir à ma place, simple sorcier que je suis. Dracula est... impressionnant, au minimum. Pour ne pas dire que son aura fout littéralement la trouille. Et que plus loin je suis de ce type, mieux je me porte. Même si j'ai fait au mieux pour ne pas trop le faire ressentir face à lui. Si j'ai fait illusion? Je pourrai faire du bien à l'égo de Dmitri en affirmant qu'après lui, les vampires, je gère, mais nope.

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uc

Anya, 118 ans, vampire

Bienvenue à la maison, again.
Dmitri continue de me parler en russe essayant de me rassurer sur le sujet. Une chose est sûr, c'est qu'il a l'air confiant et sûr de ce qu'il me dit. En réalité, je ne comprends toujours pas... Déjà bien avant, je ne comprenais pas pourquoi il continuait de l'idéaliser et de dire qu'elle était la femme parfaite même après s'être volatilisé sans même un au revoir. Si il se montrait si amoureux d'elle pendant son absence, alors il l'était sûrement lorsqu'elle était encore avec lui. Mais apparemment, ça ne suffisait pas à Madame... Je finis alors par lâcher un soupire.

"Faut toujours que tu finisses par minimiser le mal qu'elle t'a fait..."

Je finis pas reprendre la main de Ryan, prête à repartir avec lui jusqu'à ce que Dmitri me pose une question qui tombe comme un cheveux sur la soupe tout en sortant quatre verres et une bouteille de vodka pour nous quatre. Sérieusement ?... Il a besoin que je lui confirme que non, je n'ai aucune vue pour lui ?... Bref. Je lui répond quand même, blasée.

- Bien sûr que non. Ca t'arrive souvent de poser des questions débiles comme ça ?...

Puis c'est là que l'autre décide d'en rajouter une couche...

"- Nous sommes partis sur le mauvais pied toi et moi Anastasia."
Je te le fais pas dire.
"Je ne suis pas dans cette chambre d'hôte par hasard, j'y ai réfléchit sincèrement."
Tu as réfléchi à comment réapparaître dans la vie de Dimtri pour mieux repartir lorsque tu en auras la simple envie ?
"Je peux comprendre que Dimitri m'en veuille pour ce que j'ai fait, mais toi ? Tu ne sais pas, tu n'étais pas là ! Je t'ai jugé sans savoir, ne fais pas la même chose s'il te plaît..."
Et l'avoir vu en souffrir, c'est pas assez peut-être ?!

La colère recommence petit à petit à monter. Mais je garde tous ces commentaires pour moi-même car j'ai franchement pas envie que ça se finisse en un champ de guerre... Même si je trouve qu'une bonne gifle bien placé lui ferait pas de mal. Franchement, elle peut pas finir par la fermer celle-là ? Si c'est une tentative de calmer les choses, c'est raté. Car même si je regrette d'avoir fugué à son arrivée, ce n'est pas moi la fautive dans toute cette histoire... Je la regarde froidement, sans la moindre sympathie dans mon regard. Même si j'accepte de vivre avec elle dans les parages, ça ne veut pas dire que je suis prête à faire amie-amie. Pour l'instant, je préfère garder mes distances, c'est tout.

- J'y réfléchirais.

Je me tourne enfin vers Ryan qui, depuis tout à l'heure, doit se sentir à l'écart avec tout ça...

- Tu as de quoi boire en haut ? Car je pense que je vais en avoir besoin... - lui demandais-je tout en commençant à prendre le chemin vers les escaliers
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Bienvenue à la maison, again.Je souris à Anya, tendrement, devant admettre qu'elle n'a peut-être pas tort sur toute la ligne, mais ayant la possibilité totale et complète de lui renvoyer son argument et n'ayant pas prévu de passer à côté.

"Parce que celui-là n'arrive jamais à t'en faire, du mal? Et pourtant je sais que tu l'aimes, au moins autant qu'il t'aime. Ca ne l'empêche pas de remettre ça à loisir pourtant."

Le pire étant que cet équilibre précaire qu'ils ont tous les deux, et bien, ça fait bientôt dix ans qu'il fonctionne. Et pourtant j'ai arrêté de compter le nombre de fois où Ryan a bien failli passer de vie à trépas, avec ses conneries. Je sais pourtant bien mieux qu'elle qu'elle serait dévastée si elle venait à le perdre, ou pire, à être la cause de sa perte.

"Ca m'arrive quand le reste de l'assemblée se montre aussi débile que cette question, oui."

Je fronce le nez, seul témoignage de ma mauvaise humeur actuellement visible sur mes traits, du moins je le pense, avant que Mina ne tente un nouveau pas en avant qui se solde par une demi-réussite, ou un demi-échec, tout dépend du point de vue. J'y vois une porte pas tout à fait fermée, pour ma part. Même si Anya décide de prendre la perche tendue par Ryan qui délaisse mon offre d'un verre. Je sais à quel moment il faut savoir abandonner une bataille. Après tout, perdre une bataille n'est pas perdre la guerre.

"On aura l'occasion d'en reparler plus tard." J'attrape Ryan par le bras avant qu'il n'ait l'occasion de filer, l'arrêtant dans sa course avant de croiser son regard. "Ryan..." Il n'est pas nécessaire d'en dire plus pour obtenir de lui la réponse que j'en espérais, et je le relâche, le laissant rejoindre ma nièce à l'étage. Je sens que ça va être compliqué comme histoire.

Je soupire après le départ des deux jeunes, tendant finalement un verre en direction de Mina, lui demandant implicitement si elle est toujours partante pour un verre. Pour ma part, je me sers généreusement, et ça ne sera pas de trop.

"Laisse-lui le temps. Ca va se faire. C'est pas vraiment la plus facile des filles Romanov, mais elle a bon fond. Enfin, je suis sur que c'est du déjà-vu pour toi."

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uc

Bienvenue à la maison, again. Je ne sais plus quoi dire. Je reste bouche-bée devant autant de dédain à mon égard, je n'ai pas l'habitude de ça. Je ne connais qu'une autre personne qui me déteste autant : elle est plus blonde et beaucoup, beaucoup plus vieille qu'Anastasia. Mais là n'est pas le sujet, quoique je ne doute pas qu'elle n'est fait qu'envenimer la situation de son venin.

La discussion en russe m'échappe. Cela devient un peu trop pointu pour moi. Je ne comprends que deux/trois mots comme "aimer, mal" ça ne me permets clairement pas de faire la phrase. Enfaites quand il va doucement je comprends plus de chose, mais là le but n'était pas que je comprenne et je le conçois totalement. Par contre dès qu'ils en reviennent à parler anglais tout va bien. Enfin façon de parler. Dmitri s'embourbe dans ce qu'il veut faire comprendre à sa nièce et je ne fais pas mieux. Je ne trouve rien à lui rétorquer , je préfère me taire, c'est plus facile. En tant que son ainée je l'emplafonnerais bien pour oser seulement me regarder comme elle le fait, avec tout ce que cela sous-entend de ses pensées; mais elle a la chance d'être la nièce de Dmitri. Je ne dis plus rien, jusqu'à ce que vampire et sorcier soit à l'étage et que Dmitri me tende un verre. Je l'accepte et me cale dans un fauteuil. Je soupire en l'écoutant me parler.

- J'ai épousé UN Romanov, pas toute la lignée ! T'étais un jeu d'enfant à côté !

Bon peut-être aussi parce que je l'aimais, c'est même certain. Et c'est aussi parce que je l'aime que je n'insisterais pas d'avantage sur Anastasia. Je lui ai promis de ne pas lui demander de choisir et je respecterais toujours ma parole. Je ne veux pas le faire souffrir une fois de plus, mais va falloir qu'elle se détende très vite au risque de finir sous mes crocs. C'est pas la gamine qui va m'en imposer trop longtemps. Une fois de plus je ne peux qu'imaginer le rire de Sylvana, comme un petit diable sur mon épaule en voyant que je me laisse faire par cette enfant. Ah la famille, je vous jure !

Je bois mon verre d'une traite, ne prenant absolument pas du tout le temps de savourer le breuvage offert par mon époux. Je tends de nouveau mon verre vers lui. Mon regard se pose dans le vide. Je vais avoir de quoi réfléchir pendant encore un long moment. Je bois aussi sec le second verre qu'il me sert, faisant fit du regard qu'il me lance. Je me lève soudain, comme piquer par quelque chose provenant du fauteuil.

- Je vais faire un tour.

Sous-titrage : tu peux venir avec moi si tu veux! Mais est-ce qu'il a cette option là ? Je sais plus. Je pose un peu trop durement le verre qui se brise, mais je ne l'entends pas. Il sera toujours temps de nettoyer et ranger plus tard. Je suis dehors avant d'avoir eu le temps de dire ouf.
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Bienvenue à la maison, again.Mettez deux fortes têtes dans la même pièce et voyez le résultat. Non pas que je ne pense pas que Mina puisse à l'aise participer activement à la prise de bec, mais je pense surtout qu'elle sait être plus raisonnable que Dim et Anya. Tout ça pour dire que je ne comprends rien à la moitié de la conversation qui ne se déroule pas dans ma langue natale, mais j'ai l'impression que le courroux de Anya s'est décalé de Mina à sa moitié. Si je compte dépanner Dmitri dans la panade dans laquelle il s'est fourré tout seul? Non. Parce que je ne crains pas de le perdre comme j'ai pu craindre de perdre Anya pendant cette absence sans nouvelles qu'elle m'a imposé quand Mina est arrivée en ville. Pour être honnête, si on s'est retrouvés aujourd'hui, je garde cette crainte au fond de mon coeur, alors autant dire que, entre les deux Romanovs, mon parti est pris. Entre Anya et Mina? Je suis plus indécis, parce que j'ai pu apprendre à apprécier Mina au cours des dernières semaines, et je ne trouve pas de raison particulière de lui en vouloir. Si j'espère être la voix de la raison entre elles? Je vais peut-être récolter un coup de crocs ou deux dans l'affaire, mais oui.

Tout ça pour dire que je vais me choper une migraine si quelqu'un prononce encore le mot "débile" dans les dix prochaines minutes. Si Anya reprend ma main dans la sienne, je glisse la seconde entre mes sourcils, tachant de repousser le mal de crâne avant qu'il ne s'installe. Je suis un habitué des gardes prolongées à l'hôpital, j'ai appris à dormir peu et récupérer vite, puis à faire avec mes cauchemars et la privation de sommeil qui en découle, sans oublier le mode de vie nocturne du reste de la maisonnée qui me fait plus souvent vivre deux journées en une que le contraire, et malgré ça, je ne suis jamais autant crevé qu'après une "discussion familiale".

A la question d'Anya sur mon stock d'alcool planqué à l'étage, je réfléchis deux secondes avant d'attraper la bouteille de vin posée sur le guéridon au pied de l'escalier, attendant sa validation implicite pour l'embarquer à l'étage. On peut pas dire que ce soit l'alcool idéal pour se vider la tête, mais pour célébrer son retour, je trouve ça plus approprié que la vodka. Pis bon, vu son régime alimentaire, les diners romantiques tournent court entre nous, donc je dirai qu'une bonne bouteille de vin, c'est un compromis acceptable.

J'ai à peine le pied sur la première marche que Dmitri m'attrape le bras, et je n'ai pas besoin d'entendre la question pour connaitre la réponse à y apporter.
"J'vais lui parler, t'inquiètes."
J'enchaine les marches trois par trois pour suivre ma compagne à l'étage, manquant me rétamer en cours de route au passage. Les mises en contact, au début, faut pas que ça dure trop longtemps, et je crois que celle-là a dépassé la limite acceptable pour une première fois.

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uc

Bienvenue à la maison, again.Les enfants montés à l'étage, et nos deux verres servis, Mina s'installe dans un fauteuil et j'en fais de même, la différence résidant cependant dans la vitesse avec laquelle elle vide le verre pourtant généreusement rempli que je lui ai tendu, me laissant le remplir de nouveau pour le revider aussi sec. Alors oui, je ne retiens pas le regard aussi choqué qu'inquiet que je lance dans sa direction, un regard qu'elle capte très certainement vu la vitesse à laquelle elle décide de se relever, poser un verre qui n'apprécie pas la force qu'elle y met, avant de sortir dans un courant d'air.

Je lâche un soupir inutile, songeant très légèrement à la galère que promettent d'être les prochaines semaines de cohabitation entre Anya et elle, avant de la suivre à l'extérieur d'un pas plus retenu. Pour la retrouver sous cet arbre qui m'a abrité plus d'une fois des rayons du soleil quand je ressentais le besoin de mettre le nez dehors en plein jour. Soyons d'accord, l'ombre d'un arbre, ça ne protège pas des rayons du soleil, ça permet juste de ne pas voir les flammes apparaitre au bout de dix secondes et demi.

Je me glisse dans son dos, glissant tendrement mes bras autour d'elle pour l'attirer contre moi, ma tempe posée contre son crâne.
"T'as été d'une patience d'ange avec moi, et j't'ai pas franchement rendu la pareille malgré les années. J'ai pas le droit de t'en demander davantage, mais j'aimerais vraiment que ça fonctionne, tous les quatre."
Je serre davantage mes bras autour d'elle, fermant les yeux un instant avant de me rappeler que je n'ai pas tout à fait fini ma phrase.
"Cependant, je suis d'accord avec toi. L'effort doit marcher dans les deux sens. Je ne te demanderai jamais de te laisser marcher sur les pieds, et je compte avoir une discussion avec elle... Mais laisse lui juste quelques jours pour reprendre ses marques, tu veux bien?"

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uc

Bienvenue à la maison, again. Je sens son parfum, son odeur corporel lorsqu'il s'approche de moi. Ses mains sur moi me font toujours un bien fou. Je n'ai jamais senti son souffle sur moi depuis cette nuit-là où j'ai fait de lui ce qu'il est aujourd'hui, mais pourtant parfois je crois le sentir dans mon cou ou dans mes cheveux, un peu comme ce soir.

- J'ai bien comprit Dim, je t'assure ! Je t'ai donné ma parole de ne pas te demander de choisir, mais tu sais aussi que je ne laisserais pas une gamine faire ce qu'elle veut de moi, pas mon genre. Alors je lui laisserais du temps, compte sur moi, mais je ne peux pas te dire combien exactement.

Si je suis patiente ? Oui plutôt. Après faudrait pas qu'elle me chauffe si j'ai soif ou que ça dure trop longtemps. A l'époque avec Dim j'avais finit par lâcher l'affaire ( et je ne suis pas prête d'arrêter de m'en mordre les doigts) et pourtant Dieu sait que je l'aimais, alors cette gamine à qui je n'ai rien demandé, que je ne connais absolument pas, je ne vais pas la laisser me juger, me parler comme elle le fait, ou plutôt ça façon de parler de moi, sans rien dire. Je ne suis pas sa pote. D'habitude, les petites filles pourrit gâtées comme elle je les bouffe au petit déjeuner, mais bon, elle n'est pas n'importe qui pas vrai ... Après, une p'tite morsure n'a jamais fait de mal à personne. Elle est déjà un vampire, elle ne risque rien de ce côté là!
Je sors légèrement les crocs, avec un très léger sourire à cette idée. Si Dim est télépathe ? je n'en sais rien, mais je ne doute pas un instant qu'il a capté mon changement de posture. Ca ne m'étonnerais pas en tout cas.

Ce que je viens de dire il le sait très bien, puisqu'il dit à peu de chose près la même chose. J'en viens à me demander si un jour je ne devrais pas choisir pour lui. C'est idiot, je sais ! J'ai promis de ne plus repartir et ça donnerais raison à la gamine, mais si je dois choisir pour nous deux afin de lui épargner ce choix, je le ferais. Mais nous n'en sommes pas là.

- J'imagine que ça décale un peu notre séjour en Écosse ?

Dis-je en me décalant suffisamment de lui pour ensuite pouvoir me retourner et le regarder.
Je n'arrive même pas à lui en vouloir pour ça. Si j'avais le plaisir de pouvoir revoir des membres de ma famille, j'imagine que je réagirais de la même manière avec eux. Il est certain que ma mère n'aimerait pas Dmitri. Moi non plus avant je n'aurais jamais imaginé sortir avec un homme tel que lui, alors encore moins y être marié. Je souris de plus belle. Cette vie et si loin de ce que je suis aujourd'hui.
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Bienvenue à la maison, again.Je sais que je n'obtiendrais pas davantage de Mina, et en vérité, je ne lui en demanderai pas plus, sachant qu'elle fait déjà un gros effort dans la direction d'Anya en acceptant d'en rester là pour le moment. Je suis sérieux, je pense que l'effort doit être mutuel, même si j'avoue compter sur Ryan pour gérer la négociation du coté d'Anya... d'accord, il va falloir que je supervise cette négociation, pour notre bien à tous. J'ai pu voir ce que donnaient les discussions un peu trop sérieuses entre eux.

En attendant, je peux sentir la tension dans ses muscles alors qu'elle parle d'Anya, qu'elle pense à Anya, et je m'attendrais presque à l'entendre gronder en son for intérieur, comme je la sens plus contrariée qu'elle ne veut le montrer. Elle s'écarte légèrement avant de se retourner vers moi, et je lui offre un sourire, restant un instant à croiser son regard, avant de glisser mon nez contre son oreille, réalisant une fois de plus qu'il n'y a vraiment que cette femme qui parvient à faire ressortir cette facette de moi, celle qui fait passer mon cœur pourtant inerte depuis des siècles avant tout le reste.

"Peut-être un peu. Disons, le temps qu'on soit certains qu'elle n'aura pas changé les serrures en notre absence."

Même si ce ne sont pas des serrures qui risqueraient de nous empêcher de rentrer chez nous, mais pour le principe, j'aime être chez moi chez moi. Si je parle d'expérience? Je n'ai peut-être pas toujours été des plus aimables avec Ryan, dans les débuts. Faut reconnaitre à ce gosse qu'il a un sacré tempérament pour nous avoir survécu tout ce temps.

"Et si on a vraiment besoin de prendre l'air avant d'en être certains, et bien tant pis, on brisera quelques serrures en rentrant."

Ce qui signifie? Que je ne conditionne pas notre départ à leur bonne entente. Les ayant côtoyées à peu de choses près un siècle chacune, aussi bizarre soit cette phrase étant donné que l'une de ces femmes est ma propre nièce, je connais assez leurs caractères respectifs pour savoir que ça peut être long, comme histoire. Qui vivra verra. Même si je ne suis pas sur que le seul être vivant de la famille en voit la fin.

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uc

Bienvenue à la maison, again. Je soupire devant sa réponse. Elle vient d'arriver et j'en ai déjà marre. Ca va être dur de prendre sur moi. En plus du coup ça repousse des vacances qu'on repousse déjà depuis que je suis arrivée ici. Je commence à me demander si on va y arriver. Je douterais presque qu'il le veuille, jusqu'à ce que je l'entende dire qu'il viendra en pétant des serrures si nécessaire.

Je suis un peu dans mes pensées, je n'entends pas tout ce qu'il dit. Il me le fait remarquer un peu plus tard d'ailleurs. Il me propose de rester dehors tant que j'en aurais besoin, qu'il sera là. J’acquisse. Et il s'avère que la nuit entière m'est nécessaire pour cela. Nous sommes désormais assis tous les deux. il a son dos contre l'arbre et moi contre lui. Je lui tourne le dos donc, mais dans ses bras je me sens bien, en sécurité (pas que j'ai besoin d'un protecteur, mais c'est agréable de savoir qu'il est là), importante. Nous avons passé plusieurs heures à regarder la lune. Elle était belle. Maintenant c'est un ciel orangé qui a fait son apparition. Le soleil ne va plus tarder à pointer le bout de son nez. Cela demande encore un bon moment malgré tout. J'aperçois enfin un rayon de soleil. Il se rapproche de plus en plus. Nous allons devoir rentrer si nous ne voulons pas brûler vifs.
Je trouve ça beau et je ne suis pas assez réactive. Un rayon parvient jusqu'à moi, sur la jambe. Ca brûle ! Légèrement ! Rien d'insurmontable. D'aucun dirait que je suis maso, ils ont peut-être bien raison, mais ils n'auront pas assez de temps pour le dire ouvertement.
C'est Dim qui finit par me sortir de ma torpeur en voyant ma jambe de plus en plus rouge. Quelques cloques ont déjà fait leur apparition. Et là, je sens la douleur, l'odeur aussi. Nous nous dirigeons donc vers la maison vitesse grand V. Nous nous dirigeons vers notre chambre et par chance nous ne croisons personne. Aucune envie d'être agréable. Je veux juste être avec mon homme pour l'instant!
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